Archive for the ‘Communiqués’ Category

Communiqué de la CNT de Barcelone face aux derniers événements

jeudi, octobre 31st, 2019

Face à la confusion de certain·e·s de nos camarades en France sur la lutte du peuple catalan pour son autodétermination dans un moment où les libéraux du pays poussent par des intérêts capitalistes à une « démocratie républicaine », face aussi à la propagande médiatique bourgeoise qui essaye de dire que des groupes radicaux d’anarchistes poussent à l’extrême violence ce mouvement de contestation et qu’ils participent activement, il faut rappeler la position des groupes libertaires, qu’ils soient dans les syndicats ou pas.

Face à la confusion de certain·e·s de nos camarades en France sur la lutte du peuple catalan pour son autodétermination dans un moment où les libéraux du pays poussent par des intérêts capitalistes à une « démocratie républicaine », face aussi à la propagande médiatique bourgeoise qui essaye de dire que des groupes radicaux d’anarchistes poussent à l’extrême violence ce mouvement de contestation et qu’ils participent activement, il faut rappeler la position des groupes libertaires, qu’ils soient dans les syndicats ou pas.

La CGT et la CNT, les deux syndicats anarchistes, ont réagi depuis bien longtemps et ont même signé des textes ensemble pour ce positionner contre le nationalisme qui détruit tout leur travail de lutte des classes dans les quartiers et dans les lieux de travail pour de meilleures conditions de vie en Catalogne et en faveur des travailleurs et travailleuses immigré·e·s. Si les anarchistes participent de ce mouvement, les raisons sont autres (anticarcérale, contre la répression policière et contre l’État – qu’il soit espagnol ou catalan). Ci-dessous, nous pouvons lire le dernier communiqué de la CNT de Barcelone publié le 18 octobre 2019 dans le journal Solidarid Obrera.

Confédération nationale du travail Barcelona face aux derniers événements

La décision du procès qui a entraîné des peines de prison disproportionnées pour douze personnalités de la vie politique catalane pour différents crimes représente un net recul des libertés, car elle génère une jurisprudence qui finira par être utilisée contre la contestation sociale sous toutes ses formes. Par conséquent, nous comprenons la réponse sociale dans les rues.

À la CNT Barcelone, nous voulons faire connaître notre position sur les événements répressifs qui ont suivi : des dizaines de blessés, un jeune homme qui a perdu un œil, un autre qui a perdu un testicule, etc. Face à un tel spectacle, la seule chose que nous puissions faire est de nous positionner contre la répression : la CNT ne sera jamais du côté du bourreau.

Ceci dit, nous souhaitons également déclarer qu’en tant qu’organisation de classe, nous sommes à la fois contre le projet relatif à l’État espagnol autant qu’à l’État catalan. Étant donné que chaque État, dans l’exercice du monopole de la violence et en tant qu’instrument de l’oligarchie, vise à contrôler et à extraire la richesse générée par la classe ouvrière au profit de quelques-uns. À cette occasion, la bourgeoisie catalane a elle-même été victime des réseaux répressifs d’une démocratie libérale, à laquelle elle est indispensable depuis des décennies. Nous ne pouvons pas oublier la torture dans les prisons catalanes, la corruption systématique et la répression à l’égard de notre organisation et de nombreux autres groupes et personnes qui en ont été victimes. Dans un exercice évident d’hypocrisie et de cynisme, nous avons été témoins de la façon dont le président Quim Torra a encouragé le peuple à manifester et à le réprimer ensuite avec la police. Le ministre des Affaires étrangères, Miquel Buch, a défendu les actions des Mossos, condamnant la « violence des manifestants ». Oriol Junqueras continue d’insister pour que le conflit soit résolu aux urnes, bien sûr.

