Posts Tagged ‘Grève’

Non à la loi travail ! Grève et manifestations le 15 septembre 2016

dimanche, septembre 11th, 2016

15 septembre 2016 : Grève inter professionnelle public privé pour l’abrogation de la loi travail !

Rendez vous dans le Maine et Loire :
Angers : 10h30 Place du Ralliement
Cholet : 10h30 Place Travot
Saumur : 10h30 Place Billange
Segré : 10h30 Place du Port

La manif syndicale contre la loi «Travaille !» est interdite, jeudi 23 juin à Paris une première depuis 1962 et le préfet Papon.

mercredi, juin 22nd, 2016

Mercredi 22 Juin

10h00 La manif syndicale contre la loi « Travaille ! » est interdite, une première depuis 1962 et le préfet Papon.

Le droit de manifester directement remis en cause par l’État
communiqué de la CNT Region Parisienne

Contrairement à ce qui se dit en boucle dans les grands médias, lors de la manifestation du 14 juin contre la loi travail, la violence n’est pas venue des manifestants mais bien de la police, sur ordre du gouvernement.

Une violence policière aveugle, sans précédent, s’est déchaînée tout au long au du parcours de la manifestation. Dès le départ, le cortège de tête, avec des personnes de tous âges et de toute appartenance syndicale, est chargé de toutes parts. Les policiers tapent en priorité sur la tête, provoquant des blessures au crâne. De nombreuses personnes tombent sous les coups. La police n’hésite pas à lancer des grenades de désencerclement directement sur les manifestants, tout en les gazant. Plusieurs personnes tombent, touchées au cou, aux cuisses, entre les jambes. L’une d’elles a été blessée au dos, et se trouve aujourd’hui dans un état grave. En parallèle, un camion à eau fait son entrée et asperge les manifestants. Des lignes de CRS coupent le cortège en plusieurs morceaux et nassent 5000 personnes.

À 300 mètres de l’arrivée aux Invalides, notre cortège syndical est bloqué par les CRS, nous empêchant d’arriver au bout du parcours. Nous demandons à passer, calmement et sans violence, et là, sans aucune raison et sans sommation, notre cortège se fait violemment attaquer et charger par les policiers.

Nous prenons des coups, à la tête, au visage, sur les épaules. Les policiers visent le haut du corps avec une violence inouïe. Notre cortège est chargé, gazé, nous recevons directement au visage du gel vomitif et prégnant. Puis les policiers nous lancent dessus en pluie, et non au sol, des grenades de désencerclement. Certaines touchent notre camionnette, qui manque de prendre feu. Une personne de notre cortège est touchée à l’entrejambe, profondément brûlée. Nous l’évacuons sous les gaz et les tirs de grenade. Notre cortège est ensuite de nouveau violemment chargé et se retrouve scindé en plusieurs morceaux. Nous nous voyons contraints, face à une telle violence, d’arrêter la manifestation. Nos militants sont dispersés sur différentes rues, notre banderole et quelques camarades pris en étau dans une rue adjacente. Il nous faudra une bonne heure pour parvenir à nous regrouper et quitter les lieux. Les cortèges syndicaux qui suivaient ont subi le même sort.

Nous avons été directement témoins d’une violence policière injustifiée portée directement à l’encontre des syndicats, qui défilaient dans le calme. Les policiers qui nous ont attaqué n’ont respecté aucune règle du prétendu code de déontologie de la police, aucune règle quant à l’utilisation des gaz et des tirs de grenade de désencerclement. Les grenades étaient jetées en l’air, les coups portés à la tête, les gaz directement projetés au visage.

L’objectif du gouvernement est clair : terroriser les manifestants et bloquer la manifestation. Le 15 juin, Manuel Valls demande à la CGT de « ne plus organiser ce type de manifestation sur Paris ». Une menace directe visant à interdire les manifestations.

Non content de faire passer une loi qui détruit les droits des travailleurs, le gouvernement, à la botte du patronat, veut empêcher les travailleurs d’exercer leur droit de manifester.

Le Premier ministre souligne l’« absence de contrôle » des syndicats pendant les manifestations.

Nous dénonçons l’« absence de contrôle » de l’État et les violences policières qui se déchaînent sur les manifestants et sur les syndicats. Les « casseurs » ne sont qu’un prétexte pour cet État prétendument « démocratique » de museler le mouvement social par la terreur.

Attaquer des travailleurs, attaquer des syndicats est un aveu de faiblesse du gouvernement : quand les mots ne suffisent plus pour convaincre, alors on utilise la violence et la répression.

Nous étions très nombreux lors de cette manifestation, plus d’un million, et la majorité des gens sont contre la loi travail. L’État pointe du doigt les « casseurs » et les syndicalistes pour masquer l’ampleur du mouvement et pour tenter de l’écraser par une violence aveugle.

Mais nous ne lâcherons rien ! Plus que jamais, nous sommes déterminés à combattre la loi travail et son monde ! Nous continuerons d’appeler à la grève, d’appeler aux manifestations et ne nous laisserons en aucun cas intimider !
Retrait de la loi travail ! Grève générale !

Toutes et tous en grève et dans la rue le 28 avril contre la loi Travail !

vendredi, avril 22nd, 2016

Manifestation à Angers 10h30 place Leclerc
Cholet, place Travot à 10 h 30
Saumur, entre les 2 ponts av. du Gal de Gaulle à 10 h 30
Segré, à partir de la bourse du travail à 10 h 30

ENCORE ET TOUJOURS POUR LE RETRAIT
DE LA LOI TRAVAIL

Video de nos camarades CNT-secteur video

un recul social sans précédent
à coups de répressions dans le monde du travail et dans la rue

Après la droite , la gauche aussi : c’est tout pour les patrons !  

L’ensemble des forces sociales doit prendre acte que ce gouvernement, comme les précédents, ne sert que les intérêts du patronat. Les changements ne viendront que de notre engagement social.
Restons fermes sur le retrait sans autre négociation.
Il appartient à toutes et tous de développer des moyens qui nous permettent de n’être ni déçus ni trahis.
Parce que les intérêts de la jeunesse d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux des salariés et précaires, la jonction entre toutes et tous, quelles que soient les générations, doit s’opérer solidairement.
Parce que le mouvement des travailleurs doit être conduit par les travailleurs eux-mêmes, il faut promouvoir des assemblées sur les lieux de travail et dans les quartiers ouvertes à toutes et à tous.
Parce qu’il est indispensable de déterminer conjointement avec les forces sociales en lutte les actions à réaliser localement.
Cette mobilisation dans nos lieux de travail et nos lieux de vie devant permettre que les décisions au niveau national soient prises avec la base du mouvement et non au sommet.

La CNT, qui fonctionne sans dirigeants ni permanents salariés mais avec des syndiqués impliqués, appelle les travailleurs à prendre le chemin des Bourses du travail, des syndicats, des assemblées, d’y prendre la parole et d’y décider de passer à l’action pour faire barrage au Medef et à son gouvernement.
Et ne le craignons pas, il faudra continuer de se battre.
Déjà de nouveaux mauvais coups se préparent contre les chômeurs et les retraités.

Toutes et tous ensemble, continuons le combat !
Ne nous lamentons pas, organisons-nous !

toutes et tous en grève le 28 avril
et ON CONTINUE LE 1er MAI !!!!

Loi travail : le 31 mars, c’est grève générale ! Ni leurs manipulations ni la répression ne feront taire la mobilisation !

lundi, mars 28th, 2016

Manifestation le 31 Mars, Angers , 10h30 Place Leclerc

Communiqué de la CNT du 28 mars 2016

Loi travail : le 31 mars, c’est grève générale ! Ni leurs manipulations ni la répression ne feront taire la mobilisation !

Suite au conseil des ministres du jeudi 24 mars, lors duquel le projet de loi Travail (dit loi El Khomri) a été présenté, la Confédération Nationale du Travail réaffirme que l’heure est à la mobilisation et à l’amplification de la protestation pour en obtenir le retrait total et définitif.

En effet, bien que le gouvernement ait rendu une copie légèrement remaniée lui permettant d’acheter la paix sociale avec certaines organisations syndicales qui semblent privilégier leur relation avec le PS – et sans doute la manne financière que représentent pour elles les dossiers prud’homaux – plutôt que l’avenir des travailleurs et des travailleuses, nous ne sommes pas dupes : la loi Travail reste bien la plus régressive de l’histoire en matière de droit du travail.

Les principales revendications patronales y ont toujours toute leur place, notamment en termes d’extension du temps de travail, de rémunération des heures supplémentaires, mais aussi de renversement de la hiérarchie des normes qui entraînerait la destruction de toute protection collective des travailleurs et des travailleuses au bénéfice d’un rapport de force direct entre le patronat et les salarié.e.s de chaque entreprise. Et que dire de la « garantie jeune », d’ailleurs évoquée de longue date, et qui, en octroyant à une petite partie de la jeunesse un revenu mensuel de 400 euros, illustre la déconnexion totale des dirigeants politiques avec la situation sociale vécue par toutes et tous et résonne comme une insulte faite à la mobilisation de la jeunesse.

Face à la détermination du gouvernement à détruire définitivement tous les acquis sociaux, la CNT se réjouit du développement grandissant du mouvement social contre le projet de loi Travail. Après le succès de la journée de grève du 9 mars 2016, les journées d’action des 17 et 24 mars ont illustré la détermination des étudiant.e.s et lycéen.ne.s à faire converger la lutte avec les salarié.e.s de tous les secteurs.

La CNT dénonce par ailleurs la répression policière et judiciaire généralisée qu’ont essuyée les manifestant.e.s ces dernières semaines à travers toute la France (Nantes, Metz, Paris, Lyon, Strasbourg, Rennes). Ces violences ne font que confirmer l’autoritarisme d’un pouvoir aux abois comme l’ont notamment montré les images de policiers frappant un lycéen de 15 ans. Nous exigeons l’abandon de toutes les poursuites engagées à travers le pays à l’encontre des manifestant.e.s interpellé.e.s dans le cadre de ce mouvement social.

Parce que ni les manipulations médiatiques ni les matraques du gouvernement ne nous ferons renoncer à défendre notre droit du travail, la CNT appelle toutes et tous à une mobilisation massive dans la grève interprofessionnelle du jeudi 31 mars que nous ne considérons pas comme une finalité, mais comme une nouvelle étape de la construction d’un mouvement reconductible jusqu’à l’abandon du projet de loi Travail. Au delà des simagrées du gouvernement, du patronat et de certaines bureaucraties syndicales, nous le réaffirmons : c’est bien la solidarité interprofessionnelle et l’autogestion de la lutte au travers d’assemblées générales souveraines qui permettront à la classe populaire d’obtenir satisfaction sur ses revendications. Salarié.e.s du privé et du public, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, chômeurs et chômeuses, retraité.e.s : face à l’austérité, face à la destruction des acquis sociaux et du droit du travail, c’est maintenant ou jamais qu’il nous faut y aller !

La C.N.T.

24 Mars, manif contre la loi travail 10h30 Place du ralliement, Angers

mercredi, mars 23rd, 2016

24 Mars, manif contre la loi travail 10h30 Place du ralliement, Angers

Clip confédéral de la CNT contre le projet de loi El Khomri (« Loi Travail »)

dimanche, mars 6th, 2016

[jwplayer mediaid= »555″]

En plus de ce clip vidéo, la CNT a réalisé deux tracts confédéraux contre le projet de loi El Khomri (« Loi Travail »). L’un est un argumentaire de 4 pages, l’autre en est une version synthétisée de 2 pages. Bien entendu, en cas de modifications apportées les jours prochains au texte du projet de loi, ces deux documents seront actualisés.

