Archive for the ‘Grèves’ Category

Non à la loi travail ! Grève et manifestations le 15 septembre 2016

dimanche, septembre 11th, 2016

15 septembre 2016 : Grève inter professionnelle public privé pour l’abrogation de la loi travail !

Rendez vous dans le Maine et Loire :
Angers : 10h30 Place du Ralliement
Cholet : 10h30 Place Travot
Saumur : 10h30 Place Billange
Segré : 10h30 Place du Port

Contre la loi travail on continue ! RDV Manif du 26 mai 2016 Angers et alentours

lundi, mai 23rd, 2016

Tout.e.s dans la rue le 26 mai 2016 :
Angers – 10h30 Place Leclerc
Saumur – 10h30 Place Bilange
Cholet – 10h30 Place Travot
Segré – 14h30 Place du Port

49.3, état d’urgence, répression policière et loi travail : contre la démocrature, la grève générale reconductible !

vendredi, mai 13th, 2016

Communiqué de presse du 12 mai 2016
49.3, état d’urgence, répression policière et loi travail : contre la démocrature, la grève générale reconductible !

Si notre organisation syndicale n’a jamais eu d’illusion sur notre prétendue démocratie et sur la représentation parlementaire, l’utilisation du 49.3, le prolongement de l’état d’urgence et les violences policières constituent un véritable tournant : imposer par la force des lois qui s’attaquent directement et brutalement aux droits et libertés des travailleurs et des travailleuses.

François hollande alors dans l’opposition en 2006, déclarait « le 49-3 est une brutalité, est un déni de démocratie ». Aujourd’hui l’Etat et le patronat, main dans la main, mènent la lutte des classes et cherchent à la gagner par les voies les plus autoritaires. Loi Macron (obtenu par le 49.3), loi El Khomri, chantage sur les négociations Unedic, etc. : nous ne pouvons, ne devons plus laisser faire. Face à la violence sociale exercée par le gouvernement et le patronat, répondons par la force de la grève et de la lutte.

Pour la CNT, il est urgent et nécessaire, d’organiser une véritable riposte sociale et syndicale, en organisant le rapport de force par la grève générale reconductible, et ce dès le 17 mai prochain. Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales à prendre leurs responsabilités et l’ensemble des travailleurs et des travailleuses à mener la lutte contre la loi EL KHOMRI et contre l’ensemble des lois patronales, dans l’unité, à travers des AG dans les entreprises et réunions d’informations dans les quartiers.

Nous appelons également à la reconduction de la grève le 18 mai en faisant converger la lutte contre la loi travail avec celle des différents secteurs mobilisés : cheminot-es en grève contre le décret socle ferroviaire et le projet de convention collective du rail, intermittent-es mobilisé-es contre le projet de convention UNEDIC…

La CNT revendique :

– Le retrait de la loi travail et l’ensemble des lois patronales (Loi Macron, pacte de responsabilité, CICE etc..) ;
– Le retrait du projet de convention UNEDIC précarisant encore un peu plus les travailleurs et travailleuses, notamment les intérimaires et les travailleur-euses du spectacle ;

UNITE SYNDICALE, POUR LA GREVE GENERALE ! Seule la lutte paye !

LA CNT

Loi travail : le 31 mars, c’est grève générale ! Ni leurs manipulations ni la répression ne feront taire la mobilisation !

lundi, mars 28th, 2016

Manifestation le 31 Mars, Angers , 10h30 Place Leclerc

Communiqué de la CNT du 28 mars 2016

Loi travail : le 31 mars, c’est grève générale ! Ni leurs manipulations ni la répression ne feront taire la mobilisation !

Suite au conseil des ministres du jeudi 24 mars, lors duquel le projet de loi Travail (dit loi El Khomri) a été présenté, la Confédération Nationale du Travail réaffirme que l’heure est à la mobilisation et à l’amplification de la protestation pour en obtenir le retrait total et définitif.