Nous nous tournons vers la classe ouvrière de Catalogne qui est descendue dans la rue pour lui exprimer avec conviction que ce ne seront ni les dirigeants politiques, ni ceux des drapeaux rances et ensanglantés, ni ceux des enseignements nouveaux et prometteurs qui nous mèneront vers une société plus sociale, juste et libre. Ils ne le seront pas parce qu’ils ne l’ont jamais voulu, parce qu’ils ont toujours défendu en fin de compte des intérêts très spécifiques, les leurs. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité, et n’hésiteront pas, à utiliser les gens pour se protéger, en utilisant les illusions et les sentiments de la population, en canalisant la culture, la langue et les faits différenciateurs vers la polarisation et le nationalisme. Un nationalisme qui, comme tous les autres, est abstrait ne définit rien au-delà de ce que chacun construit dans son esprit sur l’avenir qui « offre ».

Nous souhaitons également exposer notre désaccord total concernant le comportement des syndicats de l’indépendance, qui soutiennent le projet nationaliste de grèves politiques ces dernières années, en vidant de sens un outil de lutte des travailleurs. La grève est un outil de la classe ouvrière pour s’opposer au capital, pas pour couvrir des projets patriotiques.

Nous voulons nous débarrasser des partis politiques, de ces organisations « syndicales », du nationalisme. Notre seule lutte est celle qui représente nos intérêts en tant que classe ouvrière : la lutte des classes. C’est le seul moyen. En ce sens, nos aspirations sont claires :

  • Nous nous opposons à la dernière réforme du travail (2012), qui a réduit et facilité le licenciement, généralisant le licenciement objectif, donnant à l’ETT le rang d’agences de placement, facilitant la reprise des accords et, finalement, rendant nos conditions de travail encore plus précaires.
  • Contre la soi-disant loi Gag (2015) qui était une réponse aux mobilisations sociales, qui vise à réduire au silence des sanctions — avec des amendes allant jusqu’à 600 000 euros —, à la poursuite de réunions, rassemblements, manifestations…
  • Toutes ces lois et beaucoup d’autres obéissent à une stratégie répressive et néolibérale à l’encontre de la classe ouvrière à laquelle le gouvernement catalan a également participé. Nous nous opposons également à des lois catalanes telles que Llei Aragonès, perpétrées par le vice-président du gouvernement actuel, Pere Aragonès, qui menace de privatiser et de marchandiser encore plus de services de base tels que l’éducation, la santé ou les services sociaux.

C’est notre prochain horizon, et les premières bases d’un véritable changement social, au-delà de la fumée qu’ils nous vendent depuis deux ans avec les déclarations du cirque électoral dans lequel nous évoluons. De la CNT, nous parions que la classe ouvrière est organisée sur le lieu de travail, dans les quartiers, à travers des organisations horizontales. Une stratégie cohérente est également nécessaire, qui peut commencer avec la formation de sections syndicales sur le lieu de travail pour améliorer les conditions de travail, les associations de quartier dans les quartiers pour lutter contre la spéculation urbaine, etc.

Certes, cette année marque le 100e anniversaire de la fameuse grève de la Canadiense, la grande grève grâce à laquelle la journée de huit heures a été réalisée, et qui est maintenant utilisée par des secteurs indépendants pour montrer à quel point le peuple catalan a toujours été combatif. Mais ce n’est pas le peuple catalan, mais la classe ouvrière — également immigrante d’autres parties de la péninsule — apatride et internationaliste pour la plupart, qui a joué le rôle principal dans ce grand exploit. Nous sommes profondément choqués de voir la manière dont la lutte de nos copains et nos copines est en train d’être utilisée. Sans doute, qu’ils et elles ont du faire face à la tentative par certains de donner à leur lutte un caractère « identitaire ». Ils et elles n’avaient pas de doutes, ils et elles savaient appartenir à la classe ouvrière, car ils et elles étaient organisés à la CNT.

Pour lire l’original en catalan et en espagnol :
https://lasoli.cnt.cat/2019/10/18/opinio-cnt-barcelona-davant-els-ultims-esdeveniments-repressius/

La CGT et la CNT, les deux syndicats anarchistes, ont réagi depuis bien longtemps et ont même signé des textes ensemble pour ce positionner contre le nationalisme qui détruit tout leur travail de lutte des classes dans les quartiers et dans les lieux de travail pour de meilleures conditions de vie en Catalogne et en faveur des travailleurs et travailleuses immigré·e·s. Si les anarchistes participent de ce mouvement, les raisons sont autres (anticarcérale, contre la répression policière et contre l’État – qu’il soit espagnol ou catalan). Ci-dessous, nous pouvons lire le dernier communiqué de la CNT de Barcelone publié le 18 octobre 2019 dans le journal Solidarid Obrera.

