Posts Tagged ‘Antifascisme’

Le Macronisme : une politique de non droit pour les travailleuses et les travailleurs

jeudi, avril 19th, 2018

Alors que le gouvernement de Macron vise à discréditer les luttes en cours, ce dernier déclarant le 15 mars dernier « je ne sens pas de colère dans le pays ! » et n’a de cesse d’essayer de « jouer » la carte la division sociale, dont les médias raffolent actuellement, il y a une chose qui est sure : Les mouvements sociaux ne font que se multiplier, contre la violence sociale des réformes du gouvernement, mais plus largement, contre le libéralisme, comme le font nos camarades cheminot.es mais aussi ceux et celles qui participent activement à la lutte de la Zad de Notre Dame des Landes.

Casse de la protection sociale, casse du service public, répression à la Zad de NDDL : construisons la convergence des luttes

De la loi travail en 2016, en passant par les réformes « Macron », les politiques mises en place sont graves puisqu’elles remettent en cause l’ensemble de nos acquis sociaux, qui ont été arrachés par les luttes des travailleurs et des travailleuses.

Les déclarations récentes de Macron en disent long sur notre avenir et nos conditions de vies futures : annoncer vouloir « remettre le pays au travail », alors que près de 6 millions de chômeur.euses [1] essaient de retrouver un emploi est une véritable provocation ! Alors que la loi travail vise justement à faciliter les licenciements collectifs et à permettre ainsi au patronat de budgétiser sa délinquance.

Le gouvernement continue son arrogance, en stigmatisant principalement les cheminot.es et les retraité.es, en leur demandant de faire « des efforts » ! Mais comme d’habitude, le patronat et plus largement la classe dirigeante ne sont pas inquiétés, bien au contraire.

La lutte des cheminot.es est une véritable réponse politique et sociale à ce gouvernement libéral. Nos camarades ouvrent la voie vers l’organisation d’un réel rapport de force. Ils et elles montrent, à travers les journées de grèves massivement suivies, que le recul social ne se négocie pas, mais qu’il se combat ! S’inscrire dans cette lutte, c’est combattre les remises en cause des acquis sociaux, résister contre la précarité, contre la mise en concurrence des salarié.es et pour un véritable service public !

C’est avec mépris et violence, que le gouvernement répond à celles et ceux qui s’opposent à ces mesures !

Depuis le début de l’année, les agents hospitaliers comme celles et ceux des EHPAD se mobilisent contre la détérioration des conditions de travail et le sous-effectif.

Le gouvernement Macron répond vouloir « réformer et réorganiser » sans donner de garantie au niveau de la création de postes supplémentaires et encore moins sur les augmentations de salaires. Pire il prépare la casse des statuts de fonctionnaires (120 000 postes vont être supprimés).

Les étudiant.es et lycén.nes sont en luttes également, contre la sélection à l’université. Les administrations face aux manifestant.es, ferment les yeux devant les différentes descentes de militants d’extrême droite, venus casser des « bolchos », voire en sont complices. Comme ce fut le cas à la fac de droit de Montpellier, à Tolbiac (Paris) etc. Ces nervis seront toujours du côté du capital et de la bourgeoisie.

Les seules réponses du gouvernement face aux fortes mobilisations, sont le mépris vis à vis de l’ensemble de la population et les coups de matraques comme ça a été le cas lors de la manifestation de convergence des luttes sur Montpellier le 14 avril, et comme il l’a fait en envoyant plus 2500 gendarmes pour évacuer les militant.es présent.es à la Zad de NDDL [2].

Le 19 avril toutes et tous dans la rue pour une première journée de convergence des luttes !

La CNT

Extrême-droite: Leurs intimidations ne font que renforcer notre détermination

mercredi, avril 18th, 2018

Nous venons d’être gravement mis en accusation sur Twitter par Jean-Eudes Gannat, porte-parole du bar d’extrême-droite l’Alvarium ouvert depuis fin janvier à Angers. Il accuse l’Étincelle d’avoir dégradé des maisons et même un cimetière. Que les choses soient claires, l’Étincelle n’est en aucun cas responsable de ces faits. Il serait de bon ton que Monsieur Gannat cesse de nous accuser sans preuves.

De plus dans la mesure où cet individu a publiquement montré son vrai visage en allant menacer des étudiants avec ses nervis, il s’est lui même exposé à la colère de personnes anonymes responsables de leurs actions individuelles.

L’Etincelle est, certes, un lieu strictement antifasciste, tout le monde le sait, elle soutient évidemment les actions du Réseau Angevin Antifasciste. Mais outre le fait que ses membres aient d’autres chats à fouetter que d’aller faire de la peinture dans des cimetières (!), ils et elles n’ont pas le monopole de l’action antifasciste dans le département. Et non, ses membres ne sont pas les seul·e·s à détester et à se battre pied à pied contre cette idéologie mortifère, tenez-le-vous pour dit.

