Soyez nombreux à résister, à dire STOP les guerres, STOP les violences, STOP la misère :
Journée Mondiale de Résistance pour le Rojava – 2 Novembre :
« Le 1er novembre 2014, des millions de personnes dans le monde entier sont descendues dans la rue pendant un jour pour exprimer leur solidarité avec la résistance héroïque de Kobanê. Nous appelons le 2 novembre de cette année à être une journée de résistance mondiale contre la guerre d’agression turque, pour briser la normalisation de la situation et mettre fin aux offensives. Participez à des actions créatives et variées de désobéissance civile, des manifestations et bien d’autres, et envahissez les rues et les espaces publics. Tant que la tuerie continue, la résistance ne doit pas s’arrêter. »
Nous vous appelons à faire de ce 2 novembre un moment fort de résistance sur Angers :
16H30 devant la préfecture d’Angers, apporter votre soutien aux Kurdes du Rojava !
La CNT s’inscrit dans cet appel unitaire et appelle à rejoindre la marche des Solidarités du 16 mars :
Nous serons dans la rue à Paris et ailleurs en France comme dans les autres capitales européennes. A l’appel des familles de victimes des violences policières, des collectifs de sans-papiers, des résidentEs des foyers, des collectifs et associations de l’immigration et des quartiers. Parce que la riposte est dans la solidarité et la solidarité dans la riposte.
La CNT s’inscrit dans cet appel unitaire et appelle à rejoindre la marche des Solidarités du 16 mars :
Contre le racisme d’Etat et les violences policières
Ensemble face à l’Oppression et la Répression
Riposte populaire !
Nous, familles des victimes tuées, violées, mutilées, blessées par la police ;
Nous, migrant.e-s chassé.e-s, torturé.e-s, traumatisé.e-s, persécuté.e-s par l’Etat et le système des frontières ;
Nous, habitant.e-s des quartiers populaires harcelé.e-s et
humilié.e-s au quotidien par les forces de police et ciblé-e-s par le
racisme d’Etat ;
Soutenu.e-s par des collectifs, des associations, des syndicats et des partis politiques ;
Nous marcherons ensemble, contre le racisme d’état et les violences policières Samedi 16 mars 2019.
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement
exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à
toute la société,
Dans un contexte d’état d’urgence constitutionnalisé où nos libertés
reculent et les violences d’Etat gagnent du terrain contre l’ensemble de
la population, avec notamment depuis le 17 novembre plus de 1000
condamnations, près de 3000 blessé.e-s, dont une centaine gravement, et
plus de 20 mutilé.e-s et 1 morte Mme Zineb Redouane,
Dans un contexte où le racisme progresse,
Nous protesterons, contre la logique du capitalisme qui divise pour
mieux régner et briser le tissu social, contre l’apologie de la haine de
l’autre, contre le délit de solidarité, contre toutes les formes de
discriminations qui privent leurs victimes de leurs droits à l’embauche,
au logement, à la santé, à l’éducation.
Nous protesterons contre l’impunité policière et pour la mémoire de
celles et ceux morts sous les coups des violences policières.
Nous manifesterons pour le droit d’exister et de protester, pour le
droit d’être ce que nous sommes et pour le droit d’exprimer publiquement
nos opinions politiques.
Nous manifesterons pour construire une société égalitaire fondée sur la justice, la vérité et la dignité de chacun.e.
Ensemble, pour exiger un autre modèle de société :
Vérité et Justice pour toutes les victimes de violences policières et du système des frontières
Interdiction de la Clé d’étranglement, du Pliage et du Plaquage ventral (Techniques d’immobilisation mortelles utilisées par la police) et des contrôles au faciès
Retrait des LBD, des Flashball, de tous les types de grenades et du pistolet à impulsion électrique
Régularisation de tous les sans-papiers et abrogation de la loi asile-immigration
Liberté de circulation et d’installation et fermeture des centres de rétention
Abrogation de toutes les lois xénophobes et racistes
Égalité des droits dans l’accès au logement avec ou sans papiers, l’emploi, la retraite, la formation et la santé
Droit des résidents des foyers à un logement décent et stable, qu’il soit individuel ou collectif
Droit à la vie privée, droit d’héberger, droit de maintenir ses pratiques culturelles de solidarité et d’entraide dans les foyers.
Malgré les lois, les discours et les promesses, le sexisme, le patriarcat sont toujours les normes dominantes en 2019 en France. Selon les départements, les postes occupés, les femmes sont payées de 9% à 25 % de moins en moyenne.
216 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales
(physiques ou sexuelles). Cette violence tue une femme tous les trois
jours. Et toutes les 7 minutes, 1 femme est violée en France.
La violence faites aux femmes c’est aussi le harcèlement de rue et sexuel au travail, les agressions sexuelles et les viols y compris de la part des conjoints, petits amis, ex, mutilations, excisions et mariages forcés. Quand on fait l’addition on arrive à un total de près de 500 000 victimes annuelles en France – ça suffit !
Alors que des milliers de personnes défilaient samedi 26 janvier à Paris, à l’occasion de l’acte XI du mouvement des gilets jaunes, des nervis d’extrême droite ont agressé à deux reprises le cortège des camarades du NPA.
Cette agression envers nos camarades révolutionnaires, témoignent
une fois de plus que les partis d’extrême droites sont et seront
toujours du côté de la classe capitaliste et du côté de la
bourgeoisie. Leurs agissements, leurs violences à l’égard des
militant.es du mouvement social, visent à faire le jeu du patronat en
voulant affaiblir les mobilisations en cours.
La Confédération Nationale du Travail apporte son soutien et
témoigne de sa solidarité au NPA, mais plus largement à l’ensemble
des militant.es anticapitalistes, militant.es ouvrier.res victimes de
répression policière et fasciste.