1er Mai tou(te)s dans la rue pour les Travailleur(euse)s et contre la récupération électorale
Parce que personne ne vit à notre place,
Ne laissons personne décider à notre place !
Qui peut croire un seul instant que les résultats de ce dimanche aux élections présidentielles sont une surprise ?
Depuis 15 ans, que c’est-il passé? Tous les militants, associatifs, syndicaux, en collectif ou individuellement, sur le terrain et sur les lieux de travail, ont vu la banalisation des idées haineuses, revanchardes, stigmatisantes et réactionnaires. Ils ont vu que ces idées simplistes et caricaturales s’exprimaient de plus en plus facilement. Nous n’en sommes pas étonné.es.
Le capitalisme, comme idéologie, n’a cessé de se transformer depuis 15 ans pour arriver enfin à individualiser à outrance les personnes, tentant de détruire toutes les formes possibles de solidarités. Il a bien été aidé par les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse de précariser les salariés et leurs droits, de criminaliser les habitants des quartiers populaires, de réprimer toutes formes de contestations sociales et politiques et de mettre en concurrence les travailleurs du monde entier, validant ainsi la haine de l’étranger comme responsables de tous les problèmes. Au point qu’aujourd’hui, on vous intime l’ordre de choisir entre un capitalisme débridé, qui va poursuivre notre précarisation (les lois Macron et El Komri n’étaient qu’un début, ils vont continuer le combat), et un capitalisme réactionnaire, autoritaire, fascistoïde et xénophobe.
Et pourtant, un autre choix est possible.
L’échec de la démocratie représentative et de l’élection est flagrant. Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur la solidarité. Nous n’avons aujourd’hui d’autre choix que l’auto-organisation. Rassemblons nous en assemblée générale sur les places, dans les quartiers, dans les communes et débattons ensemble, décidons ensemble du monde dans lequel nous voulons vivre. Non, ce n’est certainement pas cette élection qui va améliorer nos vies, depuis le temps que l’élection se pratique ça se saurait!
Afin de forcer la main a tous les pouvoirs et toutes les structures qui nous dominent et nous exploitent pour le profit de quelques uns, il n’y a que la grève générale! Sur nos lieux de travail, organisons des assemblées générales de grève et bloquons ensemble les outils de production. Il n’y a que cette façon que nous pourrons radicalement changer la société et nos vies. Nous pouvons décider de devenir libres et responsables. Parce que personne ne vit, ni ne travaille, à notre place, ne laissons personne décider à notre place.
Vive la Grève Générale !
Vive les Assemblées Générales Populaires !
Vive la Commune !
Angers, 10H30 place Imbach, avec le cortège de l’Etincelle !