À Angers rassemblement à 18h devant la préfecture (Place Michel Debré). Soldarité avec la ZAD ! Non aux expulsions !
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L’OFFENSIVE DU POUVOIR A COMMENCÉ SUR LA ZAD
lundi, avril 9th, 2018AGRESSION DES ÉTUDIANT.ES DE MONTPELLIER PAR DES NERVIS FASCISTES
jeudi, avril 5th, 2018
Le jeudi 22 mars, des étudiant-e-s, suite à une décision d’AG, occupent un amphithéâtre de la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier, dans le cadre des mobilisations massives dans la France entière contre les nouvelles attaques sociales de Macron et de son gouvernement contre les services publics, notamment la réforme du lycée et de l’enseignement supérieur.
Le soir venu, un groupe de 10-15 personnes cagoulées et armées de barres de bois et de taser, pénètrent dans l’amphithéâtre. S’ensuit un déluge de violence contre les étudiant.es occupant l’amphi. De nombreux témoignages attestent que le doyen Philippe Pétel a ouvert la porte au commando, et applaudissait quand les coups pleuvaient.
Plusieurs étudiant-e-s seront évacué.es vers l’hôpital. Points de sutures, entorses, hématomes au crâne, tel est le tribut payé par ces étudiant-e-s qui luttent pour leurs droits et pour les nôtres.
Philippe Pétel, doyen de la faculté, refuse de condamner les attaques, se montrant même complaisant avec cette milice paramilitaire. La préfecture, la rectrice, l’administration, les ministères adoptent une position timorée, fidèles à leurs habitudes de traîtres, de lâches et de complices.
La police, présente à l’extérieur, n’est pas intervenue durant l’agression. D’où tenait-elle ses directives ? Depuis, sur des sites fascistes, certains ont désigné des membres du GUD (Groupe Union Défense), groupe d’extrême-droite particulièrement violent et officiellement dissous) comme faisant partie des agresseurs…
La semaine dernière déjà, le vendredi 16 mars, le lycée autogéré de Paris a été attaqué en plein jour par une dizaine d’individus se réclamant également du GUD. En opposition aux pratiques pédagogiques libertaires et émancipatrices du lycée, les individus effectuent des saluts nazis, insultent, jettent des projectiles contre le bâtiment et agressent deux élèves qui seront blessé-e-s.
À présent, les fascistes ne craignent plus de se montrer en plein jour et en pleine nuit dans les lieux publics, les rues, les universités, dans leurs locaux qui fleurissent un peu partout (Aix-en-Provence, Chambéry, Lyon, Strasbourg…), avec la complaisance des autorités.
Quoi de plus normal : l’extrême droite tente parfois de se recouvrir d’un vernis « anti-système », mais le fond de son idéologie est profondément opposé aux intérêts de la classe ouvrière, elle n’est que le bras armé du Capital et des classes dirigeantes, comme on l’a vu à Montpellier.
La répression contre toute forme de contestation du pouvoir et de ses réformes antisociale enfle et se déchaîne contre les militant-e-s, les précaires, les opprimé-e-s, instituant un peu plus chaque jour un État policier de plus en plus décomplexé, qui aboutit à ce qu’un doyen de fac se sente le droit de faire appel à des milices fascistes s’il estime que les flics n’agissent pas assez vite pour mettre fin à une occupation…
Lors de manifestations contre les lois Macron, les forces répressives de l’État avaient également visiblement pour directives de frapper fort et de faire des exemples, avec des charges d’une rare violence.
Il s’agit d’une politique de terreur visant à décourager la mobilisation. Les travailleuses et les travailleurs ne doivent pas céder à l’intimidation. Plus que jamais, nos droits sociaux, nos acquis historiques, nos libertés fondamentales, sont menacés.
Quand la bourgeoisie se sent assez forte pour attaquer nos droits, assez forte pour avoir recourt à des moyens aussi indignes, il est primordial que les travailleuses et les travailleurs fassent preuve de la plus grande vigilance et s’organisent pour riposter collectivement.
A Angers, l’AG de la fac de droit St Serge a été perturbée par 15 fachos du RED (Rassemblement d’étudiant de droite), qui ont menacé les participant de leur faire subir le même sort qu’à Montpellier.
Face à la bourgeoisie, face aux fascistes, nous ne reculerons pas. Ils ne passeront pas.
LA CNT
Grève des cheminot.es : une lutte qui nous concerne toutes et tous !
jeudi, avril 5th, 2018Caisse de solidarité aux cheminot-es
À l‘appel des organisations syndicales cheminotes, un large mouvement de grève est annoncé à la SNCF pour s’opposer à la casse du statut de cheminot mais plus largement à la casse du service public ferroviaire.
CETTE LUTTE CONCERNE L’ENSEMBLE DE LA POPULATION, CHEMINOT.ES COMME USAGER.ES
Après la forte mobilisation des agent.es de la fonction publique le 22 mars dernier contre la casse des services publics et du statut, la grève des cheminot.es des 3 et 4 avril s’annoncent tout autant suivie si ce n’est plus !
Cette lutte est celle de tout le monde :
Puisqu’il s’agit de lutter contre la destruction d’un service public fondamental qui est menacé depuis des années, sous la pression de la logique du profit (destruction du fret, priorité donnée aux TGV contre les lignes de proximité, augmentation des prix, multiplication des incidents techniques du fait de la suppression de postes, etc.).
Mais aussi, de lutter contre la dégradation des conditions de travail des cheminot-es eux-elles-mêmes car cette réforme vise à la suppression du statut pour les nouvelles et nouveaux embauché.es dans un premier temps, puis de privatiser quasi l’ensemble des services de la SNCF (comme cela a été fait à la poste).
UNE NÉCESSITÉ : LA CONVERGENCE DES LUTTES
Actuellement les réformes de casses sociales se succèdent : Casse du code du travail, simplifications des procédures de licenciements, baisse des APL, baisse de budget dans la fonction publique, augmentation des sanctions pour les chômeur.euses, casse de la protection sociale avec la hausse de la CSG etc. L’actuel gouvernement avec le patronat n’a pas de limite dans sa violence sociale ! A nous de lui en imposer !
Il est temps d’infliger une réponse collective et massive à cette offensive. Les cheminot.es ouvrent la voie pour l’ensemble des travaileur.euses : celle de la lutte et de la détermination. il y a un enjeu majeur à la réussite de ce mouvement social actuel, un intérêt de l’ensemble du monde du travail.
En soutenant les différentes grèves des cheminot.es, collectivement nous pouvons imposer un réel rapport de force.
La CNT
Manifestations ? Négociations ? NON GRÉVE GÉNÉRALE !
jeudi, novembre 2nd, 2017Syndicats CNT du Maine et Loire : Interpro 49 / PTT 49 / STE 49
Contre les lois antisociales, Riposte radicale !
Appel à la Grève générale et illimitée !
Les capitalistes ont passé la vitesse supérieure, eux !
Après toutes les lois Sarkozy et celles des autres avant lui. Après les lois Macron, qui ont pris les travailleurs le droit de choisir leur aide aux prud’hommes. Après la loi El Khomri (inspiré par Macron), et son cortège de destructions, notamment des prud’hommes. Après les ordonnances, qui finissent d’achever les CHSCT.
C’est maintenant la Sécu qu’ils veulent finir de nous enlever !
Comment vas tu payer ton traitement contre le cancer ? Contre le diabète ? Comment paieras-tu pour ta mère, ton père, ta fille ou ton fils ? Sais-tu seulement combien ça coûte ? Vendras-tu ta maison, payée à la sueur de front ? Comment feras-tu demain avec les miettes que Macron et ton patron te donneront ?
Ils diminuent les cotisations patronales depuis 40 ans, ils empêchent l’augmentation des salaires depuis tout ce temps et maintenant, quoi ?! Ils veulent diminuer les cotisations salariales en te promettant que cela augmentera ton salaire !
On te prend pour un con camarade, et tu le sais !
Dans le même temps, on produit tous collectivement 2 000 milliards d’€ de richesse par an. Les 500 familles les plus riches possèdent plus de 500 milliards d’€ de fortune. Macron leur en redonne en plus ! Alors que toi, tu es sensé de taire, baisser la tête et retourner au turbin !
