Posts Tagged ‘education’

A chaque fois qu’une université fusionne en France ou en Bretagne…

mercredi, novembre 5th, 2014

A chaque fois qu’une université fusionne en France ou en Bretagne…
LE MEDEF SACRIFIE UN CHATON SUR L’AUTEL DU GRAND CAPITAL.

PLUS SERIEUSEMENT : LE CONTEXTE Depuis 2007, avec la LRU, a commencé un processus visant à rendre les universités plus « autonomes ». Concrètement, il s’agit de réduire les financements publics des facs, en utilisant diverses méthodes ( fusions et création de « communautés universitaires », suppression de filières jugées non rentables, partenariats public-privé, intrusions de la publicité dans la fac…) qui mettent celles- ci au service d’entreprises privées. La présence dans le conseil d’administration de personnalités extérieures, dont des patrons, est un autre élément de la prise de contrôle de l’université par ces entreprises.
UNE FAC AU SERVICE DES PATRONS La suppression de la filière lettres classiques, le risque de disparition de plusieurs autres, la suppression de filières du SUED, l’ouverture de masters « rentables » à Rennes1, le manque de place dans certains cours, la suppression d’un des seul amphis pouvant accueillir les personnes en fauteuil à Rennes2, le partenariat public-privé qui rend l’université redevable à Orange et Eiffage, la fusion en cours entre les universités (qui, comme toutes les autres jusque ici, se soldera par une baisse de budget, un endettement de l’université et des suppressions de postes), sont autant d’applications de cette logique de rentabilité et de soumission au privé.
LA REPRESSION : UN CHOIX POLITIQUE Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les syndicats qui s’opposent à cette logique subissent une répression. A Rennes2, notre section syndicale a été expulsée de son local par la présidence, qui a aussi fait appel à des vigiles privés pour réprimer des actions militantes, refusé des demandes de salles ou d’activités à des groupes sous prétexte d’une appartenance politique supposée d’extrême gauche et favorisé le fichage de militants. Les propos sexistes ou négationnistes de certains vigiles embauchés par la fac ne semblent quant à eux ne poser aucun problème à la présidence.

signé : faurennes@no-log.org

Rentrée 2014 : le changement… C’est pour quand ?

dimanche, septembre 7th, 2014

Rentrée 2014 : le changement… C’est pour quand ?

Une autre école est possible ! Rencontre-Débat vendredi 18 avril 2014 à 20h

dimanche, avril 13th, 2014

Une autre école est possible ! Rencontre-Débat

Les syndicats de la CNT 49 présentent :
Le vendredi 18 avril 2014 à 20 H à L’Etincelle, 26 rue Maillé
Une autre école est possible!
-Soutien au projet d’Ecole autogérée de Barcelone pour enfants de 1 à 16 ans, située dans le quartier de Sants : Rencontre-Débat avec des représentants catalans.

PRIX LIBRE

Inégalités et discriminations : non aux idées de l’extrême droite à l’école

mercredi, février 5th, 2014

Inégalités et discriminations

Lettre ouverte au Ministre de l’Education

mercredi, février 5th, 2014

Lettre ouverte au Ministre de l’Education

Ils et elles vivent ici, ils et elles étudient ici, ils et elles restent ici !

samedi, octobre 19th, 2013

CNT_Educ
Ils et elles vivent ici, ils et elles étudient ici, ils et elles restent ici !
Touchez pas à nos élèves !

La CNT-FTE salue la mobilisation des lycéennes et des lycéens ainsi que des personnels contre les expulsions d’élèves scolarisé-e-s, en particulier celles et ceux du lycée Jenatzy, en grève depuis plus de dix jours.

