Les syndicats CNT du Maine-et-Loire soutiennent l’appel de l’Association France Palestine Solidarité contre le match de football France-Israël qui doit se tenir le jeudi 14 novembre au stade de France. Un pays pratiquant l’apartheid et un génocide doit être mis au ban de la société.
Israël hors de nos stades, nous refusons le sportswashing des crimes contre l’humanité ! Demandons l’annulation du match France – Israël et l’exclusion de l’équipe d’Israël de toute compétition internationale ! Je signe la pétition de l’AFPS.
La vague conservatrice et fasciste déferle sur l’Union Européenne et la France. Le Front (RN) est arrivé très largement en tête dans notre pays. La faute à un président Macron qui lui déroule le tapis rouge depuis qu’il est au pouvoir, dans la droite ligne de Messieurs Sarkozy et Vals. La faute aussi à la désunion de la Gauche, marqué par un PS revanchard qui souhaite redevenir la première force politique de ce côté de l’échiquier après toutes ses trahisons. Mais le Parti Communiste n’est pas en reste, en tentant un « nationalisme de gauche » le PC ce retrouve sans poids politique.
A nous, anarchistes, libertaires, révolutionnaires, de montrer notre détermination en organisant la contre attaque. Ce n’est pas dans les urnes que la bataille se gagne, mais sur les lieux de travail et dans la rue. Nous espérons que les forces émancipatrices et progressistes ne seront pas criminalisées comme elles le sont depuis le début de l’ère macroniste !
Les syndicats du Maine-et-Loire de la Confédération Nationale du Travail appellent à rejoindre toutes les initiatives pacifiques visant à lutter contre la vague brune.
L’extrême droite est bien au pouvoir en France. La préférence nationale élevée en étendard. Vouloir vivre en France est maintenant un crime. Fuir la pauvreté ou la guerre est donc interdit.
Nous ne sommes néanmoins pas résignés, de cette société-là, on n’en veut pas !
Personne ne peut se réjouir de la guerre et des mort·es qu’elle produit. On ne peut que comprendre la douleur des proches des victimes civiles israéliennes qui éprouvent cette horreur.
Nous la comprenons car nous pleurons, aux côtés de nos camarades palestinien·es, les 230 victimes des colons ou de l’armée d’occupation en 2023, le millier de morts et plus de 5000 blessé·es palestinien·es depuis ce week-end.
Nous la comprenons car nous n’oublions pas les 4900 prisonnier·es politiques palestinien·nes, dont beaucoup subissent des mauvais traitements ou de la torture. Parmi elles et eux, plus de 1 000, dont 5 enfants, sont des prisonnier·es administratifs, incarcéré·es sans jugement et sans espoir de sortie. La vie des Palestiniens et de Palestiniennes est rythmée par les drames de la colonisation, de l’occupation et d’une politique d’apartheid.
Les destructions de villages en 1948 se sont poursuivies par les destructions incessantes de maisons palestiniennes, comme à Silwan près de Jérusalem et dans le reste des territoires occupés, ainsi que l’expulsion de toujours plus de Palestiniennes et Palestiniens de leurs terres. Les droits des réfugié.e.s, et notamment le droit au retour, reconnu par l’ONU, continuent à être bafoués. De plus en plus de terres sont colonisées, réduisant à peau de chagrin le territoire sous autorité palestinienne, morcelé en plusieurs enclaves par des murs de séparation. Les terres agricoles sont réquisitionnées ; participer aux récoltes, c’est prendre le risque de se faire lyncher par des colons. Les enfants sur le chemin de l’école sont pourchassé·es, humilié·es. Ces derniers mois, il ne se passe pas une semaine sans qu’un ou plusieurs palestiniens soient tués par l’armée israélienne dans les territoires occupés. Le quotidien du peuple palestinien est un enfer produit par un État raciste, ségrégationniste, criminel et bafouant le droit international. Cette réalité est pire encore pour la population de Gaza, (un des territoires les plus densément peuplé au monde, constitué essentiellement de réfugiés de 1948) qui subit un blocus depuis 15 ans. Un symbole de la vie à Gaza : 87 % de l’eau y est non-potable. Enfermée dans cette prison à ciel ouvert, la population tente de survivre, et ce sous des bombardements réguliers de l’armée israélienne ces dernières années.
Quel espoir reste-il aux Palestiniennes et Palestiniens ?
L’offensive militaire du Hamas doit être comprise dans ce contexte et cette perspective. Nous ne partageons clairement pas son projet de société. Mais cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître le droit légitime des Palestinien·es à se défendre et résister contre la colonisation et l’occupation, pour leur autodétermination et leur liberté. L’ensemble des gouvernements israéliens sont responsables de cette situation, avec la complicité des puissances de ce monde, comme la France. Et du côté palestinien, l’Autorité palestinienne, corrompue, ne cesse de collaborer avec l’occupant. Ce week-end, des civil·es israélien·nes ont été touché·es par les combats. Dans une société où tout le monde fait un service militaire en armes, avec des missions visant à opprimer la population palestinienne, il est difficile d’espérer que la société civile israélienne reconnaisse la responsabilité de ses dirigeants. Espérons que les Refuzniks et les quelques opposant·es israélien·nes à la colonisation soient enfin entendus. C’est l’un des espoirs de paix.
La réponse militaire implacable, qui ne fait sans nul doute que commencer, s’abat sur l’ensemble de la population palestinienne, comme a l’habitude de le faire l’État israélien. Des bombardements incessants dans la bande de Gaza, des centaines de mort·es et milliers de blessé·es, des hôpitaux et équipes médicales ciblées. Dans l’impossibilité de fuir, la population sera dans les jours qui viennent sous blocus complet, sans eau, sans électricité, sans gaz. Dans le reste des territoires occupés la majorité des déplacements sont bloqués, et les provisions dans certains villages ne tiendront pas plus d’une semaine.
De nombreux États réaffirment leur soutien à Israël, sans questionner la situation coloniale, dont pour beaucoup sont complices.
Tant que cette cécité volontaire devant tant d’injustice, tant que ce refus de reconnaître au peuple palestinien tout droit et notamment celui à l’autodétermination se poursuivront, tant que la réalité des populations sera niée et déformée, aucune solution juste ne pourra émerger car on ne s’appuie pas sur le mensonge.
La CNT-F forte de son soutien sans faille aux luttes de décolonisation et d’émancipation se tiendra toujours du côté des faibles face aux puissants et réaffirme le droit à l’autodétermination des peuples.
La solidarité internationale au peuple palestinien contre la colonisation et l’occupation sera à renforcer d’autant plus aujourd’hui.
« ولا بديل, لا بديل عن تقرير المصير » « Il n’y a pas d’alternative à l’autodétermination »
La CNT 49 condamne la décision de Darmanin et de son gouvernement néo-libérale de dissoudre la GALE, un mouvement Antifa de Lyon. Le néo-libéralisme s’accommode bien des néo-nazis, comme le démontre le tapis rouge pour Zemmour et Le Pen sur les plateau de télé. Les anarchistes, les antifa, les libertaires, les communistes révolutionnaire eux dérangent. L’état de non-droit a décidé de s’en débarrasser par une répression judiciaire, d’abord contre nos médias comme Nantes Révolté, mais aussi contre les groupes politique. L’attaque contre l’un de nous est une attaque contre toutes et tous ! Soutien ! No Pasaran ! Ci-dessous le communiqué des camarades.
Depuis décembre 2021, la préfecture fait peser sur notre groupe la menace d’une possible dissolution.
Ses fondements ? Le relais via les réseaux du groupe d’une vidéo du Lyon Antifa Fest montrant notamment des slogans anti-police lors d’un concert, puis quelques mois plus tard celui de l’appel du mouvement « Les Soulèvements de la terre » à assiéger Bayer-Monsanto le 5 mars à Lyon.
Darmanin a indiqué vouloir dissoudre le groupe, après avoir fait un signalement au ministère de la justice, et demandé aux services du ministère de l’intérieur d’entamer des investigations sur la GALE et le Lyon Antifa Fest.
Ce jeudi 17 Mars des documents de déclenchement de la procédure de dissolution ont été notifiés à des individus considérés par la préfecture comme appartenant à notre groupe.
Depuis mercredi 16 mars, c’est un véritable dispositif de harcèlement qui s’est mis en place : des militant.e.s ont été suivi.e.s dans la rue jusqu’à leur domicile et leur travail, iels sont harcelé.e.s au téléphone par la police lyonnaise, venue sonner et tambouriner aux portes très tôt le matin et à plusieurs reprises dans la journée.1
Nous ne sommes bien sûr pas surpris.e.s par cet acharnement, dans un contexte où le gouvernement ne se cache pas d’être en campagne de criminalisation des organisations que les médias qualifient « d’ultra gauche ». D’autres groupes politiques tels que le média Nantes Révoltée et plus récemment les associations Comité Action Palestine et le Collectif Palestine Vaincra sont également visés, voire même déjà dissous. N’oublions pas non plus la dissolution visant les associations musulmanes comme le CCIF.
C’est pour cette raison que nous avons toujours refusé d’alimenter les outils répressifs de l’état même s’il est utile de rappeler que la procédure de dissolution a historiquement été établi contre les ligues fascistes des années 30.
Cette dissolution ne nous fait pas peur. L’excitation de Darmanin à dissoudre tous les groupes dits d’ »ultra-gauche » est un coup électoral pour attirer les électeurs de droite. C’est aussi un moyen de réprimer un mouvement d’ampleur qui se prépare face à un potentiel second quinquennat du gouvernement macron qui s’apprête à poursuivre sa politique antisociale et raciste.
Cette procédure témoigne d’une double-méprise des gouvernants.
La première c’est de penser qu’en dissolvant des groupes on arrête des mouvements de contestation, qu’on arrête la pensée émancipatrice de se diffuser et la critique de se poursuivre. Au contraire, nous espérons que ces démarches politiciennes auront l’effet inverse. De fait, le procès des 7 antifascistes a eu pour seul effet de resserrer des liens déjà existants et de créer un mouvement de soutien d’ampleur. Cette répression est pour nous l’occasion de construire à nouveau un rapport de force et ce avec tout notre camp politique.
La seconde méprise c’est de penser que nos organisations reprennent les mêmes structures hiérarchiques que celles des institutions : que nous avons des bureaucrates, des chef.fe.s, des représentant.e.s et qu’en les déboutant et en les faisant taire ils annihileront les luttes. On a beau leur expliquer, ils ne comprennent pas ou peut-être pensent-ils qu’il est préférable de nous pousser dans la clandestinité ?
Par cette dissolution c’est l’autonomie lyonnaise qui est visée. Or c’est beaucoup donner à la GALE que de penser qu’elle représente tout un mouvement qui par essence est hétérogène, disparate et massif. Encore une fois, les fantasmes du gouvernement alimentent une répression sans précédent : la dissolution d’un groupe antifasciste.
Ceci est un appel à un soutien d’ampleur de la part de tous nos allié.e.s et des forces progressistes dans leur ensemble. Depuis quelques mois, notre camp social vit un basculement répressif, faire bloc est notre seule issue.
On ne dissout pas la révolte qui gronde. À jamais antifasciste.
Collecte de fonds réussie pour soutenir les camarades de la FGWM au Myanmar !En janvier, l’ICL a décidé avec le Federation of General Workers Myanmar – FGWM d’initier une collecte de fonds visant à collecter 10 000 euros.Deux mois plus tard, nous sommes heureux de vous annoncer que nous avons reçu une somme totale de 14 285 Euro ! C’est une aide énorme pour les camarades au Myanmar et une expression de solidarité internationale pratique.Nous remercions tous ceux qui ont contribué à faire de cet effort un succès !Le 11 mars, les membres du groupe de travail de la LCL Asie et de la FGWM se sont réunis pour coordonner les prochaines étapes. Le comité des finances de la MGWM composé de 5 membres décidera au cas par cas de la façon dont l’argent est dépensé sur le terrain.Pour l’instant, le soutien des membres de la FGWM incarcérés et la coordination des refuges pour ceux qui se trouvent dans les clandestins sont prioritaires.texte complet en anglais : https://www.iclcit.org/successful-fundraising-to-support…/
Pendant que le dictateur Poutine attaque l’Ukraine, la guerre en Syrie elle se poursuit toujours. Au Rojava (Fédération démocratique du nord de la Syrie), une démocratie directe et libertaire, est sous agression permanente du dictateur Erdogan et des fanatiques de DAESH. Tout en étant sous un cessez le feu précaire avec les deux fascistes Bachar El-Assad/Poutine.
La CNT 49 continue a son humble niveau de soutenir les camarades du Rojava !
Pas d’impérialisme, pas de nationalisme, pas de guerre entre les peuples, guerre contre le capital ! La CNT 49 apporte son soutien aux anarchistes de Russie et d’Ukraine !
Non à la Russie, non à l’OTAN, non au nationalisme Ukrainien ! Vive la Makhnovtchina [1]
Zemmour, Le Pen rivalise d’ingéniosité pour attirer les électeurs-rices, racisme assumé, nationalisme, populisme, « racine chrétienne de la France ». Pendant ce temps là Mme Pécresse crois bon de rentrer dans ce jeu pour capter elle aussi des voix et faire plaisir à Cioti. Nous n’oublions pas le « camp progressiste » de M Macron qui entretient une fibre nationaliste, et un capitalisme débridé pour faire plaisir au CAC 40. L’extrême droite, le nationalisme, le CAC 40, la religion c’est ni dans la rue, ni au pouvoir ! Le fascisme on l’élimine ou on en crève !
Nous n’accepterons jamais le fascisme au pouvoir, dans la rue, dans la presse, nul part ! Les syndicats CNT 49 appels à se mobiliser le 18 décembre prochain !