Alors que des milliers de personnes défilaient samedi 26 janvier à Paris, à l’occasion de l’acte XI du mouvement des gilets jaunes, des nervis d’extrême droite ont agressé à deux reprises le cortège des camarades du NPA.
Cette agression envers nos camarades révolutionnaires, témoignent
une fois de plus que les partis d’extrême droites sont et seront
toujours du côté de la classe capitaliste et du côté de la
bourgeoisie. Leurs agissements, leurs violences à l’égard des
militant.es du mouvement social, visent à faire le jeu du patronat en
voulant affaiblir les mobilisations en cours.
La Confédération Nationale du Travail apporte son soutien et
témoigne de sa solidarité au NPA, mais plus largement à l’ensemble
des militant.es anticapitalistes, militant.es ouvrier.res victimes de
répression policière et fasciste.
Impossible d’accepter les contre-réformes imposées par le ministère : réformes des lycées, du Bac, Parcoursup, la loi ORE…
Impossible d’accepter la dégradation des conditions de travail de
tous les personnels, la remise en cause de leurs statuts, le blocage du
point d’indice, les menaces sur le code des pensions, les suppressions
de postes, la possibilité pour l’administration d’imposer aux
enseignants une deuxième heure supplémentaire…
Impossible d’accepter le projet de loi Blanquer, notamment son
article 1 qui vise à interdire toute liberté pour les personnels de
contester ou de revendiquer publiquement*…
Depuis presque un mois des centaines de milliers de personnes protestent lors d’actions variées en enfilant des gilets jaunes. Si les revendications sont très diverses, ils et elles sont clairement en colère contre l’exploitation et le mépris. De plus dans de nombreux lieux des exigences démocratiques naissent de leur rencontre, comme par exemple l’appel des gilets jaunes de Commercy. (https://lundi.am/APPELDES-GILETS-JAUNES-DE-COMMERCY-A-DES-ASSEMBLEES-POPULAIRES-PARTOUT) Il est plus que temps que l’ensemble des travailleurs et travailleuses, en activité ou privé d’emploi, salariés du public comme du privé ou indépendants, en formation ou à la retraite porte haut et fort des revendications pour une hausse des salaires et des minimas sociaux. Contrairement aux dires des politiciens et des journalistes aux ordres du capital, nous en avons les moyens. L’opulence insolente des plus riches et le gaspillage monumental des moyens (armement nucléaire comme conventionnel, publicité…) sont là pour nous le prouver tous les jours. Pour remédier à cette situation inique (les pauvres toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches) et sortir du capitalisme, nous devons imposer une solution :
Le partage équitable des richesses
Nous appelons donc à la grève et à venir manifester le vendredi 14 décembre 2018 (rassemblement à Angers 10h30 Place Louis Imbach)
Si il est indispensable d’aller immédiatement vers une société plus égalitaire, cela ne suffira pas. Les enjeux sociaux, écologiques, démocratiques et humains sont tels que seul un changement radical de système permettra d’y apporter des réponses concrètes et durables. Nous ne pouvons compter sur aucun représentant pour assumer ce changement. Nous devons toutes et tous reprendre en main nos vies en autogérant la société. Vers la révolution sociale et libertaire
Vive le communisme libertaire
La liberté comme base, l’égalité comme moyen, la fraternité comme but.
La CNT49 présente dans son cycle d’Éducation Populaire :
» Qiu Jin, la guerrière (The Woman Knight of Mirror Lake) » film de 2011 de Herman Yau avec Huang YI.
Autour de la féministe, combattante révolutionnaire, et poétesse chinoise surnommée La chevalière du lac miroir (1875-1907) … Ce film permettra de survoler la révolution meiji et de voir la
condition des femmes chinoises en 1900, tout cela entremêlé de bonnes scènes d’action et de Kung Fu !
Suivi d’un débat autour de l’origine des luttes féministes en Chine
Partout dans le monde, au prétexte de la dette des États, le pouvoir ne
cesse d'accroître les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres
et de détruire la planète.
Partout dans le monde, ce recul de nos droits et ce saccage de la vie
s’accompagnent d’une amplification de la surveillance et de la répression
contre tous ceux qui s’y opposent.
Partout dans le monde, le pouvoir tente de diviser pour mieux régner en
détournant la colère sur le dos des migrants qu’il fait passer pour les
principaux responsables du malheur des opprimés.
Partout dans le monde, le fascisme ne cesse de monter, stade ultime du
capitalisme, paroxysme de la société autoritaire, prêt à éliminer ses
opposants et tous ceux qui lui déplaisent.
