Une nouvelle fois, la loi du marché prend le pas sur le service aux populations. Un service public n’a pas vocation à être rentable, mais doit permettre aux habitantes, habitants, des quartiers populaire, des campagnes de se déplacer librement. En pleine « crise, des Gilets Jaunes » ou l’une des revendications principales est « Plus de service public » dans les campagnes, dans les banlieues, le conseil régional des Pays de la Loire et la direction de la SNCF (et donc le gouvernement) répondent par une fermeture annoncée de dix gares.
En plus des emplois qui disparaîtront, c’est aussi un moyen pour les plus faibles de pouvoir se rendre où ils/elles souhaitent, ou tout simplement aller travailler. C’est encore une fois le tout voiture qui est aussi plébiscitée par les pouvoirs publics qui non d’ailleurs plus rien de public, mais son assujettie au capital et à la rentabilité.
La mascarade du grand débat ne masquera pas la poursuite des privatisations, des destructions d’emplois, de la paupérisation de la population, des barrières entre Métropoles et le reste du pays (Banlieus, Campagnes/Périphéries, DOM-TOM).
La CNT 49 soutien, les usagères et usagers, les cheminotes et cheminots dans leurs luttes contre ces fermetures.
La CNT s’inscrit dans cet appel unitaire et appelle à rejoindre la marche des Solidarités du 16 mars :
Nous serons dans la rue à Paris et ailleurs en France comme dans les autres capitales européennes. A l’appel des familles de victimes des violences policières, des collectifs de sans-papiers, des résidentEs des foyers, des collectifs et associations de l’immigration et des quartiers. Parce que la riposte est dans la solidarité et la solidarité dans la riposte.
La CNT s’inscrit dans cet appel unitaire et appelle à rejoindre la marche des Solidarités du 16 mars :
Contre le racisme d’Etat et les violences policières
Ensemble face à l’Oppression et la Répression
Riposte populaire !
Nous, familles des victimes tuées, violées, mutilées, blessées par la police ;
Nous, migrant.e-s chassé.e-s, torturé.e-s, traumatisé.e-s, persécuté.e-s par l’Etat et le système des frontières ;
Nous, habitant.e-s des quartiers populaires harcelé.e-s et
humilié.e-s au quotidien par les forces de police et ciblé-e-s par le
racisme d’Etat ;
Soutenu.e-s par des collectifs, des associations, des syndicats et des partis politiques ;
Nous marcherons ensemble, contre le racisme d’état et les violences policières Samedi 16 mars 2019.
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement
exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à
toute la société,
Dans un contexte d’état d’urgence constitutionnalisé où nos libertés
reculent et les violences d’Etat gagnent du terrain contre l’ensemble de
la population, avec notamment depuis le 17 novembre plus de 1000
condamnations, près de 3000 blessé.e-s, dont une centaine gravement, et
plus de 20 mutilé.e-s et 1 morte Mme Zineb Redouane,
Dans un contexte où le racisme progresse,
Nous protesterons, contre la logique du capitalisme qui divise pour
mieux régner et briser le tissu social, contre l’apologie de la haine de
l’autre, contre le délit de solidarité, contre toutes les formes de
discriminations qui privent leurs victimes de leurs droits à l’embauche,
au logement, à la santé, à l’éducation.
Nous protesterons contre l’impunité policière et pour la mémoire de
celles et ceux morts sous les coups des violences policières.
Nous manifesterons pour le droit d’exister et de protester, pour le
droit d’être ce que nous sommes et pour le droit d’exprimer publiquement
nos opinions politiques.
Nous manifesterons pour construire une société égalitaire fondée sur la justice, la vérité et la dignité de chacun.e.
Ensemble, pour exiger un autre modèle de société :
Vérité et Justice pour toutes les victimes de violences policières et du système des frontières
Interdiction de la Clé d’étranglement, du Pliage et du Plaquage ventral (Techniques d’immobilisation mortelles utilisées par la police) et des contrôles au faciès
Retrait des LBD, des Flashball, de tous les types de grenades et du pistolet à impulsion électrique
Régularisation de tous les sans-papiers et abrogation de la loi asile-immigration
Liberté de circulation et d’installation et fermeture des centres de rétention
Abrogation de toutes les lois xénophobes et racistes
Égalité des droits dans l’accès au logement avec ou sans papiers, l’emploi, la retraite, la formation et la santé
Droit des résidents des foyers à un logement décent et stable, qu’il soit individuel ou collectif
Droit à la vie privée, droit d’héberger, droit de maintenir ses pratiques culturelles de solidarité et d’entraide dans les foyers.
Malgré les lois, les discours et les promesses, le sexisme, le patriarcat sont toujours les normes dominantes en 2019 en France. Selon les départements, les postes occupés, les femmes sont payées de 9% à 25 % de moins en moyenne.
216 000 femmes sont victimes chaque année de violences conjugales
(physiques ou sexuelles). Cette violence tue une femme tous les trois
jours. Et toutes les 7 minutes, 1 femme est violée en France.
La violence faites aux femmes c’est aussi le harcèlement de rue et sexuel au travail, les agressions sexuelles et les viols y compris de la part des conjoints, petits amis, ex, mutilations, excisions et mariages forcés. Quand on fait l’addition on arrive à un total de près de 500 000 victimes annuelles en France – ça suffit !
En Suède, main dans la main, le gouvernement social-démocrate et le patronat envisagent de limiter le droit de grève. Cette attaque s’inscrit dans un contexte européen d’offensive patronale afin de réduire les droits des travailleuses et des travailleurs, des droits conquis par des décennies de luttes.
Angers ne fait pas exception à la règle et possède aussi son lot de misère. En effet, depuis des années, on assiste chaque soir à une scène scandaleuse devant la Halte de nuit : des êtres humains n’ont nul endroit où dormir parce que les 61 places de la Halte de nuit sont prises d’assaut.
Comment peut-on prétendre qu’un pays classé 6ème puissance économique mondiale, n’a pas les moyens de loger les personnes sans-abri ? Les pouvoirs locaux qui n’ignorent rien de cette situation, en sont responsables. Et pourtant, malgré les appels qui leur sont adressés par les collectifs et les associations organisant des veilles devant le 115, ils ne font que peu d’efforts pour améliorer la situation. Ainsi, lorsque la Halte de nuit a changé d’adresse, passant de Rouchy au Chemin de traverse, ses possibilités d’hébergement sont restées les mêmes malgré la nécessité criante d’une augmentation des places.
La nouvelle Halte de nuit, sciemment excentrée, est un véritable ghetto dissimilé entre deux voies de chemin de fer et une route, visant à cacher la misère. Ajouté au manque de places, l’héber-gement d’urgence se fait dans des conditions insupportables de vétusté. Depuis août 2018, des dizaines de personnes se retrouvent chaque soir sans solution pour passer la nuit. Pourtant, en juin 2018, Angers disposait d’environ 12 900 logements vides (chiffres INSEE), de quoi loger toutes les personnes dans la rue sans exception.
Nul besoin de promulguer une loi Asile et Immigration pour faire du tri. Un toit c’est un droit, zéro personne à la rue !
Depuis plus de deux mois, le mouvement des gilets jaunes fait front au gouvernement. Ce mouvement répond à une nécessité et à une urgence sociale face à un gouvernement qui, par ses différentes mesures, précarise l’ensemble de la population et enrichit le patronat…
Alors que des milliers de personnes défilaient samedi 26 janvier à Paris, à l’occasion de l’acte XI du mouvement des gilets jaunes, des nervis d’extrême droite ont agressé à deux reprises le cortège des camarades du NPA.
Cette agression envers nos camarades révolutionnaires, témoignent
une fois de plus que les partis d’extrême droites sont et seront
toujours du côté de la classe capitaliste et du côté de la
bourgeoisie. Leurs agissements, leurs violences à l’égard des
militant.es du mouvement social, visent à faire le jeu du patronat en
voulant affaiblir les mobilisations en cours.
La Confédération Nationale du Travail apporte son soutien et
témoigne de sa solidarité au NPA, mais plus largement à l’ensemble
des militant.es anticapitalistes, militant.es ouvrier.res victimes de
répression policière et fasciste.
Depuis le 17 novembre, des centaines de milliers de personnes protestent lors d’actions variées en enfilant des gilets jaunes. Si les revendications sont très diverses, elles expriment clairement une colère contre l’exploitation et le mépris. Sur des ronds points, dans certaines communes, des exigences démocratiques s’affirment comme à Caen, Paris (18è), Angers, Seiches, Corzé, Saumur, Segré,…
Il est plus que temps que l’ensemble des travailleurs et
travailleuses, en activité ou au chômage, salariés du public comme du
privé ou indépendants, en formations ou à la retraite portent haut et
fort des revendications pour une hausse des salaires et des minimas
sociaux.
Contrairement aux dires des politiques et des journalistes, nous en
avons les moyens. L’opulence insolente des plus riches et le gaspillage
monumental des moyens (armement nucléaire comme conventionnel,
publicité…) sont là pour nous le prouver tous les jours.
Pour remédier à cette situation inique (les pauvres toujours plus
pauvres et les riches toujours plus riches) et sortir du capitalisme,
nous devons imposer d‘autres solutions démocratiques, économiques,
sociales et culturelles.
Un changement radical de système s’impose.
Nous ne pouvons compter sur aucun représentant pour assumer ce
changement. Nous devons toutes et tous reprendre en main nos vies en
autogérant la société.
Exiger dans l’immédiat la hausse du SMIC (privé et public) ;
l’augmentation des salaires (y compris socialisés) ; l’arrêt de
l’entreprise de démantèlement de la protection sociale en cours et la
sécurisation économique de l’ensemble des travailleurs et des
travailleuses en premier lieu à travers l’assurance chômage et les
minima sociaux ; la taxation du capital ; défendre et développer partout
les services publics sont des revendications que nous partageons avec
ce mouvement populaire.
La CNT 49, partout où c’est possible, appelle à participer aux assemblées générales décisionnaires.
Elle appelle à participer aux diverses actions décidées par ces mêmes assemblées générales.
Elle appelle à rejeter toutes formes de discrimination (racisme, sexisme, LGBTphobie, antisémitisme…)
Défendant la liberté de circulation et d’installation, la CNT 49 rappelle que l’égalité des droits, donc la régularisation de tous les sans papiers ne sera un problème que pour les patrons qui les exploitent. La France a aussi les moyens d’être une terre d’accueil.
Les répressions policière et judiciaire doivent cesser. Nous demandons le désarmement des forces de police.
Samedi 12 janvier, l’acte IX a rassemblé plus de monde que la semaine passée dans les rues d’Angers. La CNT 49 soutien les futurs manifestations.
Impossible d’accepter les contre-réformes imposées par le ministère : réformes des lycées, du Bac, Parcoursup, la loi ORE…
Impossible d’accepter la dégradation des conditions de travail de
tous les personnels, la remise en cause de leurs statuts, le blocage du
point d’indice, les menaces sur le code des pensions, les suppressions
de postes, la possibilité pour l’administration d’imposer aux
enseignants une deuxième heure supplémentaire…
Impossible d’accepter le projet de loi Blanquer, notamment son
article 1 qui vise à interdire toute liberté pour les personnels de
contester ou de revendiquer publiquement*…