Les échéances électorales régionales de juin prochain ou la grande mascarade de 2022 n’apportera aucun changement au système. Pour nous seuls la lutte par la grève et les manifestations pourra faire fléchir les décideurs et non un bulletin de vote glissé tous les 5 ans.
Les syndicats CNT du Maine-et-Loire appellent les invisibles, les précaires, les étudiants-es, les lycéens-nes, les non-essentielles, les retraités, les travailleurs-euses à descendre dans la rue le 1er Mai prochain afin de réclamer une vie digne pour toutes et tous.
La CNT 49 apporte tout son soutien et appel au rassemblement.
Alors soyons nombreux et nombreuses,Vendredi 9h30 devant le commissariat place Lafayette à Angers ! Marc André ne sera pas seul, accusé d’être celui qui organise des manifs non déclarées. Du jamais vu ! Le Pouvoir étatique fait pression sur les gens, sur la masse, dans un terrorisme qui considère maintenant non plus seulement les manifs interdites mais aussi celles non déclarées. Et on attaque de manière déloyale une seule personne !Ce non retour est inacceptable surtout quand on cible quelqu’un de bien qui participe seulement à la lutte pour la défense des droits humains. Surtout quand des nazis et fachos peuvent manifester sans déclarer leur manif et en étant protégés par la Police.
« Quand ils sont venus chercher les musulmans,je n’ai rien dit,je n’étais pas musulman.
Quand ils sont venus chercher les Rroms,je n’ai rien dit,je n’étais pas Rrom.
Quand ils sont venus chercher les jeunes de quartiers,je n’ai rien dit,je n’étais pas jeune de quartier.
Quand ils sont venus chercher les anarchistes,je n’ai rien dit,je n’étais pas anarchiste.
Quand ils sont venus chercher les activistes écologistes,n’ai rien dit,je me foutait de l’urgence climatique.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,je n’ai rien dit, je profitait du Droit du travail.
Quand ils sont venus chercher les militants contre les violences policières,je n’ai rien dit,je ne voyais les éborgnés aux manifs qu’à la télé.
Quand ils sont venus chercher les SDF,je n’ai rien dit, Il me tardait de rentre chez moi au chaud avant le couvre-feux.
Quand ils sont venus chercher Marc qui manifestait pour la dignité humaine et contre un système abject, Je n’ai rien dit car j’étais lâche et complice.
Puis ils sont venus me chercher, Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »
Écrit modifié de Martin Niemöller, pasteur (camp de concentration de Dachau, 1942). Ne soyons pas lâche et complice du pire à venir !
Vendredi 9h30 à Angers devant le commissariat place Lafayette !
La CNT 49 s’associe à l’appel des différents collectifs, syndicats, parti politiques contre l’extrême droite.
Communiqué de l’Étincelle : L’Étincelle, avec le soutien de nombreuses organisations et collectifs, appelle à un rassemblement samedi 30 janvier à 14h Place du Ralliement à Angers.
Ce rassemblement a pour objectif de faire entendre notre révolte contre l’attaque néonazie dont notre local a été victime. Mais nous n’oublions pas que cette attaque se déroule dans un contexte de plus en pesant, à Angers comme ailleurs. Des attaques contre les droits des personnes LGBTIQ+, à la répression des mouvements sociaux et le durcissement des lois sécuritaires, en passant par l’expulsion de réquisitions pour loger des personnes sans domicile fixe, les raisons de se mobiliser et de faire entendre notre colère ne manquent pas.
L’ambiance sur Angers est à l’image de ce que pourrait être ce début d’année 2021 pour tout·es : particulièrement lourde et sombre. Dans un contexte de crises sociale, sanitaire, écologique et économique, les forces réactionnaires tentent de tirer les marrons du feu. Les rues se fascisent : les milices s’affichent maintenant, ouvertement, comme néonazies. Le pouvoir se durcit, il se bunkerise et sort les dents et les griffes pour expulser foyers de contestations, réprimer les militant·es, et traiter de manière particulièrement dure les plus vulnérables d’entre nous.