Ce mouvement a commencé dès la semaine passée autour de Khatchik, élève au lycée Camille Jenatzy, Paris 18è. Cet élève d’origine arménienne était au centre de rétention depuis plusieurs jours, lorsque ses camarades et profs du lycée ont empêché l’expulsion de celui-ci jeudi 10 octobre. Loin de revenir sur ses projets d’expulsion malgré la solidarité de ses camarades, l’état l’a expulsé samedi 12 octobre. Arrivé en Arménie, Khatchik a été immédiatement emprisonné pour insoumission.
La mobilisation prévue le lundi pour sa libération s’est transformée en une démonstration de colère des lycéens de Jenatzy à la préfecture. Mardi, c’est à l’hôtel de ville de Paris qu’ils se sont adressés. Le mercredi 16 octobre, rejoints par d’autres lycées parisiens, c’est le rectorat qu’ils ont longuement bloqué. Khatchik a été libéré en Arménie, mais il doit être incorporé très prochainement dans l’armée.

La mobilisation continue donc pour le faire revenir. En outre, la révélation dans les médias des conditions de l’expulsion de Leonarda dans le Doubs a semblé rappeler à tous et toutes les basses méthodes que la machine étatique est prête à utiliser pour arriver à ses fins et expulser toujours plus de personnes. Jeudi et aujourd’hui, vendredi 18 octobre, ce sont des milliers de lycéennes et de lycéens qui se sont retrouvé-e-s en manifestation pour s’opposer à ces méthodes fascistes.

Les personnes sans-papiers en France, qu’ils soient élèves, étudiant-e-s ou travailleur-euses, vivent dans des conditions honteuses, sans droits et traqué-e-s par la police, de droite comme « de gauche ». Plus généralement, c’est l’Europe entière, transformée en forteresse, qui les refoule, les laisse crever dans la mer, ou organise leur expulsion.

La CNT-FTE, par ses sections, appelle l’ensemble des personnels à élaborer collectivement toute démarche de solidarité avec cette lutte pour que ces élèves puissent poursuivre leurs études, et plus généralement pour que les chasses aux personnes sans-papiers cessent enfin. Nous rappelons que nous déposons des préavis de grève (téléchargeables sur notre site) chaque jour pour protéger les personnels.

Touchez pas à nos élèves !

Valls, Boucault, socialos : fachos ! (Communiqué publié le 13 octobre 2013)

Le préfet de Paris, Boucault, suivant les directives du sinistre Valls, a décidé de s’acharner sur un élève « sans-papiers » du lycée Camille Jenatzy Paris 18è, en l’expulsant en Arménie samedi 12 octobre 2013. Jeune homme de 19 ans, Khatchik avait le tort d’être devenu récemment majeur et avait donc « vocation à retourner dans son pays ». La mobilisation de ses camarades et de ses profs avait conduit à l’échec de la première tentative d’expulsion jeudi 10 octobre. Mais cette fois, pour ne pas faire face à une nouvelle manifestation, les flics l’ont mis dans l’avion un samedi, sans qu’il puisse repasser au tribunal. Nous ne savons pas ce que Khatchik va devenir maintenant. N’ayant pas été recensé pour son service militaire, il risque l’incorporation directe ou la prison pour insoumission.
La fédération des travailleurs et travailleuses de l’éducation de la CNT s’insurge contre ces méthodes inqualifiables et appelle tou-te-s les personnels de l’éducation à se mettre en grève lundi 14 octobre afin de se rendre au lycée Camille Jenatzy à 7h45 au 6 rue Charles Hermite, porte d’Aubervilliers, 18è, pour organiser les actions de protestation.

Écrivez, faxez, envoyez des mels au Préfet de Police de Paris, pour vous indigner exiger la libération immédiate de Khatchik. Mel : prefpol.dpg-etrangers-secretariat interieur.gouv.fr fax : 01 53 71 67 23 et 01 53 71 67 32 Exemple de courrier : Je viens d’apprendre que Khatchik Khachatryan, lycéen à Paris est en rétention administrative. Je trouve cette situation intolérable. Nous ne comprenons pourquoi menacer ce jeune, qui a sa famille, sa scolarité et sa vie ici, d’expulsion. De plus cette expulsion signifierait très certainement pour lui la prison à son arrivée en Arménie. Est-ce l’application de la politique de priorité à la jeunesse qui vous fait agir ainsi ? En tant que citoyen, j’exige la libération de Khatchit et le réexamen de sa situation.

Dans l’Education Nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place

samedi, octobre 19th, 2013

Dans l’Education Nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place
Le samedi 12 octobre, le Front national a lancé son « Collectif Racine » censé matérialiser le ralliement d’enseignant-es au parti d’extrême droite. En fait de ralliement, ils ne sont tout au plus que quelques dizaines… pour près d’un million de personnels enseignant-es et d’éducation.
Nous affirmons que les valeurs défendues par l’extrême droite sont contraires à celles au nom desquelles nous agissons au quotidien.
Syndicalistes, nous luttons pour l’égalité des droits et une société débarrassée de toute discrimination : l’extrême droite est notre pire ennemie. Pour nous une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous.
Enseignant-es et personnels d’éducation, nous accompagnons nos élèves dans la découverte et l’apprentissage des valeurs de tolérance, de respect, d’égalité et de solidarité, pour qu’ils deviennent des individus libres. Nous les mettons en garde contre les régimes dictatoriaux et autoritaires que nos sociétés ont pu connaître par le passé.
Aujourd’hui la « lepénisation des esprits » a fait des ravages et ce n’est pas en s’attaquant aux Roms comme le fait Valls qu’on y mettra un coup d’arrêt. À ce titre, nous luttons contre toutes les politiques de discrimination, d’où qu’elles viennent.
Nous rejetons viscéralement les « idées » du FN : racisme, homophobie, ultra-libéralisme, retour des femmes au foyer, anti-syndicalisme et politique sécuritaire… C’est en nous mobilisant contre toutes les régressions de nos droits sociaux et démocratiques et pour des alternatives sociales que nous mettrons un coup d’arrêt à la menace fasciste.
Nous appelons les personnels de l’éducation à la plus grande vigilance antifasciste et antiraciste, à rejeter et dénoncer toute action ou initiative du « Collectif Racine » et à se mobiliser contre les idées d’extrême droite et les structures et partis qui lui sont liés.

Fédération SUD éducation, Fédération des Travailleurs de l’Education CNT, CNT-SO, le vendredi 11 octobre 2013

27 oct 2012 Cycle d’Education Populaire CNT 49

lundi, octobre 22nd, 2012

Les syndicats de la Confédération Nationale du Travail de Maine et Loire 49, proposent un cycle d’Education Populaire.
La première séance aura lieu le 27 octobre 2012 à 20h30, aux « Nuits Bleues » 21 rue Maillé 49100 Angers, et aura pour thème « L’Enfermement ».
Cette séance, comportera une lecture du texte d’Oscar Wilde « La ballade de la geôle de Reading » agrémentée d’une vidéo projection.
Une présentation des différents thèmes abordés au cours des prochains rendez-vous de ce cycle sera faite.

Un Troisième tour social pour l’éducation !

lundi, septembre 10th, 2012

Ni charter de droite, ni charter de gauche! Marchons toutes et tous ensemble pour les droits des migrant-e-s!

mercredi, juin 6th, 2012

Depuis sa recréation en 2011, le RUSF d’Angers entretient une mobilisation constante contre les expulsions d’étudiant-e-s étrangers/ères mais aussi d’élèves inscrits dans les établissements scolaires angevins. Par son soutien quotidien auprès des étudiant-e-s étrangers/ères, le RUSF a assisté aux dégâts provoqués par l’application des lois racistes et xénophobes à l’Université, lois de plus en plus dures et répressives.

