La CNT 49 apporte tout son soutien et appel au rassemblement.
Alors soyons nombreux et nombreuses,Vendredi 9h30 devant le commissariat place Lafayette à Angers ! Marc André ne sera pas seul, accusé d’être celui qui organise des manifs non déclarées. Du jamais vu ! Le Pouvoir étatique fait pression sur les gens, sur la masse, dans un terrorisme qui considère maintenant non plus seulement les manifs interdites mais aussi celles non déclarées. Et on attaque de manière déloyale une seule personne !Ce non retour est inacceptable surtout quand on cible quelqu’un de bien qui participe seulement à la lutte pour la défense des droits humains. Surtout quand des nazis et fachos peuvent manifester sans déclarer leur manif et en étant protégés par la Police.
« Quand ils sont venus chercher les musulmans,je n’ai rien dit,je n’étais pas musulman.
Quand ils sont venus chercher les Rroms,je n’ai rien dit,je n’étais pas Rrom.
Quand ils sont venus chercher les jeunes de quartiers,je n’ai rien dit,je n’étais pas jeune de quartier.
Quand ils sont venus chercher les anarchistes,je n’ai rien dit,je n’étais pas anarchiste.
Quand ils sont venus chercher les activistes écologistes,n’ai rien dit,je me foutait de l’urgence climatique.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,je n’ai rien dit, je profitait du Droit du travail.
Quand ils sont venus chercher les militants contre les violences policières,je n’ai rien dit,je ne voyais les éborgnés aux manifs qu’à la télé.
Quand ils sont venus chercher les SDF,je n’ai rien dit, Il me tardait de rentre chez moi au chaud avant le couvre-feux.
Quand ils sont venus chercher Marc qui manifestait pour la dignité humaine et contre un système abject, Je n’ai rien dit car j’étais lâche et complice.
Puis ils sont venus me chercher, Et il ne restait plus personne pour dire quelque chose »
Écrit modifié de Martin Niemöller, pasteur (camp de concentration de Dachau, 1942). Ne soyons pas lâche et complice du pire à venir !
Vendredi 9h30 à Angers devant le commissariat place Lafayette !
La CNT 49 s’associe à l’appel des différents collectifs, syndicats, parti politiques contre l’extrême droite.
Communiqué de l’Étincelle : L’Étincelle, avec le soutien de nombreuses organisations et collectifs, appelle à un rassemblement samedi 30 janvier à 14h Place du Ralliement à Angers.
Ce rassemblement a pour objectif de faire entendre notre révolte contre l’attaque néonazie dont notre local a été victime. Mais nous n’oublions pas que cette attaque se déroule dans un contexte de plus en pesant, à Angers comme ailleurs. Des attaques contre les droits des personnes LGBTIQ+, à la répression des mouvements sociaux et le durcissement des lois sécuritaires, en passant par l’expulsion de réquisitions pour loger des personnes sans domicile fixe, les raisons de se mobiliser et de faire entendre notre colère ne manquent pas.
L’ambiance sur Angers est à l’image de ce que pourrait être ce début d’année 2021 pour tout·es : particulièrement lourde et sombre. Dans un contexte de crises sociale, sanitaire, écologique et économique, les forces réactionnaires tentent de tirer les marrons du feu. Les rues se fascisent : les milices s’affichent maintenant, ouvertement, comme néonazies. Le pouvoir se durcit, il se bunkerise et sort les dents et les griffes pour expulser foyers de contestations, réprimer les militant·es, et traiter de manière particulièrement dure les plus vulnérables d’entre nous.
A quelques jours de l’attaque par des néonazis du local de L’Etincelle, de l’expulsion de la Grande Ourse, des coups de pressions municipaux, et, tout récemment, de la convocation à la police d’un militant pour avoir « organisé des manifestations non autorisées » nous appelons à venir massivement se rassembler et converger sur Angers le samedi 30 janvier. Car cette date n’est pas anodine…
Samedi 30, en effet, la Manif pour tous lance un appel régional à rassemblement : s’opposant depuis toujours contre le projet de loi bioéthique (PMA) et le mariage pour tou·te·s, au service d’institutions qui voudraient nous voir disparaître, haineuse de nos identités et de nos sexualités.