A quelques jours de l’attaque par des néonazis du local de L’Etincelle, de l’expulsion de la Grande Ourse, des coups de pressions municipaux, et, tout récemment, de la convocation à la police d’un militant pour avoir « organisé des manifestations non autorisées » nous appelons à venir massivement se rassembler et converger sur Angers le samedi 30 janvier. Car cette date n’est pas anodine…
Samedi 30, en effet, la Manif pour tous lance un appel régional à rassemblement : s’opposant depuis toujours contre le projet de loi bioéthique (PMA) et le mariage pour tou·te·s, au service d’institutions qui voudraient nous voir disparaître, haineuse de nos identités et de nos sexualités.
Côté Pile : Face à l’extrême-droitisation des rues
Angers, on le sait, est un point chaud pour les identitaires et l’extrême droite radicale en France. Depuis plusieurs années, leur local, l’Alvarium, sert de lieu de rencontre pour bon nombre de fachos de l’Ouest de la France (et même d’ailleurs). Malgré des manœuvres politiciennes, depuis longtemps démasquées, pour camoufler une idéologie de plus en plus dure, il est clair que ce local sert à la diffusion d’idées et de pratiques fascistes. En témoignent notamment les liens clairs avec la page Telegram néonazie Ouest-Casual, sur laquelle postent régulièrement les « nationalistes Angevins ». C’est sur cette page qu’a été revendiqué le saccage de l’Etincelle, où les « militants » arborent le crane Totenkopf, symbole de la 3eme division SS, particulièrement investie dans les camps de concentration et d’extermination du 3ème Reich.
Se rassembler le 30 janvier, c’est aussi s’opposer au retour de la Manif pour Tous, qui appelle à converger régionalement sur Angers. Mouvement qui historiquement travaille contre l’égalité des droits pour les personnes LGBTQI+, on sait aussi que c’est un « mouvement social » à l’intérieur duquel les identitaires les plus nauséabonds en profitent pour gagner du terrain, et embarquer de plus en plus de personnes dans leurs dynamiques. C’est d’ailleurs le point de départ de la trajectoire de radicalisation de plusieurs de leurs militants et militantes. La Manif pour Tous n’est que le symptôme crasse d’un ordre heterocispatriarcal, blanc et bourgeois, qui s’attaque directement aux identités queers et à toutes les femmes. Trans, pd, gouines, féministes, ne leur laissons pas la rue le 30 : rappelons leur que nous sommes fort·es et fier·es, et que les LGBTQI+ /féministes ne marchent pas dans la complaisance sournoise de Béchu et ses élus. Rappelons-leur que face à la LMPT, face aux institutions, nous exigeons le respect des corps et des identités queers, et que nous continuerons de revendiquer la PMA pour tou·te·s.
Côté Face : Face au durcissement du pouvoir policier et préfectoral
Mais ce n’est pas simplement cette fascisation des rues qui constitue le signe fort de ce à quoi nous devons nous préparer pour 2021. L’exécutif, incarné dans le durcissement des postures préfectorales et policières, montre une tendance inquiétante. Au niveau national, la loi Sécurité Globale entend enrayer toute forme de contestation, en généralisant l’usage de drones de surveillance, en renforçant l’impunité policière et en diminuant la capacité des citoyen·ne·s à renseigner les violences policières.
A l’échelle locale, nous avons assisté à deux reprises, au mois de décembre et janvier, à des faits jamais vus dans notre département : deux expulsions en pleine période hivernale – quelques temps après le décès d’un SDF dans nos rues. Mais c’est un mouvement que les ministères du Logement, de l’Intérieur et de la Justice assument nationalement, en appelant les préfets à faciliter les « expulsions forcées », et ce, période hivernale ou non.
Enfin, c’est un signe tout aussi inquiétant qui emporte l’urgence absolue de manifester samedi : alors que dans tous les textes internationaux, le droit de manifester est sacralisé, et ne peut en aucune cas faire l’objet d’une autorisation, un militant est convoqué cette semaine car il est suspecté d’avoir « organiser une manifestation non autorisée ». Nous sommes face à une fascisation claire du pouvoir. Bonus : et la mairie, dans tout cela ?
Alors qu’elle aurait du dénoncer le plus vivement et le plus rapidement possible le saccage de l’Etincelle, alors qu’elle aurait du déposer plainte immédiatement après l’attaque néonazie, alors qu’elle s’entête à ignorer la question du logement sur Angers, et qu’elle s’amuse à renvoyer dos à dos des personnes qui revendiquent un monde plus juste à ceux qui fantasment sur les brigades d’extermination du 3ème Reich, elle a préféré, vendredi dernier, mettre un coup de pression à grand renfort policier aux militant·e·s de l’Etincelle qui avait décidé de porter assistance aux expulsé·e·s de la Grande Ourse.
Nous ne nous satisfairons pas de cette dérive générale. Toutes et tous à Angers place du Ralliement le 30 janvier à 14h.
Appel à l’initiative de plusieurs collectifs et militant·e·s angevin·e·s (en concertation avec le collectif Queer autonome et écrit à plusieurs mains, par des militant·e·s issu·e·s de collectifs antifascistes, LGBTQI+, autonomes, féministes, syndicalistes, anticapitalistes ou militant pour le droit au logement).
La CNT 49 apporte son soutien à l’Étincelle, local où nos syndicats ont leurs « bureaux ». Nous sommes collectivement victimes de ces petits fachos sans envergure qui bénéficient du soutien complice des pouvoirs publics. Pour rappel, le local de l’Étincelle appartient à la Mairie d’Angers, pas une plainte… Tout est dit. La CNT 49 fait partie des victimes, les petites frappes nous ont dérobés quelques brochures et affiches. Ils devraient les lires, l’éducation ça fait pas de mal.
Une fois encore notre local l’Étincelle a été victime d’une agression lâche de la part de l’extrême droite. Dans le week-end du 8 au 11 janvier une intrusion a eu lieu dans notre local. Des fenêtres ont été cassées et du matériel a été volé et dégradé. Cette « action » a été revendiquée sur le groupe Ouest casual un « média » fasciste viriliste, masculiniste, ultra violent très prisé par l’extrême droite radicale en France et en Europe.
Les symboles sont forts. Des livres ont été brûlés en autodafé. Vous lisez bien, ces dignes descendants du nazisme ont brûlé des livres dans notre jardin. Et la présence sur leur photo du tristement célèbre crâne de la Waffen-SS et d’un salut nazi ne fait que renforcer cette filiation assumée. Inutile de dire à quel point cette action nous donne la gerbe et renforce notre envie de nous battre ici et maintenant contre cette extrême droite nauséabonde que beaucoup ont jeté bien trop rapidement dans les poubelles de l’Histoire.
Cette action s’inscrit plus globalement dans un contexte angevin délétère où l’extrême droite prend de plus en plus confiance. Depuis plusieurs années on ne compte plus les agressions, les dégradations, les menaces en direction de tous les lieux et toutes les personnes qui ont le malheur de ne pas avoir la bonne couleur peau, pas les bonnes idées politiques, pas la bonne orientation sexuelle. Nous nous étonnons d’ailleurs de la complaisance de la justice à leur égard. Il y a quelques jours encore deux militants de l’Alvarium étaient relaxés pour des faits de violence (pourtant filmés par des passants). Quand le local d’extrême droite l’Alvarium revendique la création d’une salle de sport dans le centre-ville d’Angers nous ne pouvons qu’être encore plus inquiet·es pour la suite. Inquiet·es mais aussi déterminé·es à leur barrer le passage par tous les moyens à notre disposition.Et si nous avions un doute sur son positionnement politique plus que complaisant, la mairie, pourtant propriétaire du local, ne semble pas vouloir bouger le petit doigt face à de tels actes.
Aujourd’hui même nous apprenons que les autorités locales ont décidé d’expulser la réquisition de la Grande Ourse. Ces gouvernants sont plus prompts à jeter des personnes à la rue en plein hiver que de prendre position contre l’extrême droite. On a les combats qu’on mérite. Soutien total et indéfectible à la Grande Ourse.
Plus que jamais à l’Étincelle comme ailleurs, nous ne baisserons pas la garde. Il est grand temps que nous prenions conscience du danger que représente cette extrême droite dans notre ville. Il est grand temps de s’occuper de l’extrême droite avant qu’elle s’occupe définitivement de nous.
Appel intersyndical, auquel se joint la CNT 49, à la mobilisation contre la loi sécurité globale.
La CNT 49 exige le retrait de ce projet de loi liberticide, et s’attaque à notre liberté de manifester et de vivre. Nous demandons la démilitarisation et le désarmement des forces de l’ordre.
• Non à la remise en cause de l’état de droit; • Rétablissement de toute nos libertés individuelles et collectives y compris notre liberté syndicale; • Retrait du projet de loi de sécurité globale;
Rassemblement, 14h30, jardin du mail à Angers
Rassemblement, 14h30, rue Franklin Roosevelt à Saumur
Les syndicats CNT du Maine-et-Loire appellent à mettre fin à cette société patriarcale. Égalité de traitement, de salaire ! Féministe tant qu’il le faudra.
L’ensemble des syndicats CNT du Maine-et-Loire sont solidaires des camarades réprimés-es et s’associent au communiqué de la CNT STE 33. La CNT 49 est solidaire de toutes et tous les camarades réprimés-es dans tous les secteurs d’activités. Nous soutiendrons toutes les actions qui visent à renverser le capital.
Bordeaux, le 23 Novembre 2020, communiqué de la CNT STE 33,
Après les collègues de Melle, ce sont des collègues du Lycée Mauriac à Bordeaux qui sont mis·es en cause pour leur participation à des rassemblements contre la mise en place des E3C.
La rectrice de Bordeaux, sur ordre du ministre de l’Éducation Nationale n’a de cesse de multiplier les pressions ne supportant pas que l’on porte la contestation voire seulement la contradiction. elle n’est pas un cas isolé et démontre, si cela est nécessaire, que la volonté de politique répressive du ministère Blanquer ne désarme pas.
Que cela soit vis à vis des élèves, comme nous avons pu le constater lors des manifestations de l’année dernière, ou contre les collègues, les faits de grève sont criminalisés.
Nous rappelons que l’éducation c’est aussi la liberté d’expression comme le gouvernement aime à nous le répéter en ce moment !
L’expression syndicale et les désaccords qui remontent de la base sur des réformes que l’on tente de nous imposer font partie de notre liberté d’expression.
Nous n’accepterons pas que l’on tente de nous faire taire !
Nous nous élevons contre cette politique répressive qui touche plus largement bien d’autres secteurs que l’éducation.
Nous exigeons l’abandon des procédures disciplinaires et des décisions prises à l’encontre de nos camarades.
A l’initiative de plusieurs organisations syndicales et associatives, des rassemblements sont prévus dans plusieurs villes de l’hexagone, le 17 novembre contre la proposition de loi liberticide sur la « Sécurité globale ». Notre confédération syndicale, la C.N.T se joint à l’ensemble des initiatives organisée en localité.
Ce mardi 17 novembre 2020, le groupe La République en marche (LREM) présentera en séance publique sa proposition de loi sur la sécurité globale. Ce texte s’inscrit dans la foulée du Schéma national du maintien de l’ordre promulgué le 16 septembre dernier par le ministre de l’Intérieur.
L’article 24 de cette proposition de loi interdit à toute personne de diffuser « l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, autre que son numéro d’identification individuel, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police » et que cette diffusion a pour « but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique ».
En réalité, le fait de diffuser l’image notamment en direct serait donc, de fait, quasiment impossible.
Le seul fait de filmer ou de photographier conduira à des interpellations et des violences par les forces de l’ordre, comme c’est déjà trop souvent le cas aujourd’hui.
Clairement, c’est non seulement les journalistes, reporteurs-photo, reporteurs d’images, documentaristes, membres d’observatoires citoyens qui sont visés, mais aussi quiconque, qui avec son téléphone portable prendra des photos, notamment lors de manifestations ou de mouvements sociaux.
En revanche, les membres des forces de l’ordre pourront tout à loisir filmer ou photographier la population.
La démarche des députés LREM porteurs de cette proposition relaie la volonté du gouvernement qui entend museler encore un peu plus la classe ouvrière qui s’organise pour lutter contre un gouvernement au service du capital et du patronat. C’est aussi l’occasion de censurer la liberté d’informer, de s’exprimer, et par là-même de manifester.
Tout aussi problématique est l’introduction en urgence et au dernier moment d’un « délit d’entrave », dans la Loi de Programmation de la Recherche (LPR), visant à criminaliser les étudiant·e·s ou enseignant·e·s manifestant dans l’enceinte de l’université, qui pourraient alors encourir 3 ans d’emprisonnement et jusqu’à 45000€ d’amende.
la Confédération nationale du travail (CNT) appelle l’ensemble de la population à se joindre aux différents rassemblements organisés ce jour, dans le strict respect des règles sanitaires. Pour la liberté d’informer et d’être informé·e ! Pour la liberté d’expression contre une loi liberticide !