toutes et tous en grève le 18 mars !

GREVE NATIONALE UNITAIRE LE 18 MARS 2014
CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITE POUR LA SECURITE SOCIALE ET LES SERVICES PUBLICS, POUR L’EMPLOI ET L’AUGMENTATION DES SALAIRES

Notre responsabilité c’est la riposte sociale : toutes et tous en grève le 18 mars !
RDV
À Angers : 10h30 Place Leclerc
À Cholet : 10h30 place Travot
À Saumur, 10h30, place Bilange
À Segré, 11h30, place de la république.

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Depuis mai 2012 et l’accession au pouvoir de François Hollande, les mauvaises nouvelles pour les classes populaires ne cessent de s’accumuler : allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour les retraites, hausses des impôts et de la TVA, destruction des services publics, trahisons tout azimut et amplification des plans sociaux. Le chômage et la précarité explosent, les salaires sont au plus bas.

Dans le même temps, les profits du CAC 40 ont progressé de près de 35% sur la même période. Mais cela ne suffit pas à la voracité d’un patronat en pleine lune de miel avec cette majorité de « gauche de droite » : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, Pacte de Responsabilité, réforme Unédic stigmatisant les chômeurs du régime général comme des annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle et de l’audiovisuel).
Les sacros saints dogmes de la compétitivité, de la baisse du « coût du travail » et de la compétitivité amènent à toujours plus de misère d’exploitation. Le capitalisme se gave, les pauvres souffrent !

Mais dans le pays, des millions d’hommes et de femmes ne baissent pas pour autant la tête, se battant pieds à pieds dans les entreprises et les quartiers afin de défendre nos intérêts de classes, nos emplois, nos conditions de vie et nos droits. Ils et elles essaient au quotidien de faire reculer un patronat tout répressif, qui multiplie les mises à pieds, les entretiens préalables, les licenciements… Bref, la pression et la tension montent dans tous le pays. Il est temps pour les classes populaires de réagir.
Le 18 mars, l’intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s’accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d’appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l’émergence d’un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d’Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d’actions directes permettant l’amplification du combat social.

Pour exiger des hausses de salaires, l’amélioration de nos conditions de travail et de vie, la fin de la répression sociale, le retrait du Pacte de Compétitivité et du CICE (qui représentent près de 60 milliards d’euros de cadeaux au patronat sous forme de baisse des cotisations sociales, et donc autant de manque à gagner dans les caisses de la sécurité sociale et de l’assurance chômage), la CNT appelle toutes et tous à se mettre massivement en grève le mardi 18 mars, à participer aux manifestations qui se dérouleront à travers tout le pays, et à initier toute dynamique permettant la convergence interprofessionnelle et la reconduction du mouvement là où les conditions le permettront.

Contre le capital, le gouvernement et ses politiques libérale construisons la grève générale
Toutes et tous dans la rue le 18 mars !

Retrait du Pacte de Responsabilité et du Crédit Impôt Compétitivité Emplois ;
Smic à 1500 € nets avec échelle mobile des salaires ;
Amnistie sociale, civile et pénale ;

Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
Rétablissement du droit à l’allocation chômage en cas de démission ;
Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;
Autogestion des caisses de solidarités (sécurité sociale, Unédic etc.)par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat).