Ah, si voter…
Dimanche 10 avril, puis le 24 avril les citoyens-es seront appelées à voter pour choisir un nouveau président. A la CNT 49 nous passons souvent pour êtres de mauvais-es citoyens-es :
- Un leader unique et central conduit à une « monarchisation » de la fonction;
- Un état hyper-centralisé à Paris ne peux pas comprendre les particularismes locaux, Corse, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie, Kanaky, Alsace, Nord de la France, etc.;
- Interdire le vote aux étrangers résidents-es en France depuis plus d’un an, payants donc impôt(s) (TVA, etc.) et cotisations, est inégalitaire;
- Seul le profit compte, donc le CAC 40;
Loin de nous l’idée d’appeler à l’abstention, nous comprenons que des camarades, des citoyens-es, souhaitent faire barrage à l’extrême droite. Souhaitent voter au 1er tour pour un candidat-e proche de leurs idées.
Nous constatons néanmoins que le temps de parole et d’attention des grands médias ne se focalise que sur Macron-Le Pen-Zemmour-Mélenchon. Pour nous c’est une forme de discrimination pour les autres candidats-es, mais aussi une infantilisation des votants-es. « Les médias te disent pour qui voter ! »
La CNT 49 propose l’instauration d’une démocratie directe(1) en France, la con-fédéralisation du pays(2) en communes et/ou régions autonome, la reconnaissance du vote pour tous et toutes dès l’installation dans le pays.
Pour l’autogestion, anticapitaliste, contre le patriarcat, antifasciste, antimilitariste, féministe, écologie de décroissance, pour un autre modèle d’entreprenariat : société coopérative de production(3) (scop).
« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça
Coluche
serait interdit. »
1: la démocratie directe fonctionne. Dans le monde elle est en place dans 7 communes autonome du Chiapas géré par l’EZLN et au Rojava territoire autonome de facto de la Syrie.
2: Le confédéralisme démocratique fonctionne et a été mis en place par l’EZLN dans une partie du Chiapas (commune autonome), et au Rojava (canton autonome).
3: Les sociétés coopérative de production existent déjà en France et ailleurs. Il n’y a pas de « leader », chaque travailleurs-euses est actionnaires et propriétaires de l’entreprise.