Pendant que le dictateur Poutine attaque l’Ukraine, la guerre en Syrie elle se poursuit toujours. Au Rojava (Fédération démocratique du nord de la Syrie), une démocratie directe et libertaire, est sous agression permanente du dictateur Erdogan et des fanatiques de DAESH. Tout en étant sous un cessez le feu précaire avec les deux fascistes Bachar El-Assad/Poutine.
La CNT 49 continue a son humble niveau de soutenir les camarades du Rojava !
Zemmour, Le Pen rivalise d’ingéniosité pour attirer les électeurs-rices, racisme assumé, nationalisme, populisme, « racine chrétienne de la France ». Pendant ce temps là Mme Pécresse crois bon de rentrer dans ce jeu pour capter elle aussi des voix et faire plaisir à Cioti. Nous n’oublions pas le « camp progressiste » de M Macron qui entretient une fibre nationaliste, et un capitalisme débridé pour faire plaisir au CAC 40. L’extrême droite, le nationalisme, le CAC 40, la religion c’est ni dans la rue, ni au pouvoir ! Le fascisme on l’élimine ou on en crève !
Jeudi 17 mars, 10h30 place du Ralliement à Angers, 10h30 place Travot à Cholet, 10h00 place Bilange à Saumur et 10h00 Rond point de Super U à Segré. A l’appel des organisations syndicales et politiques de la jeunesse, des travailleurs-euses et des précaires. La CNT 49 se joint à cet appel, néanmoins pour nous une énième journée sans lendemain n’apportera rien. Essayer de peser sur l’échéance électoral est également pour nous une gageure. Seul la lutte sur les lieux de travails, par la grève générale reconductible fera plier le pouvoir et le capital !
Trois mois après son expulsion du 34 boulevard Daviers, la Grande Ourse ré-ouvre ses portes… dans un bâtiment trois fois plus grand et encore plus près du centre-ville, sous un nouveau format, et avec de nouveaux objectifs. Elle vous convie ce soir (samedi 2 novembre) à son Assemblée Générale Publique, dès 18h, à sa nouvelle adresse : 6 quai Robert Fèvre.
Constat 1 – La situation concernant le logement sur Angers s’est encore dégradée ?
On le voit depuis plusieurs semaines. Alors que les associations – SOS Migrants, LDH, collectif de veilleur-euse-s, coordination migrants – alertent depuis des années sur les capacités insuffisantes en terme de logements et d’hébergement d’urgence sur Angers, la situation cette année s’est encore dégradée. On ne compte plus les soirs où ce sont des dizaines d’hommes, de femmes, de familles avec enfants qui, malgré le travail des jokers, ne disposent d’aucune solution, en ce début novembre pluvieux.
Plus de 700 refus ont été comptabilisés pour le seul mois d’octobre. Non seulement des demandeur-euse-s d’asiles mais également des personnes aux droits ouverts : sdf français ou exilé-e-s ayant obtenu le statut de réfugié…
Le positionnement, tant de la mairie, en la personne de M. Christophe Béchu, et de son adjointe au solidarité, Mme Le Goff, sont très clairs : ils n’ouvriront pas de places supplémentaires. Ils assument publiquement de laisser des familles entières à la rue. Même son de cloche du côté de la préfecture et de la DDCS (Direction Départemental de la Cohésion Sociale).
Pire, celle-ci s’est même mise en tête de chasser et déloger les personnes qui, ne disposant pas de place systématiquement au 115, avaient installé des tentes et couvertures devant. M. Bradfer (DDCS) n’a pas hésité à envoyer les forces de l’ordre pour mettre la pression sur ces populations, leur volant les maigres affaires qu’ils avaient laissé là.
Enfin, la question de l’accès au logement étudiant ne s’est pas améliorée. Après une année universitaire difficile l’an dernier, il apparaît qu’encore plus d’étudiant-e-s ne disposent pas de logement, et s’entassent parfois à 4 ou 5 dans un studio. Il est très fréquent que nous recevions un mail ou un message sur la page Facebook de la Grande Ourse provenant d’un étudiant qui cherche un endroit où habiter pour simplement poursuivre ses études.
Nous vivons dans une ville en mutation, qui investit dans des
patinoires, dans des esplanades, dans de nouveaux trams… Et aucune
infrastructure n’est développée pour pallier cette crise de plus
en plus dramatique ; et alors que l’automne avance, certaines
personnes se demandent si elles passeront l’hiver.
Constat 2 – La crise de l’accès au logement n’est que la partie émergée d’une situation d’urgence sociale et écologique absolue
L’année écoulée a été marquée par le retour de tensions
sociales dont on ne connaît que peu de précédents dans notre pays.
La révolte sociale des gilets jaunes, qui a connu une répression
inédite, marque que la situation sociale est extrêmement
préoccupante : et que même les classes moyennes commencent à vivre
avec le spectre d’un déclassement brutal. La rue n’est plus loin
pour beaucoup. Mais l’urgence que nous traversons est aussi
celle d’une situation climatique, énergétique et de la
biodiversité sur le seuil de l’effondrement. Le futur, pour nos
générations, semble plus qu’obscur : et si l’avenir s’ouvre
peut-être au fenwick, il est aussi maintenant nécessaire de penser
à s’organiser en tissus résilient, porteur d’un monde
désirable. La réalité, c’est que la crise n’est plus un
moment, mais le régime qui conduira nos vies : de la santé à nos
pompiers, du krach à venir aux répressions généralisées de
toutes formes de luttes sociales ou écologiques, des assassinats
policiers dans les quartiers aux mutilé-e-s des cortèges, de
l’espoir toujours renouvelé d’un retour messianique de la
croissance aux baisses drastiques des aides aux associations faisant
le travail sur le terrain (comme a pu le connaître le planning
familial à Angers par exemple) : il ne s’agit plus de passades,
mais d’un monde à l’intérieur duquel nous devons trouver des
îlots pour y survivre.
– Riposte : s’organiser et vivre
NOUS VOULONS UN LIEU POUR HÉBERGER … dans un format moindre
à celui de la Grande Ourse, le nouveau bâtiment accueille des
personnes en situation de grande précarité – SDF français-e-s ou
exilé-e-s, étudiant-e-s sans logement. L’Assemblée de lutte pour
le logement reprend dès ce mois de novembre.
NOUS VOULONS UN LIEU POUR S’ORGANISER … nous ne pouvons
plus attendre que l’État ou des groupes privées continuent à
assurer des services qui s’effritent et auxquels de moins en moins
ont accès. Il est plus que temps de s’auto-organiser autour d’une
plateforme permettant aux luttes de se croiser et s’organiser. Le
nouveau lieu disposera prochainement d’espaces de réunions, de
bureau, de conférences pour que les groupes, collectifs, et
associations en lutte puissent disposer d’une assise matérielle
afin de mener à bien leur combat.
NOUS VOULONS UN LIEU POUR SE RETROUVER … puisqu’ils nous
restent si peu d’espace dont nous disposons, et qui soit ouvert à
l’appropriation de chacun-e. Un lieu doit être ouvert et offert :
un espace de convivialité, sous la forme d’un café associatif,
sera inauguré ce mois-ci.
NOUS VOULONS UN LIEU POUR FAIRE VIVRE L’ART … puisque la
grande précarité touche aussi celles et ceux qui font vivre nos
imaginaires, nous voulons que des ateliers de création puissent
s’installer dans ce bâtiment.
NOUS VOULONS UN LIEU POUR SE PRÉPARER A L’AVENIR … et il
nous sera dès lors nécessaire de nous ré-approprier des
compétences minimales, liées à l’agriculture, l’alimentation,
l’artisanat, la construction. Le RAARE s’empare de la nouvelle
Grande Ourse ; des espaces d’ateliers pour la transmission de
savoir-faire et la constitution d’un tissu résilient sont mis en
places.
NOUS VOULONS UN LIEU POUR REPRENDRE MAIN SUR NOS VIES ET NOS
VILLES … puisque depuis trop longtemps nos villes nous échappent
; puisque les centre-villes n’ont comme destin que de devenir des
galeries commerçantes et hygiénisées ; puisque la ville appartient
à ses citoyen-ne-s et non aux promoteurs et leurs ami-e-s élu-e-s.
Reprendre les centre-villes, à l’heure des dignités bafouées,
c’est reprendre puissance, c’est reprendre dignité.
N’est-il pas précisément le moment pour retrouver des
programmes communs ? N’est-il pas temps de faire nous-mêmes
émerger les sujets qui nous concernent, et de s’organiser
vis-à-vis de ceux-là ?
NOUS INVITONS TOUTES CELLES ET CEUX, EN LUTTE, CURIEUX-SES OU INDIGNÉ-E-S, A NOUS REJOINDRE CE SOIR (samedi 2 novembre) DES 18H POUR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE PUBLIQUE D’OUVERTURE ! RDV AU 6 QUAI ROBERT FEVRE.
Depuis presque un mois des centaines de milliers de personnes protestent lors d’actions variées en enfilant des gilets jaunes. Si les revendications sont très diverses, ils et elles sont clairement en colère contre l’exploitation et le mépris. De plus dans de nombreux lieux des exigences démocratiques naissent de leur rencontre, comme par exemple l’appel des gilets jaunes de Commercy. (https://lundi.am/APPELDES-GILETS-JAUNES-DE-COMMERCY-A-DES-ASSEMBLEES-POPULAIRES-PARTOUT) Il est plus que temps que l’ensemble des travailleurs et travailleuses, en activité ou privé d’emploi, salariés du public comme du privé ou indépendants, en formation ou à la retraite porte haut et fort des revendications pour une hausse des salaires et des minimas sociaux. Contrairement aux dires des politiciens et des journalistes aux ordres du capital, nous en avons les moyens. L’opulence insolente des plus riches et le gaspillage monumental des moyens (armement nucléaire comme conventionnel, publicité…) sont là pour nous le prouver tous les jours. Pour remédier à cette situation inique (les pauvres toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches) et sortir du capitalisme, nous devons imposer une solution :
Le partage équitable des richesses
Nous appelons donc à la grève et à venir manifester le vendredi 14 décembre 2018 (rassemblement à Angers 10h30 Place Louis Imbach)
Si il est indispensable d’aller immédiatement vers une société plus égalitaire, cela ne suffira pas. Les enjeux sociaux, écologiques, démocratiques et humains sont tels que seul un changement radical de système permettra d’y apporter des réponses concrètes et durables. Nous ne pouvons compter sur aucun représentant pour assumer ce changement. Nous devons toutes et tous reprendre en main nos vies en autogérant la société. Vers la révolution sociale et libertaire
Vive le communisme libertaire
La liberté comme base, l’égalité comme moyen, la fraternité comme but.
La CNT49 présente dans son cycle d’Éducation Populaire :
» Qiu Jin, la guerrière (The Woman Knight of Mirror Lake) » film de 2011 de Herman Yau avec Huang YI.
Autour de la féministe, combattante révolutionnaire, et poétesse chinoise surnommée La chevalière du lac miroir (1875-1907) … Ce film permettra de survoler la révolution meiji et de voir la
condition des femmes chinoises en 1900, tout cela entremêlé de bonnes scènes d’action et de Kung Fu !
Suivi d’un débat autour de l’origine des luttes féministes en Chine