Pas un jour sans que l’armée d’occupation n’envahisse des maisons de palestiniens-nes, ne les détruise, n’occupe encore plus de terres, tuent des enfants, des militants-es. Les palestiniens-nes ne peuvent manifester sans risquer une charge de l’occupant qui tire à balles réelles !
Shireen Abu Akleh, journaliste pour la chaîne Al-Jazeera, portant gilet pare-balle siglé « Press » et un casque, a été abattue mercredi dernier lors d’une opération militaire de l’armée israélienne à Jenine, ville pourtant sous contrôle palestinien. Un autre journaliste, travaillant lui pour l’AFP, a été blessé. Israël a d’abord accusé les combattants palestiniens. Mais ces derniers étaient encore loin des forces israélienne et n’avaient pas engagés le combat selon l’Autorité Palestinienne et l’ensemble des journalistes sur place. Israël a reconnu que le tir venait sans doute de ses rangs. Tuer des journalistes qui rapportent des faits est un habitude pour l’état d’Israël, tout comme le fait Poutine en Ukraine ou Bachar en Syrie. Informer est une arme.
Chrétienne, Shireen Abu Akleh, après avoir reçu un hommage nationale a eu le droit à des funérailles nationale à Jérusalem EST. La police israélienne à chargé la foule, mais aussi les porteurs du cercueil. Le motif, des drapeaux palestinien et des slogans politique étaient brandis et scandés. Un simple drapeau ou slogan peut vous valoir un coup de matraque dans ce pays dit « démocratique ».
Rappelons qu’Israël, occupe illégalement des terres depuis 1948 et 1967 et mène une politique d’apartheid. Selon que vous soyez Juif, Druze ou Arabe Israélien-ne vous n’avez pas les mêmes droits, que vous soyez Arabe Palestinien-ne, en Zone A, B ou C (A contrôle complet des palestiniens, B uniquement civil, C sous contrôle israélien), Bédouin-ne ou de Gaza vous n’aurez pas accès au même soin, n’aurez tout simplement pas les mêmes droits.
La CNT 49 condamne le meurtre de Shireen Abu Akleh, l’occupation, la guerre, et l’apartheid que vivent les Palestiniens-nes. Nous soutenons nos camarades de Palestine, son peuple. Mais aussi les camarades Israélien-nes qui tentent de faire bouger les choses de l’intérieur.