Archive for the ‘Soutiens’ Category

Avant le carburant et notre porte-monnaie pensons d’abord à l’éducation de nos enfants

dimanche, novembre 4th, 2018

Suite à l’incident ayant eu lieu au lycée Edouard-Branly de Créteil et les réactions médiatiques qui ont suivi, Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner, respectivement ministres de la Justice, de l’Education nationale et de l’Intérieur, ont annoncé une série de mesures le vendredi 26 octobre.

Sans surprise, il n’était pas question de revenir sur les suppressions de poste, sur les dotations insuffisantes en personnel médico-social, sur la suppression des aides aux associations de quartier ou, pourquoi pas, sur les inégalités et les violences induites par le capitalisme.

Au lieu de cela, de la répression, de la répression et encore de la répression : ouverture de centres éducatifs fermés, des « centres d’accueil de jour » potentiellement encadrés par des militaires ou des policier·e·s, le renforcement des Equipes mobiles de sécurité (EMS), cow-boys des rectorats… Autant de mesures parfaitement inefficaces lorsqu’il s’agit de construire un climat serein permettant de travailler à l’émancipation individuelle et collective de nos élèves.

Cerise sur le gâteau, le gouvernement nous promet l’augmentation de la présence policière dans nos établissements. Cela n’est pas nouveau, depuis 1982, les conventions se multiplient entre l’Education nationale, l’armée et la police. La circulaire du 16 août 2006 instaurait des références « police / gendarmerie » pour chaque école. Depuis cette année, à Nice, ville du très droitier Christian Estrosi, une permanence policière peut être assurée dans les écoles primaires…

La CNT Education réaffirme son opposition à toute présence policière sur nos lieux de travail, que nous partageons avec une jeunesse déjà trop souvent confrontée aux abus des forces de police. Nous n’acceptons pas d’abandonner notre mission d’éducation pour satisfaire, à peu de frais, les besoins électoraux d’un gouvernement multipliant les coups aux classes populaires.

La réponse aux problèmes rencontrés dans nos établissements sera éducative, pas répressive.

 

C’est pourquoi la CNT Education appelle l’ensemble de nos collègues à :

 signifier leur refus de la présence de policier·e·s et de militaires au sein de nos écoles ;

  • à arrêter de travailler en cas de présence de policier·e·s et de militaires ;
  • à favoriser les discussions entre collègues pour trouver, ensemble, des initiatives pédagogiques et éducatives afin de permettre à chacun·e de construire les conditions de son émancipation.
  • De la maternelle à l’université… en grève lundi 12 novembre

    Évaluations délirantes, réformes à la hussarde, suppressions de postes,
    surenchère sécuritaire… le ministre de l’éducation remodèle à grande
    vitesse l’école publique. Son objectif : une école… privée, contre le peuple
    au service des patrons. Stoppons-le ! Toutes et tous en grève le 12…

Le sécuritaire ne sera jamais la solution

 

Depuis quelques jours, l’émotion est vive dans la sphère médiatique suite à la diffusion d’une vidéo montrant un élève du lycée Edouard-Branly à Créteil (Val-de-Marne) pointer une arme factice sur sa professeure afin qu’elle le note « présent ». Suite à cela, de nombreux et légitimes messages de soutien à notre collègue ont été publiés ainsi que plusieurs témoignages d’autres situations de violence ayant eu lieu dans des établissements scolaires où insultes, bousculades, dégradations, incidents se multiplient, entre élèves mais aussi contre les adultes.

Pour la Fédération des Travailleuses et Travailleurs de l’Education de la Confédération Nationale du Travail, la réponse ne pourra jamais être sécuritaire. Ces actes sont à relier à la dégradation des conditions de vie de millions de travailleuses et travailleurs dont les enfants ont pour seul horizon le chômage ou de nouvelles formes d’exploitation comme l’auto-entreprenariat, les Uber et autres emplois mal rémunérés et avilissants.