Côté Pile : Face à l’extrême-droitisation des rues
Angers, on le sait, est un point chaud pour les identitaires et l’extrême droite radicale en France. Depuis plusieurs années, leur local, l’Alvarium, sert de lieu de rencontre pour bon nombre de fachos de l’Ouest de la France (et même d’ailleurs). Malgré des manœuvres politiciennes, depuis longtemps démasquées, pour camoufler une idéologie de plus en plus dure, il est clair que ce local sert à la diffusion d’idées et de pratiques fascistes. En témoignent notamment les liens clairs avec la page Telegram néonazie Ouest-Casual, sur laquelle postent régulièrement les « nationalistes Angevins ». C’est sur cette page qu’a été revendiqué le saccage de l’Etincelle, où les « militants » arborent le crane Totenkopf, symbole de la 3eme division SS, particulièrement investie dans les camps de concentration et d’extermination du 3ème Reich.
Se rassembler le 30 janvier, c’est aussi s’opposer au retour de la Manif pour Tous, qui appelle à converger régionalement sur Angers. Mouvement qui historiquement travaille contre l’égalité des droits pour les personnes LGBTQI+, on sait aussi que c’est un « mouvement social » à l’intérieur duquel les identitaires les plus nauséabonds en profitent pour gagner du terrain, et embarquer de plus en plus de personnes dans leurs dynamiques. C’est d’ailleurs le point de départ de la trajectoire de radicalisation de plusieurs de leurs militants et militantes. La Manif pour Tous n’est que le symptôme crasse d’un ordre heterocispatriarcal, blanc et bourgeois, qui s’attaque directement aux identités queers et à toutes les femmes. Trans, pd, gouines, féministes, ne leur laissons pas la rue le 30 : rappelons leur que nous sommes fort·es et fier·es, et que les LGBTQI+ /féministes ne marchent pas dans la complaisance sournoise de Béchu et ses élus. Rappelons-leur que face à la LMPT, face aux institutions, nous exigeons le respect des corps et des identités queers, et que nous continuerons de revendiquer la PMA pour tou·te·s.
Côté Face : Face au durcissement du pouvoir policier et préfectoral
Mais ce n’est pas simplement cette fascisation des rues qui constitue le signe fort de ce à quoi nous devons nous préparer pour 2021. L’exécutif, incarné dans le durcissement des postures préfectorales et policières, montre une tendance inquiétante. Au niveau national, la loi Sécurité Globale entend enrayer toute forme de contestation, en généralisant l’usage de drones de surveillance, en renforçant l’impunité policière et en diminuant la capacité des citoyen·ne·s à renseigner les violences policières.
A l’échelle locale, nous avons assisté à deux reprises, au mois de décembre et janvier, à des faits jamais vus dans notre département : deux expulsions en pleine période hivernale – quelques temps après le décès d’un SDF dans nos rues. Mais c’est un mouvement que les ministères du Logement, de l’Intérieur et de la Justice assument nationalement, en appelant les préfets à faciliter les « expulsions forcées », et ce, période hivernale ou non.
Enfin, c’est un signe tout aussi inquiétant qui emporte l’urgence absolue de manifester samedi : alors que dans tous les textes internationaux, le droit de manifester est sacralisé, et ne peut en aucune cas faire l’objet d’une autorisation, un militant est convoqué cette semaine car il est suspecté d’avoir « organiser une manifestation non autorisée ». Nous sommes face à une fascisation claire du pouvoir. Bonus : et la mairie, dans tout cela ?
Alors qu’elle aurait du dénoncer le plus vivement et le plus rapidement possible le saccage de l’Etincelle, alors qu’elle aurait du déposer plainte immédiatement après l’attaque néonazie, alors qu’elle s’entête à ignorer la question du logement sur Angers, et qu’elle s’amuse à renvoyer dos à dos des personnes qui revendiquent un monde plus juste à ceux qui fantasment sur les brigades d’extermination du 3ème Reich, elle a préféré, vendredi dernier, mettre un coup de pression à grand renfort policier aux militant·e·s de l’Etincelle qui avait décidé de porter assistance aux expulsé·e·s de la Grande Ourse.
Nous ne nous satisfairons pas de cette dérive générale. Toutes et tous à Angers place du Ralliement le 30 janvier à 14h.
Appel à l’initiative de plusieurs collectifs et militant·e·s angevin·e·s (en concertation avec le collectif Queer autonome et écrit à plusieurs mains, par des militant·e·s issu·e·s de collectifs antifascistes, LGBTQI+, autonomes, féministes, syndicalistes, anticapitalistes ou militant pour le droit au logement).