En effet, bien que le gouvernement ait rendu une copie légèrement remaniée lui permettant d’acheter la paix sociale avec certaines organisations syndicales qui semblent privilégier leur relation avec le PS – et sans doute la manne financière que représentent pour elles les dossiers prud’homaux – plutôt que l’avenir des travailleurs et des travailleuses, nous ne sommes pas dupes : la loi Travail reste bien la plus régressive de l’histoire en matière de droit du travail.

Les principales revendications patronales y ont toujours toute leur place, notamment en termes d’extension du temps de travail, de rémunération des heures supplémentaires, mais aussi de renversement de la hiérarchie des normes qui entraînerait la destruction de toute protection collective des travailleurs et des travailleuses au bénéfice d’un rapport de force direct entre le patronat et les salarié.e.s de chaque entreprise. Et que dire de la « garantie jeune », d’ailleurs évoquée de longue date, et qui, en octroyant à une petite partie de la jeunesse un revenu mensuel de 400 euros, illustre la déconnexion totale des dirigeants politiques avec la situation sociale vécue par toutes et tous et résonne comme une insulte faite à la mobilisation de la jeunesse.

Face à la détermination du gouvernement à détruire définitivement tous les acquis sociaux, la CNT se réjouit du développement grandissant du mouvement social contre le projet de loi Travail. Après le succès de la journée de grève du 9 mars 2016, les journées d’action des 17 et 24 mars ont illustré la détermination des étudiant.e.s et lycéen.ne.s à faire converger la lutte avec les salarié.e.s de tous les secteurs.

La CNT dénonce par ailleurs la répression policière et judiciaire généralisée qu’ont essuyée les manifestant.e.s ces dernières semaines à travers toute la France (Nantes, Metz, Paris, Lyon, Strasbourg, Rennes). Ces violences ne font que confirmer l’autoritarisme d’un pouvoir aux abois comme l’ont notamment montré les images de policiers frappant un lycéen de 15 ans. Nous exigeons l’abandon de toutes les poursuites engagées à travers le pays à l’encontre des manifestant.e.s interpellé.e.s dans le cadre de ce mouvement social.

Parce que ni les manipulations médiatiques ni les matraques du gouvernement ne nous ferons renoncer à défendre notre droit du travail, la CNT appelle toutes et tous à une mobilisation massive dans la grève interprofessionnelle du jeudi 31 mars que nous ne considérons pas comme une finalité, mais comme une nouvelle étape de la construction d’un mouvement reconductible jusqu’à l’abandon du projet de loi Travail. Au delà des simagrées du gouvernement, du patronat et de certaines bureaucraties syndicales, nous le réaffirmons : c’est bien la solidarité interprofessionnelle et l’autogestion de la lutte au travers d’assemblées générales souveraines qui permettront à la classe populaire d’obtenir satisfaction sur ses revendications. Salarié.e.s du privé et du public, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, chômeurs et chômeuses, retraité.e.s : face à l’austérité, face à la destruction des acquis sociaux et du droit du travail, c’est maintenant ou jamais qu’il nous faut y aller !

La C.N.T.

Clip confédéral de la CNT contre le projet de loi El Khomri (« Loi Travail »)

dimanche, mars 6th, 2016

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En plus de ce clip vidéo, la CNT a réalisé deux tracts confédéraux contre le projet de loi El Khomri (« Loi Travail »). L’un est un argumentaire de 4 pages, l’autre en est une version synthétisée de 2 pages. Bien entendu, en cas de modifications apportées les jours prochains au texte du projet de loi, ces deux documents seront actualisés.

En termes de mobilisation, l’heure est à la démocratie directe et à la convergence des luttes. La CNT appelle toutes et tous à se mobiliser massivement, à soutenir les diverses initiatives qui émergent (telles que celles des 9 et 31 mars prochains) et à préparer les conditions d’une grève générale reconductible.
Cliquer ici pour télécharger une notice d’information sur le droit de grève

Le 8 octobre 2015 : En grève pour qu’ça chauffe !!!

dimanche, octobre 4th, 2015

Rdv à Angers 10h30 Place du Ralliement !

Lire le communiqué de la CNT ! :
com 8_10-2015 def.