Confédération nationale du travail Barcelona face aux derniers événements

La décision du procès qui a entraîné des peines de prison disproportionnées pour douze personnalités de la vie politique catalane pour différents crimes représente un net recul des libertés, car elle génère une jurisprudence qui finira par être utilisée contre la contestation sociale sous toutes ses formes. Par conséquent, nous comprenons la réponse sociale dans les rues.

À la CNT Barcelone, nous voulons faire connaître notre position sur les événements répressifs qui ont suivi : des dizaines de blessés, un jeune homme qui a perdu un œil, un autre qui a perdu un testicule, etc. Face à un tel spectacle, la seule chose que nous puissions faire est de nous positionner contre la répression : la CNT ne sera jamais du côté du bourreau.

Ceci dit, nous souhaitons également déclarer qu’en tant qu’organisation de classe, nous sommes à la fois contre le projet relatif à l’État espagnol autant qu’à l’État catalan. Étant donné que chaque État, dans l’exercice du monopole de la violence et en tant qu’instrument de l’oligarchie, vise à contrôler et à extraire la richesse générée par la classe ouvrière au profit de quelques-uns. À cette occasion, la bourgeoisie catalane a elle-même été victime des réseaux répressifs d’une démocratie libérale, à laquelle elle est indispensable depuis des décennies. Nous ne pouvons pas oublier la torture dans les prisons catalanes, la corruption systématique et la répression à l’égard de notre organisation et de nombreux autres groupes et personnes qui en ont été victimes. Dans un exercice évident d’hypocrisie et de cynisme, nous avons été témoins de la façon dont le président Quim Torra a encouragé le peuple à manifester et à le réprimer ensuite avec la police. Le ministre des Affaires étrangères, Miquel Buch, a défendu les actions des Mossos, condamnant la « violence des manifestants ». Oriol Junqueras continue d’insister pour que le conflit soit résolu aux urnes, bien sûr.

Nous nous tournons vers la classe ouvrière de Catalogne qui est descendue dans la rue pour lui exprimer avec conviction que ce ne seront ni les dirigeants politiques, ni ceux des drapeaux rances et ensanglantés, ni ceux des enseignements nouveaux et prometteurs qui nous mèneront vers une société plus sociale, juste et libre. Ils ne le seront pas parce qu’ils ne l’ont jamais voulu, parce qu’ils ont toujours défendu en fin de compte des intérêts très spécifiques, les leurs. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité, et n’hésiteront pas, à utiliser les gens pour se protéger, en utilisant les illusions et les sentiments de la population, en canalisant la culture, la langue et les faits différenciateurs vers la polarisation et le nationalisme. Un nationalisme qui, comme tous les autres, est abstrait ne définit rien au-delà de ce que chacun construit dans son esprit sur l’avenir qui « offre ».

Nous souhaitons également exposer notre désaccord total concernant le comportement des syndicats de l’indépendance, qui soutiennent le projet nationaliste de grèves politiques ces dernières années, en vidant de sens un outil de lutte des travailleurs. La grève est un outil de la classe ouvrière pour s’opposer au capital, pas pour couvrir des projets patriotiques.

Nous voulons nous débarrasser des partis politiques, de ces organisations « syndicales », du nationalisme. Notre seule lutte est celle qui représente nos intérêts en tant que classe ouvrière : la lutte des classes. C’est le seul moyen. En ce sens, nos aspirations sont claires :

  • Nous nous opposons à la dernière réforme du travail (2012), qui a réduit et facilité le licenciement, généralisant le licenciement objectif, donnant à l’ETT le rang d’agences de placement, facilitant la reprise des accords et, finalement, rendant nos conditions de travail encore plus précaires.
  • Contre la soi-disant loi Gag (2015) qui était une réponse aux mobilisations sociales, qui vise à réduire au silence des sanctions — avec des amendes allant jusqu’à 600 000 euros —, à la poursuite de réunions, rassemblements, manifestations…
  • Toutes ces lois et beaucoup d’autres obéissent à une stratégie répressive et néolibérale à l’encontre de la classe ouvrière à laquelle le gouvernement catalan a également participé. Nous nous opposons également à des lois catalanes telles que Llei Aragonès, perpétrées par le vice-président du gouvernement actuel, Pere Aragonès, qui menace de privatiser et de marchandiser encore plus de services de base tels que l’éducation, la santé ou les services sociaux.

