Les capitalistes gavés à l’agent public licencient à tour de bras, Milee (ex-Adrexo), Casino, Auchan, Peugeot (qui se débarrassent de ses sous traitants et des intérimaires), etc. La liste est longue, elle donne envie de vomir. Dans le département, c’est Cholet qui est touché avec l’annonce par Michelin de la fermeture de son usine, 960 personnes sur le carreau. Une seule usine ce n’était pas suffisant, le manufacturier de Clermont-Ferrand fermera aussi une usine en Bretagne, à Vannes.
La CNT 49 apporte son soutien aux salariées en luttent à Cholet, à Vannes et partout ou les capitalistes veulent détruire des vies alors qu’ils font des profits.
Occupation des usines ! Réappropriation des moyens de productions !
En Martinique comme dans tous les « territoires d’outre-mer » la domination coloniale est contestée. Depuis le 1er septembre dernier, les Martiniquaises et Martiniquais se révoltent contre la pwofitasyon (« profitation »). Ce mot créole désigne l’accaparement des richesses par quelques familles de colons sur l’île.
Cette pwofitasyon se traduit par une mainmise coloniale sur l’ensemble de l’île. Les colons décident des prix, de la pluie et du beau temps en Martinique. Pendant que le peuple martiniquais crève exploité, ou encore empoisonné comme dans les champs de bananiers par des produits chimiques, pourtant décrié en métropole, au nom du seul profit. La puissance coloniale n’ayant jamais investi en Martinique, presque tout doit être importé. Les usines sur place sont rares, la Martinique produit peu et est dépendante de la métropole pour ses besoins essentiels.
Un pack d’eau minérale naturelle Volvic (6×1,5L) est vendu en moyenne 3,17 € en France contre 7,30 € en Martinique (KiPrix). Un exemple de la vie chère et de la marge extrême que se font les capitalistes en Martinique. Comme une double peine les salaires en Martinique sont globalement inférieures à ceux versés en métropole (INSEE). Une situation commune aux autres territoires ultra-marins français. La constitution leur garantit dans les textes l’égalité avec les départements de métropole, la situation réelle est tout autre. Celle d’un état coloniale qui exploite sans vergogne les ressources locales au seul profit des capitalistes locaux et des multinationales française.
Devant un tel pillage, le peuple de Martinique se révolte, comme celui de la Kanaky. Occupations de rond-point, tentative de blocage du port, manifestations pacifiques, le tout dans un mouvement autogéré collectivement au travers du collectif Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens, rejoint par la suite par la CGT de Martinique (CGTM) dans plusieurs débrayages et grèves.
Quelle réponse l’État français a donnée à cette révolte légitime ? D’abord l’excuse de l’octroi de mer, une taxe sur les produits importés pour justifier des prix plus élevés qui toujours selon l’état, permettrait de financer les services publics en Martinique. Cette taxe est une résultante d’une pratique coloniale. L’état a les moyens de financer les services publics des collectivités locales de Martinique sans imposer une taxe supplémentaire à ces citoyennes et citoyens. Dans le Maine-et-Loire, nous ne payons pas de taxe sur des produits qui viendraient d’une autre région. Où est l’égalité tant vantée par nos gouvernants ?
La seconde réponse de l’état est bien connue, la répression via ses forces de l’ordre, véritable milice du capital. Comme en Kanaky, comme face à la révolte des quartiers populaire, comme face à la contestation de la réforme des retraites, l’état fait le choix de la répression. Puis s’étonne que des émeutes éclatent en réponse, vite relayée par des médias aux ordres.
L’exploitation patronale et capitaliste n’a pas de frontière, la classe ouvrière est étouffée partout en France et dans le Monde. La riposte collective doit s’organiser ici comme en Martinique et en Kanaky. Soutenons nos sœurs et nos frères « ultra-marins » ! Rentrons dans la lutte !
Non au colonialisme ! Oui à une vie digne pour toutes et tous ! Soutien à la Martinique !
Si certains-es en doutaient encore, la bourgeoisie au pouvoir n’a que faire des résultats d’une élection. Seuls leurs intérêts priment. Pour se faire entendre, une seule solution, la grève générale et le blocage de l’économie. Les bourgeois ne comprennent que le rapport de force !