Partout dans le monde, le pouvoir se prétend légitime au prétexte, d’une
part, de lois qu’il écrit lui-même pour conserver et renforcer sa position,
et, d’autre part, d’élections périodiques qui n’ont rien de démocratiques
puisqu’elles sont le produit de la fabrique de l’opinion par les médias de
masse qui appartiennent à la classe dominante.
Partout dans le monde, le pouvoir usurpe sa position et nous vole nos vies.
À la différence des classes opprimées du 19ème siècle, au temps où elles
commencèrent à s’organiser au niveau international et à se révolter, nous
sommes aujourd’hui face à deux problèmes nouveaux qui s’ajoutent aux
précédents : la course contre la montre technologique face à un pouvoir qui
ne cesser de se renforcer grâce à de nouveaux moyens de surveillance et de
répression, ce qui rappelle les œuvres prophétiques de Orwell et de Huxley,
et la course contre la montre écologique face à un capitalisme qui, en plus
de nous exploiter, arrive maintenant à un stade où la destruction de la
Terre sera bientôt irréversible.
Nous ne pouvons donc plus attendre. Nous ne pouvons plus nous contenter de
lutter chacun de notre côté, chacun à l’intérieur de nos frontières, chacun
dans le cadre de nos luttes spécifiques sur toutes sortes de sujets, chacun
avec nos différentes façons de penser et d’agir.
Il devient urgent de faire converger nos résistances, un jour par mois, à
compter du 10 décembre 2018 et, par la suite, tous les 10 de chaque mois,
en même temps, partout dans le monde, parallèlement à nos luttes locales
quotidiennes.
Nous proposons un jour par mois d’actions simultanées contre le
durcissement du capitalisme et de la société autoritaire. Un jour par mois
pour rappeler partout que cette lutte est globale. Un jour par mois pour
évoquer l’urgence de nous mobiliser partout et d’en finir avec le pouvoir
et l’exploitation. Un jour par mois pour entrer dans un compte à rebours,
reprendre confiance en nous, devenir plus nombreux, et préparer ensemble la
fin de la société autoritaire et du capitalisme.
Le 10 de chaque mois est le premier jour à deux chiffres, comme un
changement d’ère, d’époque, de maturité. Car nous devons sortir de la
préhistoire politique et économique de l’humanité avant qu’il ne soit trop
tard.
Parmi nous, pas de chef, pas de responsable, pas de direction syndicale,
pas de bureau d’un parti, pas d’homme providentiel, pas de d’avant-garde
éclairée : nous proposons uniquement et simplement un jour de convergence
globale par mois, mais nous ne voulons en rien diriger ni coordonner quoi
que ce soit. Juste donner une impulsion de départ, avec ce texte et les
actes qui vont s’ensuivre.
Nous ne proposons pas non plus une marche à suivre, une façon de faire, un
cadre précis à nos actes ce jour-là : à chacun de lutter comme il l’entend
là où il se trouve et de cibler ce qui lui semble important. Descendre dans
la rue un même jour, partout dans le monde, est déjà quelque chose
d’important, ne serait-ce que pour parler et préparer la suite en occupant
des places, des terres, des usines, et plus, beaucoup plus, si certains le
souhaitent.
À chacun d’imaginer sa façon de résister ce jour-là et de la faire savoir,
éventuellement avec des photos ou des vidéos, à travers nos médias libres
et autogérés partout dans le monde, comme les indymedia, par exemple.
À chacun de traduire dans d’autres langues ce message et de le propager,
sur Internet et jusque sur les murs des villes, pour que chaque 10 du mois,
nous soyons toujours plus nombreux et plus déterminés.
Personne ne nous libérera que nous-mêmes : c’est à nous de prendre au plus
tôt nos vies en mains.
Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire.Des anarchistes, libertaires, anarcho-syndicalistes, autonomes et
anti-autoritaires de plusieurs régions du monde (Grèce, France, Argentine,
Espagne, Algérie, Italie, Mexique, Belgique, Canada, Allemagne…)"
Un an après le mouvement #Metoo, un mouvement national est lancé pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.
Le 24 novembre, nous marcherons pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles. Nous sommes des millions de femmes et d’enfants à avoir subi et à subir encore des violences sexistes et sexuelles qui nous pourrissent la vie.
Nous sommes des millions à avoir vu ces violences abîmer nos amies, nos sœurs, nos amoureuses, nos mères, nos enfants ou nos collègues.