En grève pour qu’ça chauffe !!!
Au vu de la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd’hui le monde du travail, la CNT participera à la journée nationale d’action et de grève du 8 octobre 2015, aux côtés des bases militantes et des structures mobilisées ce jour là.
En effet, les raisons de la colère sont de plus en plus nombreuses. Après avoir imposé, par les lois Macron, Rebsamen, Sapin, l’ANI ou encore le CICE, les pires régressions sociales jamais égalées depuis des décennies (destruction des prud’hommes, restriction du droit syndical,
destruction du droit du travail et de la protection sociale…) , le gouvernement PS affiche des positions de plus en plus va-t-en guerre, attaquant et divisant frontalement les classes populaires au bénéfice d’un capitalisme libéral sans limite. Comment comprendre son odieuse manipulation des réfugiés de tout pays, qui de part les conflits que la France et ses alliés initient et multiplient à travers le monde, sont de plus en plus nombreux, fuyant ainsi guerre, famine et misère ?
C’est la politique austéritaire pour les classes populaires et l’abondance pour les militaires !
Le discrédit des ripoublicains, parti de droite remplis d’escrocs, de corrompus et de racistes notoires légitimant ses propos, favorise l’extrême droite qui profite du climat délétère crée par la précarité
qui se généralise à toutes les couches de la société : les bas salaires, le chômage, les pressions et répressions quotidiennes, l’abandon des luttes par les organisations syndicales réformistes, lui offre
aujourd’hui les conditions d’une percée électorale .
Nous vivons en ce moment même une des périodes de l’Histoire les plus troubles que l’Humanité ait connue. La concentration des médias et moyens de communications aux mains des Capitalistes tend à faire croire, par la répétition permanente et tout azimut de leur discours, de
l’inéluctabilité des événements et du consentement de la population à la politique libérale et sécuritaire qui nous est imposée . Car c’est bien la gourmandise insatiable des dirigeants politiques, des Rothschild, Bouyges, Dassault, Lagardère, Areva, Total, Renault, PSA et consorts qui, main dans la main avec leurs amis de la Troïka (Union Européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) et de l’OTAN, menacent la sécurité du monde et oppressent les travailleurs et travailleuses par delà
les frontières.
Ce sont eux les responsables de la misère, qu’elle soit Grecque, Espagnole, Syrienne ou celle que nous vivons toutes et tous ici au quotidien.
Ce sont eux qui imposent la réduction des postes dans les Hôpitaux, dans l’Éducation, la destruction de l’action sociale, la privatisation des services publics et qui réduisent les dotations budgétaires des collectivités territoriales ou encore de la culture.
Ce sont eux qui donnent des chèques au patronat tel le Crédit Impôt Compétitivité Emploi, l’Accord National Interprofessionnel ou encore des allègements de cotisations sociales toujours plus importants ; baissant ainsi mécaniquement nos salaires socialisés, affaiblissant les caisses de
retraites, de sécurité sociale et de chômage gagnés de haute lutte suite à la seconde guerre mondiale, la résistance et la libération.
Ce sont eux qui permettent les fermetures d’usines, détruisent les conditions de travail au nom de la flexibilité et de la libéralisation du travail, cassent le code du travail, refusent d’embaucher et
d’augmenter les salaires, attaquent ou achètent le syndicalisme .
Parce que l’heure est grave, la Confédération nationale du Travail soutiendra toutes les initiatives de ses syndicats à l’occasion de la journée du 8 octobre, pour construire avec tous les travailleurs dans les assemblées générales et les manifestations, la victoire sur nos
revendications de classe et pour, si ce n’est changer le monde tout de suite, reprendre le chemin de l’espoir, de la solidarité et de la lutte.
Finalement, la CNT invite toutes celles et ceux qui ont conscience qu’il est temps de ne plus céder un pouce de terrain aux patrons, politicards et fachos, à amplifier les luttes actuelles et à construire avec nous celles de demain. Car la lutte des classes n’appartient pas aux syndicalistes vendus, permanents et bureaucrates, mais bien aux travailleurs et travailleuses qui oeuvrent pour la Grève Générale reconductible.

Toutes et tous en grève le 8 octobre !
La C.N.T.

