Fête de soutien à la lutte de la CNT contre People & Baby depuis 14 ans !
16h – OUVERTURE DES PORTES
17h – PROJECTION-DÉBAT QUAND LES FEMMES ONT PRIS LA COLERE de Soazig Chappedelaine et René Vautier, en présence de Moïra Chappedelaine-Vautier Documentaire — 1977 — 71 min — Tourné en 16 mm — Couleur — Version restaurée
À Couëron, en Loire-Atlantique, une usine métallurgique dépendant du trust Pechiney-Ugine-Kuhman est en grève. Pour marquer leur solidarité avec leurs maris grévistes, des femmes de travailleurs envahissent le bureau du directeur et obtiennent en deux heures ce qu’on leur refusait depuis des mois. Mais la direction porte plainte et douze d’entre elles sont inculpées pour séquestration. La mobilisation s’élargit. Le film donne à voir l’émergence d’une prise de conscience collective, à la fois féministe et ouvrière.
Depuis plusieurs semaine les ouvriers-eres du textile du Bangladesh sont en grève pour exiger un meilleur salaire. Ils/elles réclament 23.000 takas (208 euros) minimum par mois. Quatre fois plus que ce qu’ils et elles sont payés-es actuellement. Les travailleurs-euses du textile bloquent plusieurs usines et mènent des manifestations quotidienne. La réponse du gouvernement capitaliste est la même que partout dans le monde, LA RÉPRESSION. Quatre camarades sont déjà morts et des centaines blessés.
La CNT 49 apporte son plein soutien aux travailleurs-euses du textile du Bangladesh, et pointe du doigt la responsabilité des entreprises Levi’s, Zara, H&M et des autres dans cette répression. Les vautours du capital font fabriqués à bas coût par des travailleurs-euses exploités leur vêtements qu’ils revendent en maximisant leurs marges aux travailleurs-euses pauvres du monde entier.
Pas de paix entre les classes, guerre sociale contre le capital !
L’association France Palestine Solidarité (AFPS49) appelle les Angevins à se rassembler samedi 28 octobre à 15 heures, place du Ralliement à Angers. La CNT 49 appelle a rejoindre le rassemblement.
Personne ne peut se réjouir de la guerre et des mort·es qu’elle produit. On ne peut que comprendre la douleur des proches des victimes civiles israéliennes qui éprouvent cette horreur.
Nous la comprenons car nous pleurons, aux côtés de nos camarades palestinien·es, les 230 victimes des colons ou de l’armée d’occupation en 2023, le millier de morts et plus de 5000 blessé·es palestinien·es depuis ce week-end.
Nous la comprenons car nous n’oublions pas les 4900 prisonnier·es politiques palestinien·nes, dont beaucoup subissent des mauvais traitements ou de la torture. Parmi elles et eux, plus de 1 000, dont 5 enfants, sont des prisonnier·es administratifs, incarcéré·es sans jugement et sans espoir de sortie. La vie des Palestiniens et de Palestiniennes est rythmée par les drames de la colonisation, de l’occupation et d’une politique d’apartheid.
Les destructions de villages en 1948 se sont poursuivies par les destructions incessantes de maisons palestiniennes, comme à Silwan près de Jérusalem et dans le reste des territoires occupés, ainsi que l’expulsion de toujours plus de Palestiniennes et Palestiniens de leurs terres. Les droits des réfugié.e.s, et notamment le droit au retour, reconnu par l’ONU, continuent à être bafoués. De plus en plus de terres sont colonisées, réduisant à peau de chagrin le territoire sous autorité palestinienne, morcelé en plusieurs enclaves par des murs de séparation. Les terres agricoles sont réquisitionnées ; participer aux récoltes, c’est prendre le risque de se faire lyncher par des colons. Les enfants sur le chemin de l’école sont pourchassé·es, humilié·es. Ces derniers mois, il ne se passe pas une semaine sans qu’un ou plusieurs palestiniens soient tués par l’armée israélienne dans les territoires occupés. Le quotidien du peuple palestinien est un enfer produit par un État raciste, ségrégationniste, criminel et bafouant le droit international. Cette réalité est pire encore pour la population de Gaza, (un des territoires les plus densément peuplé au monde, constitué essentiellement de réfugiés de 1948) qui subit un blocus depuis 15 ans. Un symbole de la vie à Gaza : 87 % de l’eau y est non-potable. Enfermée dans cette prison à ciel ouvert, la population tente de survivre, et ce sous des bombardements réguliers de l’armée israélienne ces dernières années.
Quel espoir reste-il aux Palestiniennes et Palestiniens ?
L’offensive militaire du Hamas doit être comprise dans ce contexte et cette perspective. Nous ne partageons clairement pas son projet de société. Mais cela ne doit pas nous empêcher de reconnaître le droit légitime des Palestinien·es à se défendre et résister contre la colonisation et l’occupation, pour leur autodétermination et leur liberté. L’ensemble des gouvernements israéliens sont responsables de cette situation, avec la complicité des puissances de ce monde, comme la France. Et du côté palestinien, l’Autorité palestinienne, corrompue, ne cesse de collaborer avec l’occupant. Ce week-end, des civil·es israélien·nes ont été touché·es par les combats. Dans une société où tout le monde fait un service militaire en armes, avec des missions visant à opprimer la population palestinienne, il est difficile d’espérer que la société civile israélienne reconnaisse la responsabilité de ses dirigeants. Espérons que les Refuzniks et les quelques opposant·es israélien·nes à la colonisation soient enfin entendus. C’est l’un des espoirs de paix.
La réponse militaire implacable, qui ne fait sans nul doute que commencer, s’abat sur l’ensemble de la population palestinienne, comme a l’habitude de le faire l’État israélien. Des bombardements incessants dans la bande de Gaza, des centaines de mort·es et milliers de blessé·es, des hôpitaux et équipes médicales ciblées. Dans l’impossibilité de fuir, la population sera dans les jours qui viennent sous blocus complet, sans eau, sans électricité, sans gaz. Dans le reste des territoires occupés la majorité des déplacements sont bloqués, et les provisions dans certains villages ne tiendront pas plus d’une semaine.
De nombreux États réaffirment leur soutien à Israël, sans questionner la situation coloniale, dont pour beaucoup sont complices.
Tant que cette cécité volontaire devant tant d’injustice, tant que ce refus de reconnaître au peuple palestinien tout droit et notamment celui à l’autodétermination se poursuivront, tant que la réalité des populations sera niée et déformée, aucune solution juste ne pourra émerger car on ne s’appuie pas sur le mensonge.
La CNT-F forte de son soutien sans faille aux luttes de décolonisation et d’émancipation se tiendra toujours du côté des faibles face aux puissants et réaffirme le droit à l’autodétermination des peuples.
La solidarité internationale au peuple palestinien contre la colonisation et l’occupation sera à renforcer d’autant plus aujourd’hui.
« ولا بديل, لا بديل عن تقرير المصير » « Il n’y a pas d’alternative à l’autodétermination »
Le 1er mai 2023 a été révolutionnaire, la preuve par la répression que le pouvoir a lancé ce même jour. M Macron et son gouvernement sont toujours déconnectés de la réalité, poussés par les marchés financiers. La démocratie, c’est eux, le reste ce ne sont que des écolo-terroristes, des gauchistes qui aiment le chaos.
M Macron invite tout de même les organisations syndicales à discuter « le travail », mais sur quelle base ? Certainement celle qui mène le monde, contrat zéro heure, flexibilité, travaillez plus pour gagner plus, moins de service public.
La preuve par les annonces du « pacte » dans l’éducation nationale, ou encore la réforme du lycée professionnel : renforcer la garderie du MEDEF et former la main d’œuvre corvéable du patronat. Obliger les bénéficiaires du RSA à faire des stages en entreprise toutes les semaines pour toucher leurs maigres subsides. De la main d’œuvre gratuite, le MEDEF en a rêvé, Macron la fait !
La CNT 49 est déjà mobilisée pour refuser ce néo-libéralisme dans l’école de nos enfants et contre les plus précaires, ainsi que contre toutes les régressions sociales partout en France et dans le Monde.
Nous appelons nos adhérants-es, nos sympathisants-es à se mobiliser partout ou cela est nécessaire pour soutenir le mouvement social, ainsi que préparer et rejoindre la journée de mobilisation nationale du 6 juin prochain.
La journée internationale des travailleurs-euses (1er mai), est une journée de lutte du mouvement ouvrier instaurée par la IIe Internationale en 1889. L’occasion pour le monde ouvrier du monde entier de manifester ensemble contre le capital ! Des États-Unis au Sénégal, en passant par l’Allemagne ou le Brésil, les petites mains asservies par le capitalisme réclameront une meilleure vie pour toutes et tous.
Ni pardon, ni oubli pour nos camarades de Chicago, Albert Parsons, Adolph Fischer, George Engel, August Spies et Louis Lingg, tués par la police au service du patronat ! Mais aussi pour Clément, Rémi, Malik, tués ces dernières années par les forces répressives de l’État capitaliste alors qu’ils défendaient un monde meilleur pour toutes et tous, un monde ou la nature est respectée, un monde où se promener dans la rue, quelles que soient ses origines ou son genre, n’est pas un crime. Nos pensées et notre solidarité vont également vers Serge, entre la vie et la mort, ainsi qu’à toutes les victimes de Sainte Soline et plus généralement à toutes les victimes de la répression du mouvement social.
La bourgeoisie, et les pouvoirs à sa botte, partout dans le monde, ont toujours voulu écraser les peuples, les diviser, les dominer. Quand « ceux qui ne sont rien » s’unissent, les capitalistes tremblent et lâchent des miettes. Réclamons plus que des miettes, demandons toute la marmite ! Nous ne voulons pas de pain, nous voulons toutes la boulangerie ! Emparons-nous des usines, détruisons toutes ces monstruosités, gouvernements, casernes, et cathédrales ! Que l’autogestion s’impose partout dans le monde.
En France, après son allocution en mode autruche le 17 avril dernier, notre autocrate de dirigeant reste droit dans ses bottes : « Vous êtes vraiment trop cons, vous n’avez rien compris. » La lutte, elle se poursuit, pendant le monologue du pouvoir, des foyers ont coupés leur compteur électrique, éteint leur télé, participé à des concerts de casseroles et sont partis en manifestations. Le pouvoir a une nouvelle fois envoyé ses nervis pour réprimer.
Dans le monde, le Pérou est traversé par une révolte sociale depuis des mois suite à l’éviction du premier président amérindien par les tenants du capitalisme. Le Kenya lui fait face à une révolte contre la vie chère et à une lutte contre les projets de Total énergie, tout comme le Sénégal et tant d’autres. En Israël, des manifestations mettent en échec le gouvernement fasciste. En Palestine, la lutte contre l’apartheid se poursuit. Aux États-Unis, la défense de l’IVG mobilise les camarades. Le Royaume-Uni est en grève depuis plus d’un an contre l’austérité et la destruction des services publics. En Allemagne contre un patronat inflexible et des gouvernements aux ordres, les Allemandes et Allemands manifestent régulièrement depuis décembre. En Guyane, les Kali’Nas (une première nation), luttent contre la déforestation de son territoire de chasse, le gouvernement français veut y placer une centrale solaire. Ce ne sont que quelques exemples des attaques du capital et des fascistes contre les libertés et la nature.
Le régime capitaliste est à bout de souffle, partout il est contesté, il nous faut le mettre à bas et construire collectivement une société démocratique et libertaire. Que personne n’est accès au superflu tant que chacun n’a pas accès au nécessaire !
Dans ce contexte, la CNT 49 appelle à faire du 1er mai prochain un véritable raz de marée révolutionnaire. Par la grève générale, la manifestation et les blocages. Le 1er mai doit ouvrir une nouvelle phase du mouvement social historique en France et ailleurs :
Blocage des outils de production, de circulation, occupation des usines et lieux de travail.
L’insurrection ne vient plus, elle est là !
La CNT revendique :
– Réduction du temps de travail et de l’âge légal de départ à la retraite. – Partage des richesses.
– Investissement massif dans la santé, l’éducation et dans la transition écologique radicale. – Régularisation de tous les travailleurs et travailleuses sans papier, fin de la chasse aux migrants et investissement dans une véritable politique d’accueil.
– Augmentation des salaires et indexation sur l’inflation.
– Mise en place de mesures pour l’égalité entre les genres et pour défendre les victimes de violences sexistes et sexuelles.
– La fin des discriminations et des dominations de toutes sortes envers les quartiers populaires.
– Socialisation des moyens de production et de la santé.
La CNT 49 dénonce l’opération Wuambushu mise en place par le gouvernement et par M Darmanin. Une opération lancée sans concertation avec l’Union des Comores voisine, ni avec la société locale à Mayotte. Une action de police qui ne vise qu’à gagner les voix les plus réactionnaires de l’électorat. Destructions de bidonvilles, expulsion vers les Comores, et puis s’en va.
La misère, elle restera, les Mahorais vivent dans une grande pauvreté, les Comoriens arrivés à Mayotte également. Dans un pays qui clame être celui de la démocratie, des droits de l’homme et de la solidarité, Wuambushu fait tache.
Comme pour le reste du pays, M Macron et son ministre de l’Intérieur n’écoutent que leur pensée nauséabonde et réactionnaire. Le pouvoir, c’est eux, soit le peuple plie, soit ce sont les forces répressives de l’état qui se chargeront de les faire plier.
Pas de frontières entre les peuples, guerre sociale contre le capital !
Nous nous y attendions, le Conseil constitutionnel à validé la réforme des retraites de M Macron et de sa clique. Le tout-puissant président se prépare à publier un décret pour valider cette loi scélérate.
Loin de nous faire renoncer cela nous motive à poursuivre le mouvement. Des manifestations ont lieu partout en France en ce soir du 14 avril. L’opinion si « chère » à notre président est toujours derrière les syndicats et les oppositions.
La CNT 49 appelle à amplifier la mobilisation bien avant le 1er mai !
Dans la lutte jusqu’au retrait ! Pour toutes et tous, nous réclamons :
– le retrait de la réforme des retraites ;
– l’augmentation des pensions de retraite, des minimas sociaux, des salaires, du point d’indice dans la fonction publique, des bourses étudiante ;
– l’arrêt de l’agro-business ;
– l’instauration d’un revenu pour les étudiants-es ;
– la fin de la Ve République et l’instauration d’une VIe république où les élus seront révocables par le peuple, la fin d’une gouvernance verticale.
Répression, mépris de classe, grands médias complice, nous faisons face à un mur. Malgré tout cela, l’opinion reste massivement contre cette réforme rétrograde. Les grévistes et manifestants-es restent très nombreux-euses. A la CNT 49 nous ne lâcherons rien ! Nous appelons nos adhérents-es et nos sympathisants-es à participer massivement à la journée de grève et de manifestations jeudi 13 avril.
Angers, 14H place Leclerc;
Cholet, 10H place Travot;
Saumur, 10H place Bilange;
Segré, 10H place du Port.
Ainsi qu’au rassemblement vendredi 14 avril à 18H devant la préfecture du Maine-et-Loire.