En termes de mobilisation, l’heure est à la démocratie directe et à la convergence des luttes. La CNT appelle toutes et tous à se mobiliser massivement, à soutenir les diverses initiatives qui émergent (telles que celles des 9 et 31 mars prochains) et à préparer les conditions d’une grève générale reconductible.
Cliquer ici pour télécharger une notice d’information sur le droit de grève

Le 8 octobre 2015 : En grève pour qu’ça chauffe !!!

dimanche, octobre 4th, 2015

Rdv à Angers 10h30 Place du Ralliement !

Lire le communiqué de la CNT ! :
com 8_10-2015 def.

En grève pour qu’ça chauffe !!!
Au vu de la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd’hui le monde du travail, la CNT participera à la journée nationale d’action et de grève du 8 octobre 2015, aux côtés des bases militantes et des structures mobilisées ce jour là.
En effet, les raisons de la colère sont de plus en plus nombreuses. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l’ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales jamais égalées depuis des décennies (destruction des prud’hommes, restriction du droit syndical,
destruction du droit du travail et de la protection sociale…) , le gouvernement PS affiche des positions de plus en plus va-t-en guerre, attaquant et divisant frontalement les classes populaires au bénéfice d’un capitalisme libéral sans limite. Comment comprendre son odieuse manipulation des réfugiés de tout pays, qui de part les conflits que la France et ses alliés initient et multiplient à travers le monde, sont de plus en plus nombreux, fuyant ainsi guerre, famine et misère ?
C’est la politique austéritaire pour les classes populaires et l’abondance pour les militaires !
Le discrédit des ripoublicains, parti de droite remplis d’escrocs, de corrompus et de racistes notoires légitimant ses propos, favorise l’extrême droite qui profite du climat délétère crée par la précarité
qui se généralise à toutes les couches de la société : les bas salaires, le chômage, les pressions et répressions quotidiennes, l’abandon des luttes par les organisations syndicales réformistes, lui offre
aujourd’hui les conditions d’une percée électorale .
Nous vivons en ce moment même une des périodes de l’Histoire les plus troubles que l’Humanité ait connue. La concentration des médias et moyens de communications aux mains des Capitalistes tend à faire croire, par la répétition permanente et tout azimut de leur discours, de
l’inéluctabilité des événements et du consentement de la population à la politique libérale et sécuritaire qui nous est imposée . Car c’est bien la gourmandise insatiable des dirigeants politiques, des Rothschild, Bouyges, Dassault, Lagardère, Areva, Total, Renault, PSA et consorts qui, main dans la main avec leurs amis de la Troïka (Union Européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) et de l’OTAN, menacent la sécurité du monde et oppressent les travailleurs et travailleuses par delà
les frontières.
Ce sont eux les responsables de la misère, qu’elle soit Grecque, Espagnole, Syrienne ou celle que nous vivons toutes et tous ici au quotidien.
Ce sont eux qui imposent la réduction des postes dans les Hôpitaux, dans l’Éducation, la destruction de l’action sociale, la privatisation des services publics et qui réduisent les dotations budgétaires des collectivités territoriales ou encore de la culture.
Ce sont eux qui donnent des chèques au patronat tel le Crédit Impôt Compétitivité Emploi, l’Accord National Interprofessionnel ou encore des allègements de cotisations sociales toujours plus importants ; baissant ainsi mécaniquement nos salaires socialisés, affaiblissant les caisses de
retraites, de sécurité sociale et de chômage gagnés de haute lutte suite à la seconde guerre mondiale, la résistance et la libération.
Ce sont eux qui permettent les fermetures d’usines, détruisent les conditions de travail au nom de la flexibilité et de la libéralisation du travail, cassent le code du travail, refusent d’embaucher et
d’augmenter les salaires, attaquent ou achètent le syndicalisme .
Parce que l’heure est grave, la Confédération nationale du Travail soutiendra toutes les initiatives de ses syndicats à l’occasion de la journée du 8 octobre, pour construire avec tous les travailleurs dans les assemblées générales et les manifestations, la victoire sur nos
revendications de classe et pour, si ce n’est changer le monde tout de suite, reprendre le chemin de l’espoir, de la solidarité et de la lutte.
Finalement, la CNT invite toutes celles et ceux qui ont conscience qu’il est temps de ne plus céder un pouce de terrain aux patrons, politicards et fachos, à amplifier les luttes actuelles et à construire avec nous celles de demain. Car la lutte des classes n’appartient pas aux syndicalistes vendus, permanents et bureaucrates, mais bien aux travailleurs et travailleuses qui oeuvrent pour la Grève Générale reconductible.