Le 9 avril, toutes et tous en grève et manifestations Face à l’austérité et à la loi des patrons !

dimanche, mars 29th, 2015

Face à l’austérité et à la loi des patrons !
Le 9 avril, toutes et tous en grève et manifestations

Le 9 avril 2015, la CNT participera à la journée de grève et de manifestations initiée par les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires. Loi Macron, CICE, réductions drastiques des budgets alloués à la santé et au social, fermetures d’hôpitaux, de classes, d’usines, réforme de l’assurance chômage, stagnation des salaires… partout la colère enfle face au désastre économique, politique, écologique et social qui frappe de plein fouet les classes populaires du pays. La CNT assiste avec satisfaction à la multiplication des initiatives locales, le plus souvent unitaires – et ce malgré les bureaucrates patentés – favorisant l’émergence d’une nouvelle dynamique d’espoirs et de luttes sociales qu’il nous faut faire converger dans la rue le 9 avril.
Dans le même temps, nous assistons à une accentuation des politiques répressives à l’endroit des travailleurs et travailleuses et de tou-te-s ceux et celles qui s’opposent aux politiques anti sociales ou anti écologiques : licenciements pour fautes par ci par là, avertissements, convocations et mises à pied se multiplient…. Suite au décès de Rémi Fraisse en octobre dernier, l’État s’est permis de laisser intervenir des milices sur la ZAD de Sivens… oui des milices ! Dans le même ordre d’idée, le terrorisme permet au gouvernement de détourner l’attention des enjeux sociaux afin de mieux faire passer ses réformes et ses lois sécuritaires !

Pour la CNT, plus que jamais, l’heure est à une riposte d’ampleur, notamment face à une loi Macron qui vise à détruire tous les droits et acquis des travailleur.se.s – travail du dimanche, de nuit, prud’hommes, contrat de travail, CHSCT, délit d’entraves patronaux, code du travail – et qui, couplée avec la future loi sur les Instances Représentatives du Personnel, la réforme de l’Inspection du Travail, et la probable remise en cause des 35 heures nous permet d’affirmer sans détour que ce gouvernement de sociaux traîtres aura bien manœuvré en faveur des intérêts du grand Capital. De plus les patrons attendent avec impatience cette loi qui leur permettra d’user du « fait du prince » sans entraves : l’ambiance au travail que tout un chacun connaît, les fermetures de sites et les licenciements collectifs sont là pour nous le rappeler. Tous ces facteurs créent ainsi le terreau qui renforce quotidiennement l’extrême droite.
C’est pourquoi la CNT et ses syndicats ont décidé de mettre toutes leurs forces dans la bataille à venir. Partout, nous populariserons nos analyses et critiques de la situation et notamment des conséquences désastreuses de la Loi Macron et des politiques d’austérité pour les classes populaires. Partout nous développerons les perspectives de luttes et soutiendrons les actions mises en œuvre par les travailleur.se.s afin de faire du 9 avril un point d’appui à la construction d’une grève interprofessionnelle et reconductible : une grève générale que nous appelons de nos vœux afin de renverser le rapport de force et de construire l’alternative anticapitaliste, internationaliste et autogestionnaire.

Enfin, le 9 avril, alors que certaines bureaucraties syndicales semblent privilégier une manifestation centralisée, excluant ainsi l’immense majorité des travailleur.se.s en lutte et les désarmant en affaiblissant leurs capacités de grève, la CNT invite toutes et tous à faire converger les revendications des différents secteurs et à participer massivement aux initiatives prises localement, afin de faire échec à la loi Macron, aux politiques d’austérité et à la précarité, pour défendre nos droits, nos acquis et nos libertés !

La CNT

Pour en savoir plus :
2_pages_CNT_loi_macron_greve_9avril2015

4_pages_CNT_loi_macron

NON à la révocation d’Olivier Rosay !

lundi, juillet 21st, 2014

Halte à la répression anti-syndicale !

MOBILISATION LE 31 JUILLET‏

La force des travailleurs, c’est la grève et les AG !