Dans l’espace public, au travail, à la maison, nous exigeons de vivre en liberté, sans injure, ni menace, sans sifflement ni harcèlement, sans persécution ni agression, sans viol, sans blessure, sans exploitation de nos corps, sans mutilation, sans meurtre. Aucune d’entre nous ne doit souffrir de violences et d’attaque à l’intégrité corporelle parce qu’elle est femme. Aucune d’entre nous ne doit cumuler les violences car elle cumule les discriminations. Nous exigeons que les enfants soient protégés de ces violences.
L’impunité des agresseurs doit cesser. La solidarité avec les victimes doit être renforcée. Des mesures ambitieuses doivent être prises, des moyens dégagés pour que ça change vraiment.
Nous allons marcher pour montrer notre nombre, notre force et notre détermination contre ce système inégalitaire et violent.
Après #MeToo, ensemble #NousToutes pour gagner !
Depuis des années, les femmes se lèvent pour dire stop. Aujourd’hui, nous invitons toutes celles et ceux qui veulent comme nous mettre fin aux violences sexistes et sexuelles à marcher avec nous.
Il y a quelques années, le conseil départemental a confié à un cabinet d’audit privé le soin d’analyser la situation des collèges du département du Maine et Loire afin de faire des économies. Le cabinet considère dans ses analyses que plusieurs collèges devaient être fermés. Le conseil départemental, l’un des plus endettés de France (435 millions d’€ en 2017), s’est donc empressé d’essayer d’appliquer cette saignée sans jamais prendre en compte l’intérêt des territoires et surtout des enfants.
Une première tentative a eu lieu d’abord à Angers en 2016-2017. Il fallait fermer le collège de Jean Vilar (REP+) et fusionner une école primaire de Monplaisir avec le collège Jean Lurçat (REP+). Cette tentative a échoué en partie grâce à la mobilisation de nombreux acteurs dont les personnels des différents établissements scolaires. La situation des collèges restent en l’état mais la mairie d’Angers a du sérieusement mettre la main au pot pour en arriver là, le conseil départemental a obtenu de copieuses compensations.
Deuxième tentative, toujours en 2017 mais cette fois ci à Cholet. Une fois de plus c’est un échec partiel. Et comme jamais deux sans trois, le conseil départemental recommence cette fois ci à Saumur où il envisage de faire fermer le collège Yolande d’Anjou et de fusionner le collège Pierre-Mendès France avec l’école Charles Perrault. Un collectif s’est mis en place, il regroupe des personnels, des parents, des associations et des syndicats. Les syndicats de la CNT 49 soutiennent ce collectif dans cette lutte pour l’accès à tous à l’éducation dans les conditions nécessaires à l’épanouissement et l’émancipation de chaque enfant quelques soit son milieu social.
La CNT 49 exige le retrait de ce projet par le conseil départemental et se tient auprès du collectif afin de les aider au mieux dans cette lutte.
Face à la hausse des prix du carburant, un mouvement spontané de colère s’est développé. Les classes populaires et moyennes sont attaquées une fois de plus au portefeuille et ont encore plus de mal à boucler les fins de mois. Il n’a pas fallu bien longtemps pour que les populistes de tout poil en fassent leur beurre. De surenchères en surenchères, l’extrême-droite et la droite extrême cherchent à tout prix à récupérer ce mouvement.
Toutefois, chacun d’entre nous doit prendre conscience que cette hausse du carburant n’est qu’un élément parmi d’autres qui nous montre que notre mode de vie est condamné à disparaître. La cause du mal n’est jamais nommée réellement, le responsable c’est le capitalisme. Depuis le Capital, on savait le capitalisme suicidaire, mais là il a allumé le gaz et va faire sauter tout l’immeuble, et nous avec.
Les capitalistes ont mis en place dans les pays riches une société de consommation à outrance où l’individu.e n’existe et n’a de sens que dans ce qu’il possède (voiture / TV / le dernier Apple coûte un SMIC mensuel !) Nous le savons que ce mode de vie est en train de détruire notre planète car il n’y aura jamais assez de ressources et le pétrole va être de plus en plus rare donc de plus en plus cher ! Et à qui profite tout ça ? Et bien vous le savez ! Aux capitalistes, ces 1% qui possèdent autant de richesse que les 99% d’autres. L’homme le plus riche de France gagne en 1h ce que nous mettons 1 an à gagner ! Les 56 personnes les plus riches du monde possèdent autant de richesses que les 3.5 MILLIARDS d’habitants les plus pauvres.