Ces violences sont le produit d’un système violent, le capitalisme, dont l’Etat est l’un des instruments de mise en œuvre. Chaque jour, des personnes sont licenciées de leur travail ou contraintes à exercer plusieurs emplois précaires pour survivre ; chaque jour, des travailleuses et travailleurs subissent des conditions de travail dégradées entraînant blessures, dépressions et, parfois, la mort ; chaque jour, des personnes sont obligées de renoncer à des soins essentiels faute de couverture médicale suffisante ; chaque jour, des personnes sont l’objet de l’acharnement de la police, des services sociaux, désignées comme des délinquantes potentielles.

Surtout, chaque jour, des jeunes des quartiers populaires et des régions rurales délaissées, sont soumis·e·s à un système scolaire dont les classements internationaux et les évaluations permanentes qui en découlent sont l’unique boussole. Les appels à « rétablir l’autorité », à renforcer les sanctions sont une impasse. Nos élèves subissent déjà la présence de la police, des contrôleuses et contrôleurs et des militaires dans leurs quartiers pour ne pas avoir à les subir de nouveau dans leurs établissements scolaires, même lorsqu’elle est estampillée « Éducation Nationale » comme les EMS.

Dans ce contexte, l’école ne peut pas tout car l’école n’est pas tout. Certain·e·s agissent pour favoriser l’émancipation autant que possible. Pourtant, les moyens alloués sont dramatiquement insuffisants : classes surchargées, personnel de vie scolaire en sous-effectif et peu formé, manque d’assistants sociaux, d’assistantes sociales et de personnel médical, dispositifs inadaptés pour les nombreuses et nombreux élèves en difficulté, non-francophones, en situation de handicap…

Si nous réclamons plus d’adultes dans nos établissements, conscient·e·s que nos élèves ont besoin de présence humaine avant tout, nous voulons plus d’enseignant·e·s, d’assistant·e·s d’éducation, de CPE, d’infirmier·e·s, d’assistantes sociales et assistants sociaux.

 

Le ministre Jean-Michel Blanquer a annoncé un « plan d’actions ambitieux » pour que les violences ne se reproduisent pas, quelques semaines après l’annonce de la suppression de 2600 postes à la prochaine rentrée. La CNT-FTE a, elle aussi, des propositions claires pour faire des écoles des lieux où l’émancipation culturelle, sociale, intellectuelle a sa place, dans le respect de chacune et chacun, adulte comme élève :

  • la diminution du nombre d’élèves par classe ;
  • la mise en place de réels temps de concertation afin de mettre en place des dispositifs et projets permettant aux élèves de trouver un sens à leur scolarité mais aussi de temps « d’analyses des pratiques » pour se former entre pairs ;
  • le recrutement massif d’assistant·e·s d’éducation formé·e·s et bénéficiant d’une réelle titularisation ;
  • un plan de recrutement conséquent pour doter tous les établissements d’assistants sociaux et assistantes sociales, d’infirmier·e·s et d’assistant·e·s pour les élèves en situation de handicap.

Il n’y a pas de recette miracle mais le sécuritaire ne sera jamais la solution. Nous, enseignant·e·s, animateurs et animatrices, personnels administratif, de vie scolaire, médico-social, technique continuerons de lutter, là où nous sommes présent·e·s pour construire, avec nos élèves et étudiant·e·s, un autre futur.

Vendredi 19 octobre 19h salle du Doyenné Angers – Pour la PMA et contre l’extrême-droite

vendredi, octobre 19th, 2018

Nous relayons l’appel à rassemblement du Collectif Emancipation, que nous avons signé :

PMA POUR TOU.TE.S !