Les centrales syndicales se chicanent entre elles pour savoir qui aura le plus dans la gamelle que leur donne le grand patronat depuis des années ; c’est que la soupe doit être bonne… Et pendant ce temps là, ces « partenaires sociaux » profitent de tes combats. Ils te somment de te mobiliser à la date de leur convenance et nous perdons tous. Leurs intérêts ne sont plus les nôtres !
Nous n’aurons que ce que nous prendrons.
Organisons-nous !
Il y a urgence camarade ! Sur le lieu de travail, en Assemblée Générale des travailleuses.eurs, décidons collectivement des moyens d’action dont nous avons besoin pour bloquer l’économie et forcer les capitalistes à rendre ce qu’ils nous ont volé. Prenons-nous en main et collectivement nous serons plus fort et le poing levé.
Seule la Grève Générale
et illimitée paie !
Dès le 16 novembre dans la rue, sur les lieux de travail, tous les jours !
Non à la suppression des contrats aidés
mercredi, octobre 18th, 2017Convergence des luttes pour gagner !
vendredi, octobre 13th, 2017Taxer les dividendes et les grandes fortunes, pas de baisse des APL !
vendredi, octobre 13th, 2017Le gouvernement a annoncé son intention de retirer 5 euros par mois sur les allocations logements (APL-AL) par ménage à partir du 1er octobre, soit 400 millions d’euros par an. Cette mesure est injuste car elle touche uniquement les plus modestes d’entre nous, celles et ceux qui ont des difficultés à boucler leurs fins de mois.
Malgré le tollé général, le gouvernement persiste à vouloir réaliser en 2018 des économies, encore plus drastiques sur le budget des APL dans le parc social, à hauteur de 2 milliards d’euros. Prenant ainsi le risque de mettre en grandes difficultés des centaines de milliers de locataires, pauvres ou modestes, qui n’auront jamais les capacités de se reloger par eux-mêmes.
En effet, depuis vingt ans, les loyers et les charges ont progressé bien plus rapidement que les allocations et ressources des ménages à bas revenus. La moindre baisse des APL peut donc entraîner une hausse des impayés de loyers et des expulsions locatives.
Nous, associations de mal-logés, de locataires, d’étudiants, de résidents, de jeunes, de consommateurs, de personnes âgées, d’aide aux personnes défavorisées, de citoyens, syndicats, organisations de bailleurs sociaux avons donc décidé de nous unir contre ces décisions injustes, mais aussi inefficaces au niveau budgétaire à moyen terme, car une personne expulsée ou à la rue devra être prise en charge à un coût parfois bien plus élevé, au plan de l’hébergement d’urgence, de la santé…
Nous demandons solennellement et d’une seule voix au gouvernement de :
– revenir sur sa décision de ponctionner 5 euros des allocations logement et sur ses projets de coupes budgétaires en 2018 sur les bailleurs sociaux,
– appliquer l’encadrement des loyers en vue d’alléger la charge des locataires, comme le prévoit la loi dans les zones tendues,
– préserver l’équilibre économique à long terme des bailleurs sociaux afin qu’ils poursuivent leur mission sociale, entretiennent correctement leur patrimoine, accroissent leur production de logements sociaux et très sociaux, en particulier dans les communes qui en manquent, afin de reloger des ménages précaires dans de bonnes conditions et de continuer à répondre à l’ensemble des besoins sociaux.
Samedi 14 octobre
Mobilisations dans toute la France.
Collectif Vive l’APL !
Premiers signataires :
AC, ACDL, ACSC, Advocacy France, AFOC, AFVS, AITEC, ATTAC, Bagagérue, CAL, CFDT, CGL, CGT, CLCV, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif SDF Alsace, Collectif SDF de Lille, Compagnons Bâtisseurs, Coop’HLM, COPAF, CSF, DAL, Emmaüs France, Emmaüs Solidarité, FAGE, FAPIL, Fédération des Acteurs de la Solidarité, Fédération nationale des Associations régionales HLM, Fédération Offices Publics de l’Habitat, Femmes Egalité, FEP, FNASAT Gens du Voyage, Fondation Abbé Pierre, Fondation Armée du Salut, FSU, Habitat et Humanisme, HALEM, Indecosa-CGT, Ligue des Droits de l’Homme, MNCP, Pas Sans nous, Petits Frères des Pauvres, Planning Familial, RESEL Ile-de-France, Le Refuge, Secours Catholique – Caritas France, SNL, SNUP Habitat FSU, SoliHa, Sud Santé Sociaux, Syndicat de la Magistrature, UNAFO, UNCLLAJ, UNEF, UNHAJ, Union syndicale Solidaires, UNIOPSS, USH, USP…
Les syndicats CNT 49 soutiennent pleinement la lutte contre la confiscation des aides aux plus précaires et rejettent les cadeaux faits aux riches par M Macron !
