Une nouvelle fois, la loi du marché prend le pas sur le service aux populations. Un service public n’a pas vocation à être rentable, mais doit permettre aux habitantes, habitants, des quartiers populaire, des campagnes de se déplacer librement. En pleine « crise, des Gilets Jaunes » ou l’une des revendications principales est « Plus de service public » dans les campagnes, dans les banlieues, le conseil régional des Pays de la Loire et la direction de la SNCF (et donc le gouvernement) répondent par une fermeture annoncée de dix gares.
En plus des emplois qui disparaîtront, c’est aussi un moyen pour les plus faibles de pouvoir se rendre où ils/elles souhaitent, ou tout simplement aller travailler. C’est encore une fois le tout voiture qui est aussi plébiscitée par les pouvoirs publics qui non d’ailleurs plus rien de public, mais son assujettie au capital et à la rentabilité.
La mascarade du grand débat ne masquera pas la poursuite des privatisations, des destructions d’emplois, de la paupérisation de la population, des barrières entre Métropoles et le reste du pays (Banlieus, Campagnes/Périphéries, DOM-TOM).
La CNT 49 soutien, les usagères et usagers, les cheminotes et cheminots dans leurs luttes contre ces fermetures.