Contre les réactionnaires d’extrême-droite

Vendredi 19 octobre, le Cercle Anjou Conférences propose à nouveau une conférence dans une salle municipale à Angers. Pour rappel, ce même groupe avait déjà fait venir Jean-Yves le Gallou l’hiver dernier, militant et théoricien d’extrême droite. Cette fois, l’invitée du Cercle Anjou Conférences atteste une fois encore de leurs positions réactionnaires et conservatrices. Cette dernière n’est autre que Ludivine de la Rochère, présidente de la Manif pour Tous. Le thème portera sur la « PMA sans Père », nous vous laissons imaginer la teneur des propos lesbophobes et traditionalistes puants…

En tant que collectif féministe, nous trouvons scandaleux la tenue d’une telle conférence, et ce dans une salle municipale. Dans un contexte de lutte pour l’égalité des droits quel que soit leur sexualité, leurs propos LGBTQIphobes sont des incitations à la haine. L’accès à la PMA pour tou.te.s corrigera enfin l’inégalité entre les personnes pour que plus aucune d’entre elles ne soit contrainte de partir à l’étranger pour avoir une PMA ou pour un couple lesbien à adopter l’enfant de sa compagne. La diversité des formes de vie familiale doit être reconnue ! Ouvrir la PMA pour tou.te.s, c’est lutter pour le droit de choisir de chacun.e !

La régression sociale vient bien des discours de ces militant.e.s réacs d’extrême droite et nous sommes bien loin de penser que leurs discours aillent dans le sens du droit des enfants.

Face à aux idées nauséabondes d’extrême-droite et pour la revendication forte pour l’ouverture de la PMA à TOU.TE.S :

RASSEMBLEMENT VENDREDI 19 OCTOBRE 2018 à 19h

face à la Salle du Doyenné à Angers.

PMA : Procréation Médicalement Assistée

LGBTQI : Lesbienne Gay Bi Trans Queer Intersexe Collectif Emancipation

Soutiens : Planning familial 49, Centre LGBT Quazar, RAAF, Alternative Libertaire49, CNT49

http://collectifemancipation.fermeasites.net/

Victoire CNT face à l’entreprise « Extrem Toitures » et face au mandataire judiciaire

samedi, septembre 29th, 2018

Notre camarade Adil (ouvrier charpentier) a obtenu avec l’aide de notre syndicat la somme de 3600 euros face à l’entreprise « Extrem Toitures » puis auprès du mandataire judiciaire.

CNT interpro Villefranche

Manifestation le 22 septembre contre l’extrême droite et son monde

samedi, septembre 8th, 2018

Pour beaucoup, les mots « fascisme » et « fasciste » renvoient à une période historique passée et révolue – celle des années 30 – dont nous serions désormais à l’abri.

Pour nous, reléguer ces mots au passé ne fait qu’occulter et masquer une réalité les bases de cette idéologie nauséabonde se font de plus en plus présentes dans notre quotidien.

Si à chaque élection, la majorité crie victoire pour avoir empêchée le danger fasciste – à savoir le FN – d’accéder au pouvoir, peu semble prendre conscience que certaines de ses idées sont bien présentes – et ce depuis longtemps – dans les institutions. Depuis plusieurs décennies, on ne peut  que constater un durcissement des politiques, qui n’ont rien à envier à celles proposées par le FN et les groupes d’extrême-droite.

Comment peut-on qualifier autrement que de « politiques d’extrême-droite » les politiques menées depuis plusieurs années en matière d’accueil des exilé·e·s ?

Comment peut-on qualifier autrement que de « politiques d’extrême-droite » la répression subie par les militantes et militants des mouvements sociaux ?

D’ailleurs, les institutions et les milices d’extrême-droite savent très bien travailler ensemble – ou a minima les premières savent très bien fermer les yeux lors des actions de ces dernières. 

Les exemples sont nombreux mais nous pouvons citer cette expulsion à la Fac de Montpellier, fin mars dernier, lors du récent mouvement étudiant, par une milice d’extrême-droite soutenue par le doyen de la Fac de droit.

Nous pouvons également citer la très médiatique opération de Génération Identitaire, le 21 avril dernier, voulant stopper l’arrivée d’exilé·e·s au col de l’Échelle en toute impunité, malgré le caractère illégal de la chose,  pendant que des militant·e·s antifascistes, se retrouvent inculpé·e·s pour avoir aidé·e·s des migrant·e·s à poursuivre leur route en France.