La course aux chiffres a fait des étudiant-e-s étrangers/ères du pain béni pour la préfecture, qui peut enregistrer la moindre défaillance, le moindre échec aux examens comme un prétexte pour expulser. Désormais, avoir des difficultés à l’université lorsqu’on est étranger est devenu un crime. En septembre 2011, le gouvernement fait paraitre un décret réclamant aux étudiant-e-s étrangers/ères de justifier au moins 615€ par mois comme ressources pour prétendre à un titre de séjour (770€ pour les masters). Le RUSF ne peut que constater les effets d’un tel décret aujourd’hui, alors que commencent à arriver les étudiant-e-s qui n’ont pas les moyens de payer : quand la sélection sociale rejoint la préférence nationale… La circulaire Guéant est venue couronner l’arsenal répressif, s’en prenant cette fois aux étudiant-e-s diplômé-e-s, qui ne pouvaient désormais plus exercer un emploi après avoir obtenu leur diplôme à l’université. Résulats :  Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) poour les uns, licenciements pour les autres, dossiers bloqués en préfectures pour les plus « chanceux ».

Même si le RUSF agit principalement au sein du milieu qui est le sien (scolaire et universitaire), il est bien conscient que c’est l’ensemble des migrant-e-s qui ont subi de plein fouet ces politiques dictées par un racisme d’Etat écoeurant. C’est pourquoi le RUSF ne peut cantonner ses revendications au seul monde universitaire. Les quotas d’expulsions n’ont pas touchés que les étudiant-e-s; la loi Besson s’est attaquée aux étrangers/ères malades; et on ne connait que trop bien le sort réservé aux demandeurs/euses d’asile sur notre territoire (notamment à Angers), sans parler du harcèlement policier ou de l’accueil en préfecture!

En pariant sur les mobilisations collectives et l’institution d’un rapport de force avec la préfecture , le RUSF a mis un grain de sable dans la machine à expulser. Mais aujourd’hui, il est temps de passer de luttes défensives à des combats offensifs! Trop de dossiers d’étudiant-e-s ou de lycéen-ne-s sont aujourd’hui sans réponses! Après la défaite de Sarkozy, on nous a assuré du changement. Le RUSF réclame donc un changement immédiat concernant la politique à l’égard des étrangers/ères ! Il réaffirme son soutien à l’ensemble des migrant-e-s, en situation régulière ou non.

Il est temps de nous  faire entendre par une manifestation massive dans les rues d’Angers, de faire avancer nos revendications concernant les étrangers/ères, et de réclamer un réexamen de tous les cas que nous défendons actuellement!  Sur Angers, nombreux/ses sont ceux/celles qui sont encore sous la menace d’une OQTF, parce qu’ils/elles n’ont pas l’argent réclamé par la préfecture, ou parce qu’ils/elles ont fait une erreur de parcours ou ont eu le malheur de redoubler; ce qui arrive à n’importe quel étudiant-e, français comme étranger! Le combat pour la régularisation de Boris et de toute sa famille sera également au coeur de notre manifestation! Jeune majeur inscrit au lycée Henri Dunant, Boris risque d’être expulsé à partir des vacances d’été, tandis que ses parents ne disposent que de titres de séjours précaires! Nous réclamons la régularisation immédiate de Boris, afin qu’il puisse finir sereinement son cursus scolaire et vivre auprès de sa famille en France!

Le RUSF appelle donc à manifester le samedi 9 juin à 16h (Place du Ralliement).
Cette manifestation, sonore et festive, sera suivie d’un pique-nique solidaire et militant à partir de 18h30 devant la préfecture !

  • Une carte d’étudiant-e = une carte de séjour
  • Régularisation de tous les sans-papiers
  • Contre toutes les expulsions (moratoire immédiat)
  • Fermeture des centres de rétention
  • Suppression du CESEDA et de toutes les lois racistes
  • Abrogation du décret sur les ressources, contre toutes les taxes et autres rackets ministériels concernant l’entrée et le séjour des étrangers/ères
  • Liberté de circulation et d’installation