C’est notre prochain horizon, et les premières bases d’un véritable changement social, au-delà de la fumée qu’ils nous vendent depuis deux ans avec les déclarations du cirque électoral dans lequel nous évoluons. De la CNT, nous parions que la classe ouvrière est organisée sur le lieu de travail, dans les quartiers, à travers des organisations horizontales. Une stratégie cohérente est également nécessaire, qui peut commencer avec la formation de sections syndicales sur le lieu de travail pour améliorer les conditions de travail, les associations de quartier dans les quartiers pour lutter contre la spéculation urbaine, etc.Certes, cette année marque le 100e anniversaire de la fameuse grève de la Canadiense, la grande grève grâce à laquelle la journée de huit heures a été réalisée, et qui est maintenant utilisée par des secteurs indépendants pour montrer à quel point le peuple catalan a toujours été combatif. Mais ce n’est pas le peuple catalan, mais la classe ouvrière — également immigrante d’autres parties de la péninsule — apatride et internationaliste pour la plupart, qui a joué le rôle principal dans ce grand exploit. Nous sommes profondément choqués de voir la manière dont la lutte de nos copains et nos copines est en train d’être utilisée. Sans doute, qu’ils et elles ont du faire face à la tentative par certains de donner à leur lutte un caractère « identitaire ». Ils et elles n’avaient pas de doutes, ils et elles savaient appartenir à la classe ouvrière, car ils et elles étaient organisés à la CNT.

Pour lire l’original en catalan et en espagnol :
https://lasoli.cnt.cat/2019/10/18/opinio-cnt-barcelona-davant-els-ultims-esdeveniments-repressius/

Communiqué de la CNT : Solidarité avec le Rojava

lundi, octobre 14th, 2019

Ces derniers jours, l’armée turque, profitant du désengagement opportun
des Etats-Unis, mène une offensive importante dans le nord-est du
territoire syrien jusqu’alors contrôlé par les forces kurdes et arabes
de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie.

Cette attaque militaire a non seulement pour objectif d’asseoir
l’influence du président turc, Recep Tayip Erdogan, dans la région mais
aussi, et surtout, de mettre fin à l’alternative politique présente au
Rojava. Si les dirigeants des pays occidentaux ont mollement réagi,
cherchant à masquer leur implication directe, Erdogan n’hésite pas à
utiliser les centaines de milliers de réfugiés présents en Turquie en
menaçant l’Union européenne de leur ouvrir le passage vers l’ouest.

Les forces révolutionnaires kurdes et arabes ont été, et sont toujours,
en première ligne contre tous les fascismes, tous les régimes
autoritaires de la région : Etat islamique, gouvernements syriens ou
turcs…

En plus de mener ce combat pour la démocratisation de la région,
l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie a proposé et
mis en œuvre un système politique original, basé sur le respect de la
diversité culturelle et religieuse, la démocratie directe, le féminisme,
l’écologie. Ces valeurs et principes sont les nôtres.

Réuni les samedi 12 et 13 octobre 2019, le Secrétariat International de
la CNT exprime toute sa solidarité aux peuples du Rojava et à la
résistance. Nous appelons à participer à l’ensemble des mobilisations
appelées par les réseaux de solidarité avec le peuple kurde en France et
ailleurs.

BIJI KURDISTAN !

Les identitaires dehors !

vendredi, septembre 20th, 2019

Les syndicats CNT du Maine-et-Loire appels à rassemblement Samedi 21 septembre au Mail à Angers à 15 h pour demander la fermeture du bar identitaire l’Alvarium.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, les élus angevins de touts bord sont bien silencieux face à l’implantation de néo-nazis dans notre ville et département.