Nous le savons, toutes ces politiques antisociales sont un terreau fertile pour la propagation des idées d’extrême-droite. Jouant sur la peur de l’exclusion et/ou des différences, certains discours visent à

diviser les individu·es. Ainsi, les salarié·e·s et chômeurs·euses se trouvent renvoyé·e·s dos à dos et le président n’hésite pas à faire de même entre les chemintot·e·s et les agriculteurs·trices, dans une perpétuelle chasse aux « privilégié·e·s ». 

Plutôt que de nous diviser, nous misons sur une réelle solidarité entre celles et ceux d’en bas, d’où qu’ils·elles viennent, et sur un antifascisme large incluant la lutte contre le racisme, pour l’égalité entre femmes et hommes et plus globalement contre toute forme de domination et d’oppression.

Afin de montrer que cet antifascisme est capable de mobiliser, nous vous invitons à Angers le 22 septembre 2018 pour une grande manifestation !

Éducation en lutte, communiqué unitaire

samedi, septembre 8th, 2018

Tout le monde déteste les fachos !

jeudi, juin 21st, 2018

Le local de Quazar, centre LGBT d’Angers, a été une nouvelle fois tagué par les fachos. Il va être temps que les pouvoirs publics prennent une décision avant que la situation ne dérape.

Samedi 23 juin à 15h : Rassemblement pour dire NON à l’homophobie et la transphobie / OUI à la PMA pour tou.te.s, à l’appel de Quazar, place Lorraine à Angers (la préfecture a interdit que ce rassemblement ait lieu place du Ralliement…).

Rien d’étonnant, l’été est là, il faut montrer une ville d’Angers qui rayonne, cachons ces manifs qu’on ne veut pas voir. Il est temps de dégommer la fourmilière fasciste et de débuter la grève général !

L’extrême-droite agresse physiquement des membres de l’Étincelle

mercredi, mai 9th, 2018

Après les tags et la colle dans la serrure de la porte d’entrée, les membres de l’Alvarium agressent physiquement les membres de l’Étincelle dans la rue.

L’Étincelle, lieu associatif alternatif, militant et culturel proposant des activités ouvertes à tous et toutes (et pas seulement aux personnes « blanches »…) depuis plus de 20 ans à Angers a régulièrement été la cible des identitaires, fascistes et autres groupes d’extrême-droite angevins. À coups de croix gammées ou de messages signés par le GUD (une ancienne organisation étudiante française d’extrême droite réputée pour ses actions violentes), leur petit rituel de venir peinturlurer notre portail a pris de l’ampleur depuis le mouvement Manif pour Tous.

Les fachos ont ouvert au mois de janvier un bar plus ou moins clando à Angers (l’Alvarium) et cherchent à tout prix à se donner une image d’enfants de chœur « qui font du social », se photographiant en allant distribuer des sandwichs au porc aux SDF qu’ils considèrent comme suffisamment blancs, se targuant ainsi de venir en aide à leur Prochain (à condition qu’il soit « français de souche ») et prétendant être des jeunes « à cheval sur la loi ».

Ces charmants enfants de chœur ont visiblement trouvé une nouvelle façon d’aider leur Prochain la semaine dernière : en lui cassant la gueule en pleine rue.

En effet, outre le fait que nous ayons retrouvé un tag identitaire sur notre hall d’entrée, et la semaine dernière, de la colle dans les serrures, ils s’en sont pris physiquement à des personnes.

Lundi de la semaine dernière des membres de l’Étincelle se sont retrouvés encerclés par des individus se présentant comme des « membres de l’Alvarium ». Les membres de l’Étincelle se sont littéralement fait racketter puis agresser physiquement. Nez en sang, coup de poing, de pieds, etc. Nos camarades se sont fait agresser parce que « membres de l’Étincelle » et portaient des sweats « antifa » et des badges de musique… Parmi ces enfants de chœur, on aura facilement reconnu Paul Alexis Husak et Baudouin Le Nalio, qui commencent à cumuler les actions « pas très légales » type agressions, provocations, etc.

Outre le fait qu’ils véhiculent des idées de haine sur les réseaux sociaux, ils sont aussi violents dans la vraie vie, et ne se gênent pas pour cogner des personnes qu’ils soupçonnent être de près ou de loin « antifascistes/zadistes/communistes/membres de l’Étincelle ».