Le jeudi 21 janvier 2021, en plein hiver, les forces de l’ordre et la préfecture ont procédé à l’expulsion de la Grande Ourse, un lieu militant et solidaire. Elle hébergeait de nombreuses personnes sans abris, des étudiants, des travailleurs pauvres… Les questions de pauvreté, d’égalité, de solidarité, étaient au centre des actions menées par ses militants, ils-elles organisaient d’ailleurs régulièrement des maraudes pour distribuer de la nourriture aux personnes à la rue. Les gens de l’extérieur pouvaient aussi s’y retrouver, il y avait régulièrement des événements culturels, projection de film, débats… Mais quel est donc le problème, à l’heure où les étudiants à Angers font face à une pénurie de logement, à l’heure où la crise du covid-19 plonge dans une misère une part de plus en plus importante des jeunes travailleurs-euses ? Le problème c’est que ces militant-es tiennent un discours politique, que par l’occupation d’un bâtiment inutilisé la sacralité de la propriété privée a été remise en cause. Ça c’est inacceptable, on ne remet pas cela en cause, surtout quand cette remise en cause profite à des gens qui ne comptent pas s’en servir à des fins capitalistes, surtout quand cela profite à des gens prônant des valeurs autres que la concurrence et l’enrichissement financier individuel. Donc voilà la préfecture va rendre le magasin de meuble à son propriétaire légitime sur le plan légal. Il va pouvoir y remettre des lits où personne ne dormira jamais ou faire d’autres projets lui permettant de gonfler un peu plus son capital.
Ce mois de janvier, est un mois bien triste pour la gauche angevine. La Grande Ourse est expulsée après le saccage d’un local associatif par les nazillons déjà bien connus et impunis quelques jours au par avant. Les cibles de la préfecture et de l’extrême droite sont les mêmes, ce sont ceux qui prônent d’autres valeurs que celle de la bourgeoisie capitaliste et de ses élites, ce sont ceux qui mettent en avant la solidarité, l’égalité et le droit à une vie digne qui sont victimes de ces violences. La différence est que la première agit sous couvert de légalité, l’autre comme les milices dont l’Europe garde un sombre souvenir. La mairie n’a même pas réagit alors que le saccage de ce local dont elle est propriétaire a bien été revendiqué par l’extrême droite tout en mettant en avant la « totenkopf » symbole des sinistres SS durant la seconde guerre mondial. Voilà où nous sommes rendus à l’heure actuelle, la mairie d’Angers ne réagit pas quand des fanatiques nazis mettent à sac un local municipal prêté à des associations. D’un autre côté ces fascistes occupent un autre bâtiment municipal, la mairie ne fait rien. Ils saccagent un local associatif, la mairie ne dit rien. La droite traditionnelle est en train de prendre un chemin bien inquiétant, en laissant faire l’extrême droite, elle se rend complice de ses agissements.
En période de crise sanitaire, la mairie d’Angers, mais aussi l’Etat, ont fait un choix fort. Réprimé les militants-tes qui proposent des alternatives à leur fonctionnement dogmatique, concurrentiel, où les travailleurs et les travailleuses sont considéré.e.s comme une charge pour le patronat capitaliste, où les travailleurs et les travailleuses privé.e.s d’emploi par cette bourgeoisie qui organise le chômage de masse sont montré.e.s du doigt comme des fainéants. Nos institutions et la droite de pseudo-opposition reprennent à leur compte les thématiques chères à l’extrême droite ainsi que certaines de ses théories conspirationnistes comme « l’islamo-gauchisme », qui fut jadis le « Judéo-bolchevisme ». Puis il la laisse s’organiser en milice et s’en prendre à des locaux associatifs en fermant les yeux. Mais c’était l’expulsion de la Grande Ourse la priorité, l’hiver et la crise sanitaire ça ne compte pas. Les personnes à la rue, ça ne compte pas…
La CNT 49 apporte son soutien à l’Étincelle, local où nos syndicats ont leurs « bureaux ». Nous sommes collectivement victimes de ces petits fachos sans envergure qui bénéficient du soutien complice des pouvoirs publics. Pour rappel, le local de l’Étincelle appartient à la Mairie d’Angers, pas une plainte… Tout est dit. La CNT 49 fait partie des victimes, les petites frappes nous ont dérobés quelques brochures et affiches. Ils devraient les lires, l’éducation ça fait pas de mal.
Une fois encore notre local l’Étincelle a été victime d’une agression lâche de la part de l’extrême droite. Dans le week-end du 8 au 11 janvier une intrusion a eu lieu dans notre local. Des fenêtres ont été cassées et du matériel a été volé et dégradé. Cette « action » a été revendiquée sur le groupe Ouest casual un « média » fasciste viriliste, masculiniste, ultra violent très prisé par l’extrême droite radicale en France et en Europe.