Toutes et tous en grève le 8 octobre !
La C.N.T.

Le 9 avril, toutes et tous en grève et manifestations Face à l’austérité et à la loi des patrons !

dimanche, mars 29th, 2015

Face à l’austérité et à la loi des patrons !
Le 9 avril, toutes et tous en grève et manifestations

Le 9 avril 2015, la CNT participera à la journée de grève et de manifestations initiée par les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires. Loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d’hôpitaux, de classes, d’usines, réforme de l’assurance chômage, stagnation des salaires… partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays. La CNT assiste avec satisfaction à la multiplication des initiatives locales, le plus souvent unitaires – et ce malgré les bureaucrates patentés – favorisant l’émergence d’une nouvelle dynamique d’espoirs et de luttes sociales qu’il nous faut faire converger dans la rue le 9 avril.
Dans le même temps, nous assistons à une accentuation des politiques répressives à l’endroit des travailleurs et travailleuses et de tou-te-s ceux et celles qui s’opposent aux politiques anti sociales ou anti écologiques : licenciements pour fautes par ci par là, avertissements, convocations et mises à pied se multiplient…. Suite au décès de Rémi Fraisse en octobre dernier, l’État s’est permis de laisser intervenir des milices sur la ZAD de Sivens… oui des milices ! Dans le même ordre d’idée, le terrorisme permet au gouvernement de détourner l’attention des enjeux sociaux afin de mieux faire passer ses réformes et ses lois sécuritaires !

Pour la CNT, plus que jamais, l’heure est à une riposte d’ampleur, notamment face à une loi Macron qui vise à détruire tous les droits et acquis des travailleur.se.s – travail du dimanche, de nuit, prud’hommes, contrat de travail, CHSCT, délit d’entraves patronaux, code du travail – et qui, couplée avec la future loi sur les Instances Représentatives du Personnel, la réforme de l’Inspection du Travail, et la probable remise en cause des 35 heures nous permet d’affirmer sans détour que ce gouvernement de sociaux traîtres aura bien manœuvré en faveur des intérêts du grand Capital. De plus les patrons attendent avec impatience cette loi qui leur permettra d’user du « fait du prince » sans entraves : l’ambiance au travail que tout un chacun connaît, les fermetures de sites et les licenciements collectifs sont là pour nous le rappeler. Tous ces facteurs créent ainsi le terreau qui renforce quotidiennement l’extrême droite.
C’est pourquoi la CNT et ses syndicats ont décidé de mettre toutes leurs forces dans la bataille à venir. Partout, nous populariserons nos analyses et critiques de la situation et notamment des conséquences désastreuses de la Loi Macron et des politiques d’austérité pour les classes populaires. Partout nous développerons les perspectives de luttes et soutiendrons les actions mises en œuvre par les travailleur.se.s afin de faire du 9 avril un point d’appui à la construction d’une grève interprofessionnelle et reconductible : une grève générale que nous appelons de nos vœux afin de renverser le rapport de force et de construire l’alternative anticapitaliste, internationaliste et autogestionnaire.

Enfin, le 9 avril, alors que certaines bureaucraties syndicales semblent privilégier une manifestation centralisée, excluant ainsi l’immense majorité des travailleur.se.s en lutte et les désarmant en affaiblissant leurs capacités de grève, la CNT invite toutes et tous à faire converger les revendications des différents secteurs et à participer massivement aux initiatives prises localement, afin de faire échec à la loi Macron, aux politiques d’austérité et à la précarité, pour défendre nos droits, nos acquis et nos libertés !