Signer la pétition du collectif
Le 10 octobre convergence des luttes !
lundi, octobre 9th, 2017LA LUTTE DES CLASSES EST INTERNATIONALE !
lundi, octobre 9th, 2017Solidarité avec nos camarades catalans et catalanes
La CNT tient à exprimer sa solidarité de classe avec le peuple catalan qui s’est mobilisé pacifiquement et de manière massive pour défendre son droit à décider de son avenir.
Nous condamnons fermement la répression policière de l’État espagnol qui n’a pas hésité à utiliser la force pour tenter d’empêcher la tenue de ce référendum, afin de ne pas avoir à prendre en compte son résultat.
Plus de 844 militant.es ont été blessé.es par les forces policières lors des différents rassemblements en catalogne, depuis le 20 septembre dernier. Notre soutien n’est pas sur la question de fond qui touche la population catalane sur son indépendance ou non (cette question appartient aux travailleur.euses catalan.es), mais bien de condamner la répression policière et de l’État espagnol, et aussi de réaffirmer notre solidarité de classe, en revendiquant :
- le droit démocratique du peuple de Catalogne à décider lui-même de son projet de société à venir ;
- Un soutien incontestable de la grève interprofessionnelle organisée par plusieurs organisations syndicales, pour défendre les droits et revendications des travailleurs et travailleuses en Catalogne.
- La condamnation des violences policières et des déclarations du gouvernement espagnol qui sont une véritable provocation et une déclaration de guerre au peuple catalan en rejetant de fait toute expression politique de la population. Pire, en organisant des contre manifestations, visant à diviser les travailleur.euses entre eux et elles.
Leurs agissements ne peuvent que renforcer la solidarité internationale que nous avons pu exprimer aux catalans et aux catalanes à travers plusieurs rassemblements. A Paris, Perpignan, Nîmes, Montpellier, tout comme dans d’autres pays, comme à Montréal.
SI NOTRE REGARD SE PORTE ACTUELLEMENT SUR LA SITUATION EN CATALOGNE, NOUS N’OUBLIONS PAS LES AUTRES VICTIMES DE LA RÉPRESSION DE L’ÉTAT ESPAGNOL !
- On n’oublie pas la loi « mordaza » ou loi du « baillon » et les descentes de polices de l’« opération pandora » qui ont eu lieu il y a deux ans : Ces lois visent à faire taire toutes celles et ceux, militants et militantes du mouvement social, en opposition avec l’État espagnol qui les affiche comme des ennemie.s de l’intérieur. Le franquisme a encore et toujours de beaux jours devant lui.
- Au pays basque (Euskal Herria), on n’oublie pas les plus de 400 prisonniers et prisonnières politiques qui croupissent en prison que ce soit au nord comme comme dans le sud, y compris ceux et celles qui ont « disparu » (en France comme en Espagne), l’interdiction de certaines organisations de jeunesses ou même l’interdiction de BATASUNA (parti de la gauche indépendantiste).
Il s’agit également de rester mobilisé.es ici en France, où nous ne pouvons oublier les répressions sauvages dont ont été victimes les manifestants et manifestantes contre la loi Macron l’an dernier, et en premier lieu les jeunes, objet d’une politique policière de la terreur qui s’inscrit dans la même volonté de bâillonner la contestation populaire.
De la même façon, L’utilisation abusive des mesures de l’État d’urgence pour perquisitionner chez des militants et militantes du mouvement social et les assigner à résidence, et d’une façon générale les lois antisociales qui ne cessent de s’accumuler, doivent nous maintenir dans la plus grande vigilance quant à la défense de nos droits fondamentaux.