Ces accusations auraient pu rester lettre morte, dans le flot des délires fascistes de Jean-Eudes Gannat, nous n’en aurions même pas parlé. Mais ce qui nous interpelle aujourd’hui c’est qu’un adjoint au maire de la ville d’Angers, Maxence Henry pour ne pas le nommer, prenne la peine de répondre aux accusations de Jean-Eudes Gannat et de dénoncer « des dégradations inacceptables ». Il met lui aussi, indirectement, en cause notre local et reprend donc à son compte les accusations de Gannat. C’est inacceptable. Cela nous donne une nouvelle preuve qu’il existe aujourd’hui une certaine collusion entre une partie de l’équipe municipale et l’extrême-droite locale1.

Une chose est certaine, ces menaces de l’extrême-droite n’auront aucune incidence sur nos activités. L’Étincelle continuera de réunir toutes celles et ceux qui luttent pour un autre monde, aujourd’hui et maintenant, en opposition frontale à l’extrême-droite et à la droite extrême. Nous continuerons à nous battre avec nos valeurs chevillées au corps: antiracisme, antisexisme, anticapitalisme, pour l’émancipation de toutes et tous. Il n’est pas question que la Ville d’Angers se voie amputée de cet espace historique de convergence des luttes et de la culture alternative locale depuis plus de 20 ans.

Leurs menaces ne font que renforcer notre détermination.

Nous profitons de ce message pour relayer l’appel du Réseau Angevin Antifasciste à se mobiliser lundi 23 avril prochain à 17h30 devant le Conseil Municipal.

1Voir à ce sujet la dernière vidéo du Réseau Angevin Antifasciste

Voici une capture d’écran des Tweets en question:

14 avril, concert organisé par Rudy’S Back et la CNT 49

vendredi, avril 13th, 2018

 

Rudy’S Back label Anti-system

L’OFFENSIVE DU POUVOIR A COMMENCÉ SUR LA ZAD

lundi, avril 9th, 2018

À Angers rassemblement à 18h devant la préfecture (Place Michel Debré). Soldarité avec la ZAD ! Non aux expulsions !

AGRESSION DES ÉTUDIANT.ES DE MONTPELLIER PAR DES NERVIS FASCISTES

jeudi, avril 5th, 2018


Le jeudi 22 mars, des étudiant-e-s, suite à une décision d’AG, occupent un amphithéâtre de la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier, dans le cadre des mobilisations massives dans la France entière contre les nouvelles attaques sociales de Macron et de son gouvernement contre les services publics, notamment la réforme du lycée et de l’enseignement supérieur.

Le soir venu, un groupe de 10-15 personnes cagoulées et armées de barres de bois et de taser, pénètrent dans l’amphithéâtre. S’ensuit un déluge de violence contre les étudiant.es occupant l’amphi. De nombreux témoignages attestent que le doyen Philippe Pétel a ouvert la porte au commando, et applaudissait quand les coups pleuvaient.

Plusieurs étudiant-e-s seront évacué.es vers l’hôpital. Points de sutures, entorses, hématomes au crâne, tel est le tribut payé par ces étudiant-e-s qui luttent pour leurs droits et pour les nôtres.

Philippe Pétel, doyen de la faculté, refuse de condamner les attaques, se montrant même complaisant avec cette milice paramilitaire. La préfecture, la rectrice, l’administration, les ministères adoptent une position timorée, fidèles à leurs habitudes de traîtres, de lâches et de complices.

La police, présente à l’extérieur, n’est pas intervenue durant l’agression. D’où tenait-elle ses directives ? Depuis, sur des sites fascistes, certains ont désigné des membres du GUD (Groupe Union Défense), groupe d’extrême-droite particulièrement violent et officiellement dissous) comme faisant partie des agresseurs…

La semaine dernière déjà, le vendredi 16 mars, le lycée autogéré de Paris a été attaqué en plein jour par une dizaine d’individus se réclamant également du GUD. En opposition aux pratiques pédagogiques libertaires et émancipatrices du lycée, les individus effectuent des saluts nazis, insultent, jettent des projectiles contre le bâtiment et agressent deux élèves qui seront blessé-e-s.

À présent, les fascistes ne craignent plus de se montrer en plein jour et en pleine nuit dans les lieux publics, les rues, les universités, dans leurs locaux qui fleurissent un peu partout (Aix-en-Provence, Chambéry, Lyon, Strasbourg…), avec la complaisance des autorités.

Quoi de plus normal : l’extrême droite tente parfois de se recouvrir d’un vernis « anti-système », mais le fond de son idéologie est profondément opposé aux intérêts de la classe ouvrière, elle n’est que le bras armé du Capital et des classes dirigeantes, comme on l’a vu à Montpellier.

La répression contre toute forme de contestation du pouvoir et de ses réformes antisociale enfle et se déchaîne contre les militant-e-s, les précaires, les opprimé-e-s, instituant un peu plus chaque jour un État policier de plus en plus décomplexé, qui aboutit à ce qu’un doyen de fac se sente le droit de faire appel à des milices fascistes s’il estime que les flics n’agissent pas assez vite pour mettre fin à une occupation…

Lors de manifestations contre les lois Macron, les forces répressives de l’État avaient également visiblement pour directives de frapper fort et de faire des exemples, avec des charges d’une rare violence.

Il s’agit d’une politique de terreur visant à décourager la mobilisation. Les travailleuses et les travailleurs ne doivent pas céder à l’intimidation. Plus que jamais, nos droits sociaux, nos acquis historiques, nos libertés fondamentales, sont menacés.

Quand la bourgeoisie se sent assez forte pour attaquer nos droits, assez forte pour avoir recourt à des moyens aussi indignes, il est primordial que les travailleuses et les travailleurs fassent preuve de la plus grande vigilance et s’organisent pour riposter collectivement.

A Angers, l’AG de la fac de droit St Serge a été perturbée par 15 fachos du RED (Rassemblement d’étudiant de droite), qui ont menacé les participant de leur faire subir le même sort qu’à Montpellier.

Face à la bourgeoisie, face aux fascistes, nous ne reculerons pas. Ils ne passeront pas.

LA CNT

Grève des cheminot.es : une lutte qui nous concerne toutes et tous !

jeudi, avril 5th, 2018

Caisse de solidarité aux cheminot-es

À l‘appel des organisations syndicales cheminotes, un large mouvement de grève est annoncé à la SNCF pour s’opposer à la casse du statut de cheminot mais plus largement à la casse du service public ferroviaire.
CETTE LUTTE CONCERNE L’ENSEMBLE DE LA POPULATION, CHEMINOT.ES COMME USAGER.ES

Après la forte mobilisation des agent.es de la fonction publique le 22 mars dernier contre la casse des services publics et du statut, la grève des cheminot.es des 3 et 4 avril s’annoncent tout autant suivie si ce n’est plus !

Cette lutte est celle de tout le monde :

Puisqu’il s’agit de lutter contre la destruction d’un service public fondamental qui est menacé depuis des années, sous la pression de la logique du profit (destruction du fret, priorité donnée aux TGV contre les lignes de proximité, augmentation des prix, multiplication des incidents techniques du fait de la suppression de postes, etc.).

Mais aussi, de lutter contre la dégradation des conditions de travail des cheminot-es eux-elles-mêmes car cette réforme vise à la suppression du statut pour les nouvelles et nouveaux embauché.es dans un premier temps, puis de privatiser quasi l’ensemble des services de la SNCF (comme cela a été fait à la poste).
UNE NÉCESSITÉ : LA CONVERGENCE DES LUTTES

Actuellement les réformes de casses sociales se succèdent : Casse du code du travail, simplifications des procédures de licenciements, baisse des APL, baisse de budget dans la fonction publique, augmentation des sanctions pour les chômeur.euses, casse de la protection sociale avec la hausse de la CSG etc. L’actuel gouvernement avec le patronat n’a pas de limite dans sa violence sociale ! A nous de lui en imposer !

Il est temps d’infliger une réponse collective et massive à cette offensive. Les cheminot.es ouvrent la voie pour l’ensemble des travaileur.euses : celle de la lutte et de la détermination. il y a un enjeu majeur à la réussite de ce mouvement social actuel, un intérêt de l’ensemble du monde du travail.

En soutenant les différentes grèves des cheminot.es, collectivement nous pouvons imposer un réel rapport de force.

La CNT

23 mars, Educ’Pop, l’extrême droite en Europe, soirée débat

vendredi, mars 23rd, 2018

Jérusalem, capitale de la Palestine !

vendredi, mars 9th, 2018

Omar est étudiant à l’Université Al Quds Jérusalem, militant au centre social Laylac, dans le camp de réfugiés de Deisheh, Béthléem. Il nous livre ici une réaction à chaud après la décision de Donald Trump, le 6 décembre dernier, d’appliquer la décision du congrès (votée en 1995 mais sans cesse repoussée, par peur d’un embrasement) de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

« Face aux multiples prises de positions de la communauté internationale concernant les réactions des Palestiniens et la légitimité de leurs actions suite à l’annonce de Donald Trump, moi aussi, j’ai quelque chose à dire…

Jérusalem, capitale de la Palestine !

Bien que la Palestine soit sous l’occupation sioniste israélienne depuis 1948, les Palestiniens doivent encore et encore prouver qu’ils subissent réellement une occupation. La lutte des Palestiniens a pris des formes bien différentes au fil du temps : résistance armée, processus de paix et diplomatie, voire les deux en même temps… Mais toutes ont conduit à rester exposés à des régimes technocrates des plus déshumanisants et colonialistes. Pendant que la communauté internationale et les grandes puissances ferment les yeux sur la situation, apportant ainsi un grand soutien au gouvernement israélien, il est légitime pour les Palestiniens de lutter contre le système sioniste de quelque manière qu’ils jugent utile. […] Le monde entier doit savoir que lorsque l’oppression et la violation des droits deviennent des processus de légitimation de l’État d’Israël, la réaction, quelle qu’elle soit, doit être reconnue comme un processus de libération.

Après que Donald Trump, président des États-Unis, a mis sur la table la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, les Palestiniens ont la légitimité et le devoir de réagir. Le « processus de paix » de 1993, connu sous le nom d’accords d’Oslo, n’a abouti à rien d’autre que la possibilité pour Israël de devenir plus dominant et plus agressif. Alors que les dirigeants de l’autorité palestinienne s’en tiennent à cet accord, les Israéliens confisquent depuis cette date les terres en toute impunité, construisant davantage de colonies en Cisjordanie, ignorant le droit au retour de 5,6 millions de réfugiés et les résolutions internationales du Conseil de sécurité de l’ONU sur le droit des Palestiniens, qui n’aspirent qu’au respect de ces résolutions, ce que refusera toujours l’occupation israélienne qui les bafoue sans être inquiétée. La reconnaissance de Donald Trump apporte la preuve que, non seulement, Israël peut ignorer ces résolutions mais aussi que les Palestiniens sont laissés seuls face à ces mécanismes d’apartheid et de colonisation […].
100 ans après la déclaration Balfour[1], 70 ans depuis la résolution de l’assemblée générale des Nations-Unies appelant à la partition de la Palestine en deux États (avec la ville de Jérusalem en tant que corpus separatum) et 50 ans depuis la résolution 242, qui demande le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés pendant la guerre de 1967, Trump déclare donc Jérusalem comme capitale d’Israël… déclaration prise par un partisan de l’apartheid et du racisme, basée sur une idéologie absurde, qui renvoie le conflit à un aspect religieux et des arguments contestables, sans s’encombrer de rigueur historique et de considérations pour le peuple palestinien. Il tient le discours de l’occupant et le légitime, par son caractère soi-disant sacré, immuable.
Les Palestiniens sont perçus comme des radicaux et doivent toujours justifier de leurs comportements. Peu importe la réaction, elle sera considérée comme violente, « islamiste », dénigrée par ceux qui n’ont qu’une vision étroite de l’Histoire et de nos luttes – quand les dirigeants israéliens et américains n’ont, eux, jamais à justifier leurs actes.
Enfin, c’est également l’occasion de rappeler que les points de vue modérés ne sont plus les bienvenus et ne mènent nulle part. Quiconque ne soutient pas les Palestiniens aide l’oppression à aller plus loin.

Jérusalem est la capitale de la Palestine.

#Boycotter Israël. Le moins que l’on puisse faire…»

Omar Hmidat, militant au centre social Laylac, camp de réfugiés de Deisheh, Bethléem.
Traduction réalisée par le groupe de travail Palestine.
Photographie : Arrestation de Fawzi Muhamad El-Juneidi, âgé de 16 ans, centre ville d’Hébron, Cisjordanie, 7 décembre 2017.

[1] Déclaration signée par le ministre britannique des affaires étrangères, Arthur Balfour, en 1917, annonçant l’intention du gouvernement britannique de favoriser l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine.

Article publié dans le Combat Syndicaliste n°431 (Février 2018)

http://www.cnt-f.org/international/Jerusalem-capitale-de-la-Palestine.html

Pour la fermeture du bar identitaire l’Alvarium !

dimanche, février 11th, 2018

Manifestation Anticapitaliste et antifasciste le 14 octobre à Guingamp

lundi, octobre 9th, 2017

La lutte contre l’extrême droite est une urgence !

L’attentat de Charlottesville ; le bateau C-star chasseur de migrants ; l’obscurantisme fasciste de Daech partout ; la dictature d’Erdogan …

Partout dans le monde les fascistes gagnent du terrain, leurs militants et organisations multiplient les actions, démonstration de force et crimes.

A Lille, une série de meurtres homophobes et racistes, à Nantes, deux jeunes laissés pour morts… Les migrants trop souvent pris pour cible : des attaques de centres d’accueil, comme à Nantes.

Cette liste ne sera jamais exhaustive, car ces groupes sont de plus en plus présents partout : génération identitaire, GUD, Adsav, dissidence française, action française …

La politique ultralibérale -dans laquelle s’inscrit trop bien (…)