Les symboles sont forts. Des livres ont été brûlés en autodafé. Vous lisez bien, ces dignes descendants du nazisme ont brûlé des livres dans notre jardin. Et la présence sur leur photo du tristement célèbre crâne de la Waffen-SS et d’un salut nazi ne fait que renforcer cette filiation assumée. Inutile de dire à quel point cette action nous donne la gerbe et renforce notre envie de nous battre ici et maintenant contre cette extrême droite nauséabonde que beaucoup ont jeté bien trop rapidement dans les poubelles de l’Histoire.
Cette action s’inscrit plus globalement dans un contexte angevin délétère où l’extrême droite prend de plus en plus confiance. Depuis plusieurs années on ne compte plus les agressions, les dégradations, les menaces en direction de tous les lieux et toutes les personnes qui ont le malheur de ne pas avoir la bonne couleur peau, pas les bonnes idées politiques, pas la bonne orientation sexuelle. Nous nous étonnons d’ailleurs de la complaisance de la justice à leur égard. Il y a quelques jours encore deux militants de l’Alvarium étaient relaxés pour des faits de violence (pourtant filmés par des passants). Quand le local d’extrême droite l’Alvarium revendique la création d’une salle de sport dans le centre-ville d’Angers nous ne pouvons qu’être encore plus inquiet·es pour la suite. Inquiet·es mais aussi déterminé·es à leur barrer le passage par tous les moyens à notre disposition.Et si nous avions un doute sur son positionnement politique plus que complaisant, la mairie, pourtant propriétaire du local, ne semble pas vouloir bouger le petit doigt face à de tels actes.
Aujourd’hui même nous apprenons que les autorités locales ont décidé d’expulser la réquisition de la Grande Ourse. Ces gouvernants sont plus prompts à jeter des personnes à la rue en plein hiver que de prendre position contre l’extrême droite. On a les combats qu’on mérite. Soutien total et indéfectible à la Grande Ourse.
Plus que jamais à l’Étincelle comme ailleurs, nous ne baisserons pas la garde. Il est grand temps que nous prenions conscience du danger que représente cette extrême droite dans notre ville. Il est grand temps de s’occuper de l’extrême droite avant qu’elle s’occupe définitivement de nous.
La préfecture expulse en plein hiver, de façon illégale et ultra violente comme cela s’est produit au RIO à Angers au mois de décembre dernier et comme cela se passe partout en France.
Non content de nous confiner, de nous tabasser dans les manifestations, de détruire ce qui reste de nos droits du travail, de soutenir une agriculture conventionnelle écocidaire et j’en passe et des meilleures, le gouvernenement et ses préfets expulsent les plus fragiles de leur logement et ce dans le silence complice des grands médias.
Samedi, c’est le lieu de la Grande Ourse que nous allons défendre. Ce lieu a permis à beaucoup de s’organiser, de présenter des alternatives à l’inhumanité du gouvernement, de se réjouir lors de concerts, projections, soirées en tout genre, de proposer aux plus vulnérables de la nourriture, des vêtements et un accompagnement gratuit. Ce lieu est aujourd’hui expulsable et nous nous devons de le défendre car il compte parmi les derniers endroits à Angers au sein desquels la solidarité et la liberté sont encore une réalité.
Béchu et la préfecture veulent faire le ménage dans leur ville et éradiquer toute alternative et résistance au capitalisme et au conservatisme.
Nous sommes les habitantEs de cette ville, ne les laissons pas faire !
RETROUVONS NOUS TOUTES ET TOUS SAMEDI 9 JANVIER A 16h sur l’Esplanade du Coeur de Maine
Les syndicats CNT du Maine-et-Loire (49), appellent leurs adhérants-es et sympathisants-es à se rassembler vendredi 18 décembre à 17h30 place du ralliement à Angers en soutien aux sans papiers.
Les syndicats CNT du Maine-et-Loire sont toujours contre cette loi qui vise à renforcer la police contre la liberté. La « ré-écriture » de l’article 24 n’est qu’une trompe l’œil pour faire plaisir à « l’aile gauche » d’En Marche et ses alliés du Modem et d’Agir. Nous demandons le retrait de cette loi et le désarmement immédiat de la police.
L’ensemble des syndicats CNT du Maine-et-Loire sont solidaires de l’appel lancé nationalement par les collectifs d’AED. La CNT 49 appel à la grève générale dès le 1er décembre et jusqu’à obtention des revendications.