La CNT

Pour en savoir plus :
2_pages_CNT_loi_macron_greve_9avril2015

4_pages_CNT_loi_macron

Réorganisation à La poste de Seiches sur le Loir(49)

mercredi, mai 28th, 2014

Réorganisation à la poste de Seiches sur le Loir (49) : désorganisation totale !

De 2012 jusqu’à cette nouvelle réorganisation, dans ce bureau, il y a eu suppression de 8 emplois et des conditions de travail qui se dégradent, avec des tournées qui n’en finissent plus…. Cette situation se retrouve sur l’ensemble des centres de distribution du courrier.
Face à cette casse du service public postal, et de la destruction de l’emploi, des préavis ont été déposés par le syndicat FO-COM49 avec le soutien de la CNT-PTT 49 pour les vendredi 30 et samedi 31 Mai 2014.

toutes et tous en grève le 18 mars !

lundi, mars 10th, 2014

GREVE NATIONALE UNITAIRE LE 18 MARS 2014
CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITE POUR LA SECURITE SOCIALE ET LES SERVICES PUBLICS, POUR L’EMPLOI ET L’AUGMENTATION DES SALAIRES

Notre responsabilité c’est la riposte sociale : toutes et tous en grève le 18 mars !
RDV
À Angers : 10h30 Place Leclerc
À Cholet : 10h30 place Travot
À Saumur, 10h30, place Bilange
À Segré, 11h30, place de la république.

[jwplayer mediaid= »391″]

Depuis mai 2012 et l’accession au pouvoir de François Hollande, les mauvaises nouvelles pour les classes populaires ne cessent de s’accumuler : allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour les retraites, hausses des impôts et de la TVA, destruction des services publics, trahisons tout azimut et amplification des plans sociaux. Le chômage et la précarité explosent, les salaires sont au plus bas.

Dans le même temps, les profits du CAC 40 ont progressé de près de 35% sur la même période. Mais cela ne suffit pas à la voracité d’un patronat en pleine lune de miel avec cette majorité de « gauche de droite » : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, Pacte de Responsabilité, réforme Unédic stigmatisant les chômeurs du régime général comme des annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle et de l’audiovisuel).
Les sacros saints dogmes de la compétitivité, de la baisse du « coût du travail » et de la compétitivité amènent à toujours plus de misère d’exploitation. Le capitalisme se gave, les pauvres souffrent !

Mais dans le pays, des millions d’hommes et de femmes ne baissent pas pour autant la tête, se battant pieds à pieds dans les entreprises et les quartiers afin de défendre nos intérêts de classes, nos emplois, nos conditions de vie et nos droits. Ils et elles essaient au quotidien de faire reculer un patronat tout répressif, qui multiplie les mises à pieds, les entretiens préalables, les licenciements… Bref, la pression et la tension montent dans tous le pays. Il est temps pour les classes populaires de réagir.
Le 18 mars, l’intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s’accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d’appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l’émergence d’un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d’Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d’actions directes permettant l’amplification du combat social.

Pour exiger des hausses de salaires, l’amélioration de nos conditions de travail et de vie, la fin de la répression sociale, le retrait du Pacte de Compétitivité et du CICE (qui représentent près de 60 milliards d’euros de cadeaux au patronat sous forme de baisse des cotisations sociales, et donc autant de manque à gagner dans les caisses de la sécurité sociale et de l’assurance chômage), la CNT appelle toutes et tous à se mettre massivement en grève le mardi 18 mars, à participer aux manifestations qui se dérouleront à travers tout le pays, et à initier toute dynamique permettant la convergence interprofessionnelle et la reconduction du mouvement là où les conditions le permettront.

Contre le capital, le gouvernement et ses politiques libérale construisons la grève générale
Toutes et tous dans la rue le 18 mars !

Retrait du Pacte de Responsabilité et du Crédit Impôt Compétitivité Emplois ;
Smic à 1500 € nets avec échelle mobile des salaires ;
Amnistie sociale, civile et pénale ;

Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
Rétablissement du droit à l’allocation chômage en cas de démission ;
Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;
Autogestion des caisses de solidarités (sécurité sociale, Unédic etc.)par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat).