Posts Tagged ‘anti-néo-libéral’

l’extrême droite au pouvoir, non à la loi immigration !

mercredi, décembre 20th, 2023

L’extrême droite est bien au pouvoir en France. La préférence nationale élevée en étendard. Vouloir vivre en France est maintenant un crime. Fuir la pauvreté ou la guerre est donc interdit.

Nous ne sommes néanmoins pas résignés, de cette société-là, on n’en veut pas !

Personne n’est illégal ! No one is illegal !

Ah, si voter…

mercredi, avril 6th, 2022

Dimanche 10 avril, puis le 24 avril les citoyens-es seront appelées à voter pour choisir un nouveau président. A la CNT 49 nous passons souvent pour êtres de mauvais-es citoyens-es :

  • Un leader unique et central conduit à une « monarchisation » de la fonction;
  • Un état hyper-centralisé à Paris ne peux pas comprendre les particularismes locaux, Corse, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie, Kanaky, Alsace, Nord de la France, etc.;
  • Interdire le vote aux étrangers résidents-es en France depuis plus d’un an, payants donc impôt(s) (TVA, etc.) et cotisations, est inégalitaire;
  • Seul le profit compte, donc le CAC 40;

Loin de nous l’idée d’appeler à l’abstention, nous comprenons que des camarades, des citoyens-es, souhaitent faire barrage à l’extrême droite. Souhaitent voter au 1er tour pour un candidat-e proche de leurs idées.

Nous constatons néanmoins que le temps de parole et d’attention des grands médias ne se focalise que sur Macron-Le Pen-Zemmour-Mélenchon. Pour nous c’est une forme de discrimination pour les autres candidats-es, mais aussi une infantilisation des votants-es. « Les médias te disent pour qui voter ! »

La CNT 49 propose l’instauration d’une démocratie directe(1) en France, la con-fédéralisation du pays(2) en communes et/ou régions autonome, la reconnaissance du vote pour tous et toutes dès l’installation dans le pays.

Pour l’autogestion, anticapitaliste, contre le patriarcat, antifasciste, antimilitariste, féministe, écologie de décroissance, pour un autre modèle d’entreprenariat : société coopérative de production(3) (scop).

« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ça

serait interdit. »

Coluche

1: la démocratie directe fonctionne. Dans le monde elle est en place dans 7 communes autonome du Chiapas géré par l’EZLN et au Rojava territoire autonome de facto de la Syrie.

2: Le confédéralisme démocratique fonctionne et a été mis en place par l’EZLN dans une partie du Chiapas (commune autonome), et au Rojava (canton autonome).

3: Les sociétés coopérative de production existent déjà en France et ailleurs. Il n’y a pas de « leader », chaque travailleurs-euses est actionnaires et propriétaires de l’entreprise.

Antifa jusqu’au bout, avec la Gale et Lyon Antifa à jamais !

mercredi, mars 23rd, 2022

La CNT 49 condamne la décision de Darmanin et de son gouvernement néo-libérale de dissoudre la GALE, un mouvement Antifa de Lyon. Le néo-libéralisme s’accommode bien des néo-nazis, comme le démontre le tapis rouge pour Zemmour et Le Pen sur les plateau de télé. Les anarchistes, les antifa, les libertaires, les communistes révolutionnaire eux dérangent. L’état de non-droit a décidé de s’en débarrasser par une répression judiciaire, d’abord contre nos médias comme Nantes Révolté, mais aussi contre les groupes politique. L’attaque contre l’un de nous est une attaque contre toutes et tous ! Soutien ! No Pasaran ! Ci-dessous le communiqué des camarades.

Depuis décembre 2021, la préfecture fait peser sur notre groupe la menace d’une possible dissolution. 

Ses fondements ? Le relais via les réseaux du groupe d’une vidéo du Lyon Antifa Fest montrant notamment des slogans anti-police lors d’un concert, puis quelques mois plus tard celui de l’appel du mouvement « Les Soulèvements de la terre » à assiéger Bayer-Monsanto le 5 mars à Lyon.

Darmanin a indiqué vouloir dissoudre le groupe, après avoir fait un signalement au ministère de la justice, et demandé aux services du ministère de l’intérieur d’entamer des investigations sur la GALE et le Lyon Antifa Fest. 

Ce jeudi 17 Mars des documents de déclenchement de la procédure de dissolution ont été notifiés à des individus considérés par la préfecture comme appartenant à notre groupe.

Depuis mercredi 16 mars, c’est un véritable dispositif de harcèlement qui s’est mis en place : des militant.e.s ont été suivi.e.s dans la rue jusqu’à leur domicile et leur travail, iels sont harcelé.e.s au téléphone par la police lyonnaise, venue sonner et tambouriner aux portes très tôt le matin et à plusieurs reprises dans la journée.1  

Nous ne sommes bien sûr pas surpris.e.s par cet acharnement, dans un contexte où le gouvernement ne se cache pas d’être en campagne de criminalisation des organisations que les médias qualifient « d’ultra gauche ». D’autres groupes politiques tels que le média Nantes Révoltée et plus récemment les associations Comité Action Palestine et le Collectif Palestine Vaincra sont également visés, voire même déjà dissous. N’oublions pas non plus la dissolution visant les associations musulmanes comme le CCIF.

C’est pour cette raison que nous avons toujours refusé d’alimenter les outils répressifs de l’état même s’il est utile de rappeler que la procédure de dissolution a historiquement été établi contre les ligues fascistes des années 30. 

Cette dissolution ne nous fait pas peur. L’excitation de Darmanin à dissoudre tous les groupes dits d’ »ultra-gauche » est un coup électoral pour attirer les électeurs de droite. C’est aussi un moyen de réprimer un mouvement d’ampleur qui se prépare face à un potentiel second quinquennat du gouvernement macron qui s’apprête à poursuivre sa politique antisociale et raciste.

Cette procédure témoigne d’une double-méprise des gouvernants. 

La première c’est de penser qu’en dissolvant des groupes on arrête des mouvements de contestation, qu’on arrête la pensée émancipatrice de se diffuser et la critique de se poursuivre. Au contraire, nous espérons que ces démarches politiciennes auront l’effet inverse. De fait, le procès des 7 antifascistes a eu pour seul effet de resserrer des liens déjà existants et de créer un mouvement de soutien d’ampleur. Cette répression est pour nous l’occasion de construire à nouveau un rapport de force et ce avec tout notre camp politique.

La seconde méprise c’est de penser que nos organisations reprennent les mêmes structures hiérarchiques que celles des institutions :  que nous avons des bureaucrates, des chef.fe.s, des représentant.e.s et qu’en les déboutant et en les faisant taire ils annihileront les luttes. On a beau leur expliquer, ils ne comprennent pas ou peut-être pensent-ils qu’il est préférable de nous pousser dans la clandestinité ? 

Par cette dissolution c’est l’autonomie lyonnaise qui est visée. Or c’est beaucoup donner à la GALE que de penser qu’elle représente tout un mouvement qui par essence est hétérogène, disparate et massif. Encore une fois, les fantasmes du gouvernement alimentent une répression sans précédent : la dissolution d’un groupe antifasciste. 

Ceci est un appel à un soutien d’ampleur de la part de tous nos allié.e.s et des forces progressistes dans leur ensemble. Depuis quelques mois, notre camp social vit un basculement répressif, faire bloc est notre seule issue.

On ne dissout pas la révolte qui gronde. À jamais antifasciste.