Olivier ROSAY, secrétaire départemental de SUD postaux Paris est convoqué à un conseil de discipline jeudi 31 juillet. La Poste le menace de révocation uniquement pour des faits syndicaux ou des actions de solidarité (avec les grévistes des Hauts de Seine, ou les facteurs de Paris 7 PDC qui refusaient de distribuer des tracts du FN en mars dernier).

Bien qu’il y ait déjà eu des tentatives (camarades de Lille Lezennes CT en 1988, de Bordeaux Bègles CTC en 2005), une révocation à La Poste pour des motifs syndicaux, ça ne s’est pas vu depuis 1951, c’est donc une mesure exceptionnelle de répression ! Nous devons tout faire pour l’empêcher !
En effet, en attaquant aussi durement un syndicaliste, La Poste cherche à museler toute contestation du personnel, à faire taire toutes celles et ceux qui s’opposent à ses restructurations incessantes et aux suppressions d’emplois. Et ce sont bien une fois de plus les prises de parole qui sont visées, car derrière toutes les accusations d’« agressions » ou d’« intrusions dans les centres », il s’agit pour La Poste d’empêcher les collègues de se réunir en Assemblées Générales pour discuter collectivement de leurs conditions de travail. Et tous les collègues parisiens dont le bureau a été visité de mars à juin dernier par les grévistes du 92 et de Paris 15 peuvent témoigner qu’au contraire les seuls comportements provocateurs venaient de la direction, et non pas des syndicalistes et des grévistes. Lors de ces visites, les facteurs parisiens ont justement témoigné leur sympathie pour les grévistes et leur attachement aux AG en versant aux caisses de solidarité.

La demande de révocation à l’encontre d’Olivier correspond bien à une volonté patronale d’éradiquer tout mouvement social à La Poste, la répression concerne déjà une quinzaine de camarades sur Paris et le 92 ! En nous mobilisant fortement le 31 juillet, faisons reculer l’autoritarisme de nos directions en stoppant cette vague répressive !

CONTRE LA RÉPRESSION ANTI SYNDICALE A LA POSTE : TOUS ET TOUTES PRESENTS-ES LE JEUDI 31 JUILLET A 13 HEURES A MONTROUGE.

Ce jour-là un militant syndical de Sud-Postaux Paris passe en conseil de discipline et il risque une révocation. Les faits reprochés à ce militant relève d’une pratique militante normale : organisation de l’action, solidarité, information. Normale pour des syndicalistes qui luttent sur le terrain mais crime pour les syndicalistes de salon qui signent en permanence des accords qui liquident nos acquis.

Cette répression engagée pas la Poste n’est pas un fait isolé et exprime une stratégie cohérente et développée depuis plusieurs mois : il s’agit d’intimider, de faire pression, de museler toute volonté de résistance à une politique de casse de l’outil postal, casse dont les usagers subissent les effets comme les agents dont les conditions de travail se dégradent.

Affirmer notre solidarité active avec ce militant réprimé c’est poursuivre la lutte contre les réorganisations, contre les délocalisations, contre les suppressions d’emplois.

Il convient de rappeler que cette répression contre le mouvement social s’exerce également dans tous les secteurs professionnels. Le 12 septembre un militant de la CNT de METZ passe en appel pour sa participation au mouvement de 2006 anti-CPE au cours duquel les voies de la SNCF avaient été bloquées par 800 personnes, la CNT ayant fait appel de sa condamnation à 40 000€ d’amende. Un rassemblement aura lieu ce jour-là devant le tribunal de Metz.

Notre Fédération a déjà proposé une rencontre à la Fédération SUD PTT pour définir les modalités de lutte unitaire contre cette répression, demande adressée dans le cadre de la répression qui avait frappé un responsable de SUD à Tours. Cette nécessité est d’actualité quand on voit que ce gouvernement « de gauche » entend aussi interdire les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien. A quand l’interdiction de la grève ?

CONTRE LA RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL : TOUS ET TOUTES A 13H AU 100 RUE MAURICE ARNOUX A MONTROUGE LE 31 JUILLET. (MÉTRO PORTE D’ORLÉANS)

SOLIDARITÉ CONTRE LA JUSTICE DE CLASSE !

UN PRÉAVIS DE GRÉVE A ÉTÉ DÉPOSE POUR CETTE JOURNÉE.

Réorganisation à La poste de Seiches sur le Loir(49)

mercredi, mai 28th, 2014

Réorganisation à la poste de Seiches sur le Loir (49) : désorganisation totale !

De 2012 jusqu’à cette nouvelle réorganisation, dans ce bureau, il y a eu suppression de 8 emplois et des conditions de travail qui se dégradent, avec des tournées qui n’en finissent plus…. Cette situation se retrouve sur l’ensemble des centres de distribution du courrier.
Face à cette casse du service public postal, et de la destruction de l’emploi, des préavis ont été déposés par le syndicat FO-COM49 avec le soutien de la CNT-PTT 49 pour les vendredi 30 et samedi 31 Mai 2014.

toutes et tous en grève le 18 mars !

lundi, mars 10th, 2014

GREVE NATIONALE UNITAIRE LE 18 MARS 2014
CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITE POUR LA SECURITE SOCIALE ET LES SERVICES PUBLICS, POUR L’EMPLOI ET L’AUGMENTATION DES SALAIRES

Notre responsabilité c’est la riposte sociale : toutes et tous en grève le 18 mars !
RDV
À Angers : 10h30 Place Leclerc
À Cholet : 10h30 place Travot
À Saumur, 10h30, place Bilange
À Segré, 11h30, place de la république.

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Depuis mai 2012 et l’accession au pouvoir de François Hollande, les mauvaises nouvelles pour les classes populaires ne cessent de s’accumuler : allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour les retraites, hausses des impôts et de la TVA, destruction des services publics, trahisons tout azimut et amplification des plans sociaux. Le chômage et la précarité explosent, les salaires sont au plus bas.

Dans le même temps, les profits du CAC 40 ont progressé de près de 35% sur la même période. Mais cela ne suffit pas à la voracité d’un patronat en pleine lune de miel avec cette majorité de « gauche de droite » : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, Pacte de Responsabilité, réforme Unédic stigmatisant les chômeurs du régime général comme des annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle et de l’audiovisuel).
Les sacros saints dogmes de la compétitivité, de la baisse du « coût du travail » et de la compétitivité amènent à toujours plus de misère d’exploitation. Le capitalisme se gave, les pauvres souffrent !

Mais dans le pays, des millions d’hommes et de femmes ne baissent pas pour autant la tête, se battant pieds à pieds dans les entreprises et les quartiers afin de défendre nos intérêts de classes, nos emplois, nos conditions de vie et nos droits. Ils et elles essaient au quotidien de faire reculer un patronat tout répressif, qui multiplie les mises à pieds, les entretiens préalables, les licenciements… Bref, la pression et la tension montent dans tous le pays. Il est temps pour les classes populaires de réagir.
Le 18 mars, l’intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s’accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d’appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l’émergence d’un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d’Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d’actions directes permettant l’amplification du combat social.

Pour exiger des hausses de salaires, l’amélioration de nos conditions de travail et de vie, la fin de la répression sociale, le retrait du Pacte de Compétitivité et du CICE (qui représentent près de 60 milliards d’euros de cadeaux au patronat sous forme de baisse des cotisations sociales, et donc autant de manque à gagner dans les caisses de la sécurité sociale et de l’assurance chômage), la CNT appelle toutes et tous à se mettre massivement en grève le mardi 18 mars, à participer aux manifestations qui se dérouleront à travers tout le pays, et à initier toute dynamique permettant la convergence interprofessionnelle et la reconduction du mouvement là où les conditions le permettront.

Contre le capital, le gouvernement et ses politiques libérale construisons la grève générale
Toutes et tous dans la rue le 18 mars !

Retrait du Pacte de Responsabilité et du Crédit Impôt Compétitivité Emplois ;
Smic à 1500 € nets avec échelle mobile des salaires ;
Amnistie sociale, civile et pénale ;

Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
Rétablissement du droit à l’allocation chômage en cas de démission ;
Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;
Autogestion des caisses de solidarités (sécurité sociale, Unédic etc.)par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat).