Manifestation samedi 13 avril 14h, jardin du mail à Angers.
La CNT revendique :
Retrait de la Loi Blanquer ;
Le droit de manifester ;
l’augmentation des salaires, des retraites, des minima sociaux, des APL ;
la réduction massive du temps de travail pour le partager ;
la baisse de l’âge de la retraite à taux plein ;
le partage des richesses entre les travailleur·euses ;
la titularisation de tou·te·s les précaires ;
l’embauche massive de personnels dans les services publics (écoles, hôpitaux,…), pour un accueil et des conditions de travail de qualité ; – la gestion de la Sécu par les travailleur·euses et le paiement de toutes leurs cotisations par les patrons pour combler le « trou de la Sécu » ;
La PMA pour toutes ;
Vérité et Justice pour toutes les victimes de violences policières et du système des frontières ;
Régularisation de tous les sans-papiers et abrogation de la loi asile-immigration ;
Liberté de circulation et d’installation et fermeture des centres de rétention ;
Abrogation de toutes les lois xénophobes et racistes ;
Égalité des droits dans l’accès au logement avec ou sans papiers, l’emploi, la retraite, la formation et la santé ;
Droit des résidents des foyers à un logement décent et stable, qu’il soit individuel ou collectif ;
Droit à la vie privée, droit d’héberger, droit de maintenir ses pratiques culturelles de solidarité et d’entraide dans les foyers.
Demain, jeudi 28 mars 2019, Emmanuel Macron le président de la République sera à Angers et dans le Maine-et-Loire pour une journée SAV de son programme ultra-libéral. Comme « l’école de la confiance » porté par M Blanquer et qui offre sur un plateau l’école publique au privé.
La CNT 49 appel à se rassembler et à soutenir toutes les actions demain à 11 h place du Ralliement.
Rassemblement de solidarité avec envoi en temps réel de vidéos, photo, messages de soutien à la Marche du Retour qui se déroulera en même temps à Gaza.
Samedi 30 mars 15 h, Place Mondain Chanlouineau à Angers.
Les syndicats CNT du Maine-et-Loire s’associent et appel à rassemblement pour Gaza.
Chômage, précarité, vie chère, casse des services publics Le 19 mars, après et partout. Continuons la lutte ! Ils reviennent…
Le gouvernement a dû faire une pause en décembre dernier dans ses différents projets de destruction sociale suite au démarrage du mouvement dit des « gilets jaunes ». Toutefois, à l’approche de la fin de la mascarade du « grand débat », celui-ci fourbit ses armes pour revenir à la charge.
Le gouvernement et le Medef veulent tout d’abord
poursuivre leur œuvre de destruction de la sécurité sociale. Le
projet de mise en place d’un système de retraite par points n’est
nullement abandonné mais a simplement été reporté. La
conséquence de ce changement de système en serait une
individualisation de la protection sociale aboutissant à une baisse
drastique des pensions !
Pour la fonction publique, les suppressions de
dizaines de milliers de postes doivent se poursuivre. Le récent
projet de loi confirme également une attaque sans précédent contre
le statut de la fonction publique (recours accru à des contractuels
sur toutes les fonctions, et individualisation toujours plus grande
de la rémunération et de la carrière).
Au sein de notre ministère le plan social continue,
broyant les services et les agents. Les services emploie et économie
sont réduits à la portion congrue quand ils ne disparaissent pas
purement et simplement. A l’inspection du travail, c’est le grand
bond en arrière avec une perspective de 10 000 salariés par agent
dès l’année prochaine (pour certains c’est déjà le cas), pour
les assistantes le passage à 4 agents dédiés. Les services
renseignement continuent quant à eux d’étouffer sans aucune
perspective durable pour sauvegarder ces services pourtant
indispensables à notre service public.
Leur projet c’est mettre un terme à tout système
de solidarité et de répartition des richesses, pour favoriser dans
tous les domaines l’accaparement des richesses produites par
quelques uns. Instaurer un rapport de forces pour gagner.
Pourtant il n’y a pas de fatalité à subir ces
projets de régression. Cela fait 4 mois qu’une grande partie de la
population soutient ou participe activement au mouvement des gilets
jaunes. Des dizaines de milliers de personnes déterminées se
retrouvent autour de revendications simples et essentielles pour plus
de justice sociale, une répartition égalitaire de richesses, et la
remise en cause d’un système de représentation qui empêche toute
évolution allant dans ce sens.
Ce mouvement a surpris le pouvoir politique et
économique, ainsi que les organisations syndicales et les partis
politiques. Il est ainsi parvenu, temporairement, à remettre en
cause le rapport de force en place. En décembre 2018, le patronat
l’a bien compris et nous pouvions lire dans le Monde diplomatique
de février 2019 (Article : Lutte de classes en France) «Tous les
grands groupes vont distribuer des primes, parce qu’ils ont
vraiment eu peur à un moment d’avoir leurs têtes sur des piques.
Ah oui, les grandes entreprises, quand il y avait le samedi terrible,
là, avec toutes les dégradations, ils avaient appelé le patron du
Medef [Mouvement des entreprises de France], Geoffroy Roux de
Bézieux, en lui disant : “Tu lâches tout ! Tu lâches tout, parce
que sinon…” Ils se sentaient menacés, physiquement. »
L’action directe portée par ce mouvement pourrait
être le germe d’une société égalitaire tant redoutée par ces
puissants. C’est pour cela que nous devons continuer à maintenir
un rapport de force et l’approfondir en investissant directement la
sphère du travail par la grève.
Agents du ministre du Travail, de l’Emploi, de la
Formation professionnelle et du Dialogue social, les appels à
mobilisations à venir ne doivent qu’être le marchepied de la
seule mobilisation qu’ils redoutent vraiment : la grève générale.
Alors que les gilets jaunes revendiquent l’égalité
et la capacité à décider, qu’attendons-nous pour en faire autant
?
Tous les samedis la mobilisation continue. Le 19
mars les confédérations syndicales interprofessionnelles appellent
à la grève en réaction aux destructions sociales successives.
Emparons-nous de ces mobilisations ne nous laissons
pas enfermer dans un calendrier qui nous est imposé.
La CNT appelle à participer massivement à la journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars, et à toutes les actions qui se décident en lien avec nos aspirations égalitaires !
Une nouvelle fois, la loi du marché prend le pas sur le service aux populations. Un service public n’a pas vocation à être rentable, mais doit permettre aux habitantes, habitants, des quartiers populaire, des campagnes de se déplacer librement. En pleine « crise, des Gilets Jaunes » ou l’une des revendications principales est « Plus de service public » dans les campagnes, dans les banlieues, le conseil régional des Pays de la Loire et la direction de la SNCF (et donc le gouvernement) répondent par une fermeture annoncée de dix gares.
En plus des emplois qui disparaîtront, c’est aussi un moyen pour les plus faibles de pouvoir se rendre où ils/elles souhaitent, ou tout simplement aller travailler. C’est encore une fois le tout voiture qui est aussi plébiscitée par les pouvoirs publics qui non d’ailleurs plus rien de public, mais son assujettie au capital et à la rentabilité.
La mascarade du grand débat ne masquera pas la poursuite des privatisations, des destructions d’emplois, de la paupérisation de la population, des barrières entre Métropoles et le reste du pays (Banlieus, Campagnes/Périphéries, DOM-TOM).
La CNT 49 soutien, les usagères et usagers, les cheminotes et cheminots dans leurs luttes contre ces fermetures.
La CNT s’inscrit dans cet appel unitaire et appelle à rejoindre la marche des Solidarités du 16 mars :
Nous serons dans la rue à Paris et ailleurs en France comme dans les autres capitales européennes. A l’appel des familles de victimes des violences policières, des collectifs de sans-papiers, des résidentEs des foyers, des collectifs et associations de l’immigration et des quartiers. Parce que la riposte est dans la solidarité et la solidarité dans la riposte.
La CNT s’inscrit dans cet appel unitaire et appelle à rejoindre la marche des Solidarités du 16 mars :
Contre le racisme d’Etat et les violences policières
Ensemble face à l’Oppression et la Répression
Riposte populaire !
Nous, familles des victimes tuées, violées, mutilées, blessées par la police ;
Nous, migrant.e-s chassé.e-s, torturé.e-s, traumatisé.e-s, persécuté.e-s par l’Etat et le système des frontières ;
Nous, habitant.e-s des quartiers populaires harcelé.e-s et
humilié.e-s au quotidien par les forces de police et ciblé-e-s par le
racisme d’Etat ;
Soutenu.e-s par des collectifs, des associations, des syndicats et des partis politiques ;
Nous marcherons ensemble, contre le racisme d’état et les violences policières Samedi 16 mars 2019.
Dans un contexte où les violences policières, d’abord principalement
exercées dans les quartiers populaires, s’étendent de plus en plus à
toute la société,
Dans un contexte d’état d’urgence constitutionnalisé où nos libertés
reculent et les violences d’Etat gagnent du terrain contre l’ensemble de
la population, avec notamment depuis le 17 novembre plus de 1000
condamnations, près de 3000 blessé.e-s, dont une centaine gravement, et
plus de 20 mutilé.e-s et 1 morte Mme Zineb Redouane,
Dans un contexte où le racisme progresse,
Nous protesterons, contre la logique du capitalisme qui divise pour
mieux régner et briser le tissu social, contre l’apologie de la haine de
l’autre, contre le délit de solidarité, contre toutes les formes de
discriminations qui privent leurs victimes de leurs droits à l’embauche,
au logement, à la santé, à l’éducation.
Nous protesterons contre l’impunité policière et pour la mémoire de
celles et ceux morts sous les coups des violences policières.
Nous manifesterons pour le droit d’exister et de protester, pour le
droit d’être ce que nous sommes et pour le droit d’exprimer publiquement
nos opinions politiques.
Nous manifesterons pour construire une société égalitaire fondée sur la justice, la vérité et la dignité de chacun.e.
Ensemble, pour exiger un autre modèle de société :
Vérité et Justice pour toutes les victimes de violences policières et du système des frontières
Interdiction de la Clé d’étranglement, du Pliage et du Plaquage ventral (Techniques d’immobilisation mortelles utilisées par la police) et des contrôles au faciès
Retrait des LBD, des Flashball, de tous les types de grenades et du pistolet à impulsion électrique
Régularisation de tous les sans-papiers et abrogation de la loi asile-immigration
Liberté de circulation et d’installation et fermeture des centres de rétention
Abrogation de toutes les lois xénophobes et racistes
Égalité des droits dans l’accès au logement avec ou sans papiers, l’emploi, la retraite, la formation et la santé
Droit des résidents des foyers à un logement décent et stable, qu’il soit individuel ou collectif
Droit à la vie privée, droit d’héberger, droit de maintenir ses pratiques culturelles de solidarité et d’entraide dans les foyers.
Angers ne fait pas exception à la règle et possède aussi son lot de misère. En effet, depuis des années, on assiste chaque soir à une scène scandaleuse devant la Halte de nuit : des êtres humains n’ont nul endroit où dormir parce que les 61 places de la Halte de nuit sont prises d’assaut.
Comment peut-on prétendre qu’un pays classé 6ème puissance économique mondiale, n’a pas les moyens de loger les personnes sans-abri ? Les pouvoirs locaux qui n’ignorent rien de cette situation, en sont responsables. Et pourtant, malgré les appels qui leur sont adressés par les collectifs et les associations organisant des veilles devant le 115, ils ne font que peu d’efforts pour améliorer la situation. Ainsi, lorsque la Halte de nuit a changé d’adresse, passant de Rouchy au Chemin de traverse, ses possibilités d’hébergement sont restées les mêmes malgré la nécessité criante d’une augmentation des places.
La nouvelle Halte de nuit, sciemment excentrée, est un véritable ghetto dissimilé entre deux voies de chemin de fer et une route, visant à cacher la misère. Ajouté au manque de places, l’héber-gement d’urgence se fait dans des conditions insupportables de vétusté. Depuis août 2018, des dizaines de personnes se retrouvent chaque soir sans solution pour passer la nuit. Pourtant, en juin 2018, Angers disposait d’environ 12 900 logements vides (chiffres INSEE), de quoi loger toutes les personnes dans la rue sans exception.
Nul besoin de promulguer une loi Asile et Immigration pour faire du tri. Un toit c’est un droit, zéro personne à la rue !
Depuis plus de deux mois, le mouvement des gilets jaunes fait front au gouvernement. Ce mouvement répond à une nécessité et à une urgence sociale face à un gouvernement qui, par ses différentes mesures, précarise l’ensemble de la population et enrichit le patronat…
Depuis le 17 novembre, des centaines de milliers de personnes protestent lors d’actions variées en enfilant des gilets jaunes. Si les revendications sont très diverses, elles expriment clairement une colère contre l’exploitation et le mépris. Sur des ronds points, dans certaines communes, des exigences démocratiques s’affirment comme à Caen, Paris (18è), Angers, Seiches, Corzé, Saumur, Segré,…
Il est plus que temps que l’ensemble des travailleurs et
travailleuses, en activité ou au chômage, salariés du public comme du
privé ou indépendants, en formations ou à la retraite portent haut et
fort des revendications pour une hausse des salaires et des minimas
sociaux.
Contrairement aux dires des politiques et des journalistes, nous en
avons les moyens. L’opulence insolente des plus riches et le gaspillage
monumental des moyens (armement nucléaire comme conventionnel,
publicité…) sont là pour nous le prouver tous les jours.
Pour remédier à cette situation inique (les pauvres toujours plus
pauvres et les riches toujours plus riches) et sortir du capitalisme,
nous devons imposer d‘autres solutions démocratiques, économiques,
sociales et culturelles.
Un changement radical de système s’impose.
Nous ne pouvons compter sur aucun représentant pour assumer ce
changement. Nous devons toutes et tous reprendre en main nos vies en
autogérant la société.
Exiger dans l’immédiat la hausse du SMIC (privé et public) ;
l’augmentation des salaires (y compris socialisés) ; l’arrêt de
l’entreprise de démantèlement de la protection sociale en cours et la
sécurisation économique de l’ensemble des travailleurs et des
travailleuses en premier lieu à travers l’assurance chômage et les
minima sociaux ; la taxation du capital ; défendre et développer partout
les services publics sont des revendications que nous partageons avec
ce mouvement populaire.
La CNT 49, partout où c’est possible, appelle à participer aux assemblées générales décisionnaires.
Elle appelle à participer aux diverses actions décidées par ces mêmes assemblées générales.
Elle appelle à rejeter toutes formes de discrimination (racisme, sexisme, LGBTphobie, antisémitisme…)
Défendant la liberté de circulation et d’installation, la CNT 49 rappelle que l’égalité des droits, donc la régularisation de tous les sans papiers ne sera un problème que pour les patrons qui les exploitent. La France a aussi les moyens d’être une terre d’accueil.
Les répressions policière et judiciaire doivent cesser. Nous demandons le désarmement des forces de police.
Samedi 12 janvier, l’acte IX a rassemblé plus de monde que la semaine passée dans les rues d’Angers. La CNT 49 soutien les futurs manifestations.