Et pour fabriquer tout ça, les capitalistes exploitent les peuples des pays pauvres pour continuer à s’enrichir. Ils sont loin de nos regards mais nous ne pouvons consommer que s’ils sont exploités ! A chaque Smartphone acheté, c’est un.e enfant.e du Nord Kivu (Congo) qui est mis.e en esclavage. Les capitalistes ont mis en place de longue date l’obsolescence programmée car oui ! si l’on ne consomme plus, leurs profits s’effondreront !
Face à la dégradation de nos environnements, à la disparition des espèces animales, aux inégalités sociales, à la situation les migrant.e.s, des luttes et des combats naissent chaque jour partout dans le monde et ils ont le même ennemi : le capitalisme comme modèle d’organisation sociale. Face à ces contestations toujours plus nombreuses, les capitalistes et les gouvernements serrent la vis, criminalisent les mouvements sociaux, frappent et tuent ! Les capitalistes et les gouvernants tentent de détruire chaque jour un peu plus toutes les solidarités et les protections sociales. Le projet des capitalistes est celui-ci : tout pomper jusqu’à la dernière goutte, jusqu’à la dernière ressource, jusqu’aux derniers dollars, frapper sur les têtes qui se relèveraient et après eux, le déluge…
Si l’on souhaite sauver ce qui peut l’être et permettre à nos enfants et petits enfants de vivre tout simplement, nous devons changer radicalement de mode de vie et détruire le modèle capitaliste. Nous revendiquons : une société solidaire, sociale et libertaire. Une société basée sur une production coopérative, on produit ce dont nous avons besoin, avec des écoles émancipatrices, des transports en communs pour tou.t.es grâce à un service public de qualité, un système de santé efficace pour tous.tes. Une société où l’on pourrait travailler et consommer là où on vivrait. Une société où personne ne pourrait avoir le superflu tant que tout le monde n’aurai pas le nécessaire.
Pour le 17 novembre, plutôt que de cramer de l’essence pour bloquer une route nous invitons à « taper » là où ça leur fera mal : dans le portefeuille des capitalistes, le 17 novembre boycottez les commerces, refusez de prendre votre véhicule et faites leur perdre de l’argent !Virez les populistes de vos actions et créons collectivement un mouvement social plus large avec la construction d’une grève générale nationale et illimitée.
Après le 17 novembre ? Rendez-vous dans la rue le 23 novembre pour une marche pour le climat et contre la société de consommation, contre le Black Friday !
Dans le Saumurois, parents, élèves, anciens élèves, enseignants et habitant.e.s refusent la fermeture du collège Yolande d’Anjou décidée par le Conseil départemental de Maine-et-Loire.
Les syndicats sont mobilisés depuis plusieurs semaines (CGT, FO, FSU, UNSA, CFDT, SUD, UNL et UNEF) et le soutien de plusieurs partis politiques a été rendu public (PCF, JC, FI, NPA, AL…).
Les syndicats CNT du Maine-et-Loire se joignent à cette mobilisation et appellent au rassemblement le jeudi 15 novembre à partir de 17h30, devant la sous-préfecture de Saumur.
Samedi 2 février 2019 : 1 être humain = 1 être humain !
La fermeture croissante des frontières européennes, y compris intérieures, et l’attitude répressive des États-nations, qui défraye actuellement la chronique des mouvements migratoires des exilé-e-s du Sud, sont autant de signes de l’impuissance collective des étranger-e-s et de leurs soutiens. Nous devons nous organiser pour mieux résister et, surtout, faire reculer les politiques anti-migratoires.
L’adoption de la nouvelle loi asile-immigration du Ministre de l’Intérieur Collomb – qui a été publiée le 10 septembre 2018 au Journal officiel – est une occasion d’agir plus collectivement et de se préparer à résister à ses effets prévisibles sur la condition des étranger-e-s en général et des exilé-e-s en particulier. Sans disposer encore de tous les décrets d’application, bien des maux sont incarnés et renforcés par cette loi : remise en cause du droit d’asile, enfermements, expulsions, contrôles, précarité, etc.
Réunie à Brest le 29 septembre 2018, la Coordination régionale Bretagne – Pays-de-Loire – Normandie solidaire des personnes immigrées a décidé de lancer un appel à manifester contre cette nouvelle loi dans toutes les régions de France le samedi 2 février 2019.
Arrêtons de subir les politiques migratoires et organisons-nous pour reprendre l’offensive !