Les fachos eux ont été facilement entendus, leurs idées déjà largement mises en place vont être entrer de force dans les esprits et dans la loi. Là aussi, pour se débarrasser de la peste brune il faut un rapport de force. Le dit « barrage républicain » n’a pas été respecté non plus, imposons le dans la rue. Renvoyons l’extrême droite à sa place, dans les égouts.
Kanaky, Martinique, Palestine, Liban, Congo (RDC), Sahel, Soudan, et tellement d’autres endroits occupés, pilonnés, exploités, réprimés, le massacre doit cesser. Autodétermination et décolonisation immédiate !
Mardi 1er octobre, toutes et tous dans la rue pour le début de la grève général reconductible !
Quel que soit les résultats du second tour des élections législatives du 7 juillet, les syndicats CNT du Maine-et-Loire appels à une mobilisation contre l’extrême droite. Cette mobilisation doit passer par la grève et des blocages. Toutes et tous en grève et en manifestation !
Une AG Antifasciste s’est déroulée hier, regroupant près de 200 personnes devant la Bourse du Travail. La participation a défié tous les pronostics, forçant les participant-es à se réunir dehors, aucune salle disponible ne pouvant contenir la foule présente.
Nous relayons ici une des initiatives de cette Assemblée, qui a acté l’organisation de manifestations tous les soirs pour une durée indéfinie, à 20h place du Ralliement. L’occasion de se rendre visibles, mais également de se retrouver et de se rencontrer, afin d’entretenir et d’approfondir les liens tissés lors des trois premiers jours de mouvement social.
Plusieurs commissions ont également été formées en vue de l’organisation d’actions, de cantines populaires ou encore de rédaction de tracts. Nous relaieront ici ce qui pourra nous parvenir du travail de ces groupes dans les prochains jours.
La prochaine AG a été fixée à Lundi, 19h à la Bourse du Travail, afin de dresser le bilan des mobilisations de la semaine (y compris des deux manifestations prévues ce samedi) et d’organiser la suite du mouvement.
Obéir ou réfléchir, subir ou agir, nos choix sont clairs et révolutionnaires !
• Les travailleuses et travailleurs de l’éducation de la CNT n’ont pas la moindre intention d’assister sans réagir à la mutation de l’Éducation nationale en machine à broyer la jeunesse à coup de SNU, d’uniforme, de Marseillaise et de compétition scolaire.
• Les travailleuses et travailleurs de l’éducation de la CNT ne comptent en aucun cas collaborer à la mise en œuvre de ce programme réactionnaire et démagogique à rebours des valeurs émancipatrices et égalitaires d’un service public d’éducation populaire.
• Les travailleurs et travailleuses de l’éducation de la CNT seront en grève et souffleront sur les braises autant qu’il le faudra pour rallumer l’espoir et réduire en cendre l’école capitaliste et le monde qui l’a engendrée.
La journée internationale des travailleurs-euses (1er mai), est une journée de lutte du mouvement ouvrier instaurée par la IIe Internationale en 1889. L’occasion pour le monde ouvrier du monde entier de manifester ensemble contre le capital et leurs guerres !
Obéir ou réfléchir, subir ou agir, nos choix sont clairs et révolutionnaires !
• Les travailleuses et travailleurs de l’éducation de la CNT n’ont pas la moindre intention d’assister sans réagir à la mutation de l’Éducation nationale en machine à broyer la jeunesse à coup de SNU, d’uniforme, de Marseillaise et de compétition scolaire.
• Les travailleuses et travailleurs de l’éducation de la CNT ne comptent en aucun cas collaborer à la mise en œuvre de ce programme réactionnaire et démagogique à rebours des valeurs émancipatrices et égalitaires d’un service public d’éducation populaire.
• Les travailleurs et travailleuses de l’éducation de la CNT seront en grève et souffleront sur les braises autant qu’il le faudra pour rallumer l’espoir et réduire en cendre l’école capitaliste et le monde qui l’a engendrée.