L’Étincelle apporte tout son soutien aux camarades victimes de ces violences et les soutiendra dans toutes les démarches qu’ils souhaiteront entreprendre contre les fascistes. De plus nous invitons toutes et tous ses membres du lieu, et tous et toutes ses sympathisant.e.s à se méfier lorsqu’ils et elles croisent ce type d’individus dans la rue, et les invite également à se montrer vigilant.e.s lors des rassemblements divers à ne pas tomber seul.e.s devant ces types-là. Elle invite aussi les personnes victimes d’agressions à ne pas rester seules et à signaler s’ils et elles reconnaissent ces individus.

Nous n’avons visiblement pas la même perception de ce que pourrait évoquer « aider son prochain », et encore moins la même notion de ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. En attendant, nous, membres de l’Étincelle, de quel collectif ou horizon soit-on, n’avons jamais cassé la gueule à qui que ce soit en pleine rue pour une inscription sur un sweat-shirt ou pour un badge, et c’est là toute la différence.

Quoi qu’il advienne l’Étincelle est et restera un lieu viscéralement antifasciste, tenez-le-vous pour dit.

L’extrême-droite agresse physiquement des membres de l’Étincelle

Le Macronisme : une politique de non droit pour les travailleuses et les travailleurs

jeudi, avril 19th, 2018

Alors que le gouvernement de Macron vise à discréditer les luttes en cours, ce dernier déclarant le 15 mars dernier « je ne sens pas de colère dans le pays ! » et n’a de cesse d’essayer de « jouer » la carte la division sociale, dont les médias raffolent actuellement, il y a une chose qui est sure : Les mouvements sociaux ne font que se multiplier, contre la violence sociale des réformes du gouvernement, mais plus largement, contre le libéralisme, comme le font nos camarades cheminot.es mais aussi ceux et celles qui participent activement à la lutte de la Zad de Notre Dame des Landes.

Casse de la protection sociale, casse du service public, répression à la Zad de NDDL : construisons la convergence des luttes

De la loi travail en 2016, en passant par les réformes « Macron », les politiques mises en place sont graves puisqu’elles remettent en cause l’ensemble de nos acquis sociaux, qui ont été arrachés par les luttes des travailleurs et des travailleuses.

Les déclarations récentes de Macron en disent long sur notre avenir et nos conditions de vies futures : annoncer vouloir « remettre le pays au travail », alors que près de 6 millions de chômeur.euses [1] essaient de retrouver un emploi est une véritable provocation ! Alors que la loi travail vise justement à faciliter les licenciements collectifs et à permettre ainsi au patronat de budgétiser sa délinquance.

Le gouvernement continue son arrogance, en stigmatisant principalement les cheminot.es et les retraité.es, en leur demandant de faire « des efforts » ! Mais comme d’habitude, le patronat et plus largement la classe dirigeante ne sont pas inquiétés, bien au contraire.

La lutte des cheminot.es est une véritable réponse politique et sociale à ce gouvernement libéral. Nos camarades ouvrent la voie vers l’organisation d’un réel rapport de force. Ils et elles montrent, à travers les journées de grèves massivement suivies, que le recul social ne se négocie pas, mais qu’il se combat ! S’inscrire dans cette lutte, c’est combattre les remises en cause des acquis sociaux, résister contre la précarité, contre la mise en concurrence des salarié.es et pour un véritable service public !

C’est avec mépris et violence, que le gouvernement répond à celles et ceux qui s’opposent à ces mesures !

Depuis le début de l’année, les agents hospitaliers comme celles et ceux des EHPAD se mobilisent contre la détérioration des conditions de travail et le sous-effectif.

Le gouvernement Macron répond vouloir « réformer et réorganiser » sans donner de garantie au niveau de la création de postes supplémentaires et encore moins sur les augmentations de salaires. Pire il prépare la casse des statuts de fonctionnaires (120 000 postes vont être supprimés).