Le rassemblement était initialement prévu Place du Pilori à Angers, M le Préfet a décidé d’établir un périmètre d’interdiction de manifester. Les autorités, ont-elles choisis de protéger les fascistes ?

Rentrée 2019 : totale défiance. Blanquer se met au vert et au tout sécuritaire

samedi, août 31st, 2019

*Publié le 29 août 2019 par Fédération des Travailleurs de l’Education – CNT

Pour sa troisième rentrée en fanfare, le locataire de la rue de Grenelle a mis une sourdine dans ses propos. La grève des examens, les manifs et actions contre ses réformes, lycée pro et général et loi dite de la confiance ont ruiné son crédit : il veut tourner « la page ». Il a donc annoncé sous le tilleul du jardin du ministère mardi 27 août lors de sa conférence de presse de rentrée qu’il allait se préoccuper du bien-être de ses personnels (merci de ne pas rire : devoir d’exemplarité, article 1 de la loi du chef).

Mais comme il reste un très bon élève de la classe Macron, il a décidé aussi de prendre en compte « les enjeux climatiques » et de mettre au vert tous les élèves : élection d’un « éco-délégué » par classe au collège et au lycée, et plus d’écoles labellisées « développement durable » (pour éteindre les feux de la contestation ?).

Le plus inquiétant est son « plan violence » qui va se rajouter à tous les dispositifs disciplinaires pris ces dernières années via les partenariats école armée et police. Son nouveau plan renforce le maillage répressif. « Dans chaque département une convention éducation nationale – justice – intérieur – agriculture précisera les rôles des uns et des autres dans le traitement des infractions ». Il y aura un référent violence auprès de chaque direction académique qui pourra sans l’avis des parents placer les « perturbateurs et « poly-exclus » (sic) dans des classes relais. Les délais pour convoquer un conseil de discipline seront réduits et le chef d’établissement aura tout le loisir pour sanctionner à son aise.

L’école Blanquer n’est pas la nôtre.

La CNT-FTE appelle à se rassembler en AG dès les premiers jours de la rentrée et à poursuivre la lutte contre les réformes Blanquer pour une école anti-autoritaire et émancipatrice.

Et comme l’an passé depuis leur mise en place, à s’opposer aux évaluations nationales.

DIMANCHE : NI DIEU, NI PATRON, NI CADDIE ! ACTE 2

mercredi, août 21st, 2019

Carrefour et Géant ont décidé de rattraper leurs « pertes » par une ouverture les dimanches matin à Angers.

Géant dans le quartier de la Roseraie à Angers à décider d’aller plus loin en ouvrant l’après-midi uniquement avec les caisses automatique, 2 hôtesses et un agent de sécurité.

L’argument de création d’emplois tombe déjà à l’eau pour les fossoyeurs des travailleuses et travailleurs.

La CNT 49 appel à rassemblement le dimanche 25 août à 11 h devant le Géant de la Roseraie pour exiger la fermeture dominicale.

Un toit est un droit, pas une marchandise

jeudi, juin 20th, 2019

Les familles du campement de la rue du Maine ont été expulsées « manu-militari » par les chiens de garde du capital. Très prochainement, ce sera au tour des habitant.es de La Grande Ourse – Ex-CPAM réquisitionnée de subir cette agression.

Appel de l’AG des personnels grévistes de l’éducation nationale du Maine et Loire

mardi, juin 18th, 2019

La lutte a fait reculer le gouvernement :

Malgré les intimidations, les menaces, la répression, la forte mobilisation des personnels a contraint le ministre J.M. Blanquer à céder sur certaines de ses orientations :

Le 13 juin, la commission mixte paritaire rassemblant membres du Sénat et de l’Assemblée nationale est revenue sur certaines des dispositions les plus réactionnaires et les plus autoritaires :

— l’interdiction de sorties scolaires aux parents qui portent des signes religieux ostensibles,

— la suspension du versement des allocations familiales aux familles d’enfants en décrochage scolaire,

— la tentative d’imposer la formation professionnelle des enseignant-e-s du second degré durant les congés scolaires ,

— la généralisation du recrutement par le chef d’établissement .

Le statut hiérarchique donné à la direction d’école, tout comme les regroupements d’écoles autour du collège de secteur avait été abandonné un peu plus tôt sous la pression des personnels.

Il faut continuer la lutte :

En effet le combat n’est pas terminé avec par exemple l’’Article 1 sur le devoir d’exemplarité, les drapeaux dans les salles de classe, les cadeaux au privé (financement des maternelles privées) et aux classes supérieures (écoles internationales sélectives), les attaques sur les statuts (tentatives d’annualisation du service, embauche d’AED pour assurer les cours…)

L’AG dénonce la surdité du ministère face à une mobilisation massive des personnels de l’éducation contre la casse du service public d’éducation.

L’Assemblée Générale dénonce la répression administrative, policière et judiciaire, visant nos collègues, nos élèves, leurs parents et les mouvements sociaux en général.

Retrait du projet de la Loi Blanquer !

Retrait de tous les projets de destruction de l’Education Nationale !

Retrait du projet de la réforme de la Fonction Publique !

Les actions à venir :

L’Assemblée Générale appelle tous les collègues du département opposé-e-s à la loi Blanquer et à la destruction du service public à :

– participer massivement à un rassemblement le Mercredi 19 juin à 12h45 au Jardin du Mail pour une action festive et informative.

– participer à l’AG en plein air le Mercredi 19 juin à 15h au Jardin du Mail, qui décidera des actions de la journée et des suites du mouvement.

– organiser des heures d’informations syndicales dans tous les établissements du secondaire afin de désorganiser les épreuves du baccalauréat à venir ainsi que celle du DNB (27et 28 juin et 1er et 2 juillet)

L’AG des grévistes avec le soutien des syndicats

Blanquer, c’est toujours non !

vendredi, juin 7th, 2019

Depuis plusieurs mois, les personnels de l’éducation se mobilisent dans de nombreux établissements et se sont rassemblés dans des actions nationales d’ampleur.

Que ce soit du côté des parents d’élèves ou des enseignants, l’inquiétude et la colère sont grandes devant les réformes du lycée et du baccalauréat, de la voie professionnelle, la loi dite de la « confiance » et l’ensemble des transformations du système éducatif imposées par le Ministre.

Devant le mal-être croissant des personnels, paupérisés et toujours en proie à l’austérité salariale, mis devant de graves difficultés professionnelles, le Ministre n’a jusque-là répondu que par le refus de toute discussion. Pire, des collègues faisant part de leurs critiques ont été victimes de rappels à l’ordre et de mesures d’intimidation ; les pressions et les méthodes de gestion autoritaires se développent.

À cela s’ajoute le contexte de suppressions de postes à un moment où les effectifs augmentent dans le second degré et les attaques contre le service public d’orientation.

Les inégalités d’implantation des enseignements de spécialité et des options de la réforme du lycée, les difficultés d’emploi du temps, tant pour les enseignants que pour les élèves, le rythme effréné des évaluations et un baccalauréat à valeur locale ; les familles de métiers et la promotion du tout apprentissage en voie professionnelle ; jusqu’aux incidents récents qui ont marqué Parcoursup ; les sureffectifs des classes et les suppressions de postes en collège : tout concourt à accroître les inégalités.

Devant la gravité de la situation, les organisations syndicales représentatives du public et du privé, de l’enseignement agricole et les Stylos rouges, après de nombreuses alertes au Ministre, déposent un préavis de grève sur le mois de juin. Elles appellent tous les personnels à poursuivre les actions locales, à se réunir en assemblées générales pour organiser la grève le 17 juin, premier jour des épreuves du baccalauréat, et décider des suites, pour :

•une revalorisation des rémunérations ;
•le retrait des réformes des lycées et du baccalauréat ;
•le retrait des projets de loi « école de la confiance » et «Fonction publique».

Si le Ministre persistait dans son refus d’ouverture de discussions rapides, il porterait la responsabilité d’une perturbation dans le déroulement des examens.

Les organisations se rencontreront de nouveau dès après le 17 juin.

Communiqué de presse avec le soutien des organisations suivantes :

Appel de l’AG des grévistes du Maine et Loire

vendredi, mai 17th, 2019

Blanquer c’est encore non…

jeudi, mai 9th, 2019