Les étudiant.es et lycén.nes sont en luttes également, contre la sélection à l’université. Les administrations face aux manifestant.es, ferment les yeux devant les différentes descentes de militants d’extrême droite, venus casser des « bolchos », voire en sont complices. Comme ce fut le cas à la fac de droit de Montpellier, à Tolbiac (Paris) etc. Ces nervis seront toujours du côté du capital et de la bourgeoisie.

Les seules réponses du gouvernement face aux fortes mobilisations, sont le mépris vis à vis de l’ensemble de la population et les coups de matraques comme ça a été le cas lors de la manifestation de convergence des luttes sur Montpellier le 14 avril, et comme il l’a fait en envoyant plus 2500 gendarmes pour évacuer les militant.es présent.es à la Zad de NDDL [2].

Le 19 avril toutes et tous dans la rue pour une première journée de convergence des luttes !

La CNT

Extrême-droite: Leurs intimidations ne font que renforcer notre détermination

mercredi, avril 18th, 2018

Nous venons d’être gravement mis en accusation sur Twitter par Jean-Eudes Gannat, porte-parole du bar d’extrême-droite l’Alvarium ouvert depuis fin janvier à Angers. Il accuse l’Étincelle d’avoir dégradé des maisons et même un cimetière. Que les choses soient claires, l’Étincelle n’est en aucun cas responsable de ces faits. Il serait de bon ton que Monsieur Gannat cesse de nous accuser sans preuves.

De plus dans la mesure où cet individu a publiquement montré son vrai visage en allant menacer des étudiants avec ses nervis, il s’est lui même exposé à la colère de personnes anonymes responsables de leurs actions individuelles.

L’Etincelle est, certes, un lieu strictement antifasciste, tout le monde le sait, elle soutient évidemment les actions du Réseau Angevin Antifasciste. Mais outre le fait que ses membres aient d’autres chats à fouetter que d’aller faire de la peinture dans des cimetières (!), ils et elles n’ont pas le monopole de l’action antifasciste dans le département. Et non, ses membres ne sont pas les seul·e·s à détester et à se battre pied à pied contre cette idéologie mortifère, tenez-le-vous pour dit.

Ces accusations auraient pu rester lettre morte, dans le flot des délires fascistes de Jean-Eudes Gannat, nous n’en aurions même pas parlé. Mais ce qui nous interpelle aujourd’hui c’est qu’un adjoint au maire de la ville d’Angers, Maxence Henry pour ne pas le nommer, prenne la peine de répondre aux accusations de Jean-Eudes Gannat et de dénoncer « des dégradations inacceptables ». Il met lui aussi, indirectement, en cause notre local et reprend donc à son compte les accusations de Gannat. C’est inacceptable. Cela nous donne une nouvelle preuve qu’il existe aujourd’hui une certaine collusion entre une partie de l’équipe municipale et l’extrême-droite locale1.

Une chose est certaine, ces menaces de l’extrême-droite n’auront aucune incidence sur nos activités. L’Étincelle continuera de réunir toutes celles et ceux qui luttent pour un autre monde, aujourd’hui et maintenant, en opposition frontale à l’extrême-droite et à la droite extrême. Nous continuerons à nous battre avec nos valeurs chevillées au corps: antiracisme, antisexisme, anticapitalisme, pour l’émancipation de toutes et tous. Il n’est pas question que la Ville d’Angers se voie amputée de cet espace historique de convergence des luttes et de la culture alternative locale depuis plus de 20 ans.

Leurs menaces ne font que renforcer notre détermination.

Nous profitons de ce message pour relayer l’appel du Réseau Angevin Antifasciste à se mobiliser lundi 23 avril prochain à 17h30 devant le Conseil Municipal.

1Voir à ce sujet la dernière vidéo du Réseau Angevin Antifasciste

Voici une capture d’écran des Tweets en question:

L’OFFENSIVE DU POUVOIR A COMMENCÉ SUR LA ZAD

lundi, avril 9th, 2018

À Angers rassemblement à 18h devant la préfecture (Place Michel Debré). Soldarité avec la ZAD ! Non aux expulsions !