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Ils et elles vivent ici, ils et elles étudient ici, ils et elles restent ici !
samedi, octobre 19th, 2013
Ils et elles vivent ici, ils et elles étudient ici, ils et elles restent ici !
Touchez pas à nos élèves !
La CNT-FTE salue la mobilisation des lycéennes et des lycéens ainsi que des personnels contre les expulsions d’élèves scolarisé-e-s, en particulier celles et ceux du lycée Jenatzy, en grève depuis plus de dix jours.
Ce mouvement a commencé dès la semaine passée autour de Khatchik, élève au lycée Camille Jenatzy, Paris 18è. Cet élève d’origine arménienne était au centre de rétention depuis plusieurs jours, lorsque ses camarades et profs du lycée ont empêché l’expulsion de celui-ci jeudi 10 octobre. Loin de revenir sur ses projets d’expulsion malgré la solidarité de ses camarades, l’état l’a expulsé samedi 12 octobre. Arrivé en Arménie, Khatchik a été immédiatement emprisonné pour insoumission.
La mobilisation prévue le lundi pour sa libération s’est transformée en une démonstration de colère des lycéens de Jenatzy à la préfecture. Mardi, c’est à l’hôtel de ville de Paris qu’ils se sont adressés. Le mercredi 16 octobre, rejoints par d’autres lycées parisiens, c’est le rectorat qu’ils ont longuement bloqué. Khatchik a été libéré en Arménie, mais il doit être incorporé très prochainement dans l’armée.
La mobilisation continue donc pour le faire revenir. En outre, la révélation dans les médias des conditions de l’expulsion de Leonarda dans le Doubs a semblé rappeler à tous et toutes les basses méthodes que la machine étatique est prête à utiliser pour arriver à ses fins et expulser toujours plus de personnes. Jeudi et aujourd’hui, vendredi 18 octobre, ce sont des milliers de lycéennes et de lycéens qui se sont retrouvé-e-s en manifestation pour s’opposer à ces méthodes fascistes.
Les personnes sans-papiers en France, qu’ils soient élèves, étudiant-e-s ou travailleur-euses, vivent dans des conditions honteuses, sans droits et traqué-e-s par la police, de droite comme « de gauche ». Plus généralement, c’est l’Europe entière, transformée en forteresse, qui les refoule, les laisse crever dans la mer, ou organise leur expulsion.
La CNT-FTE, par ses sections, appelle l’ensemble des personnels à élaborer collectivement toute démarche de solidarité avec cette lutte pour que ces élèves puissent poursuivre leurs études, et plus généralement pour que les chasses aux personnes sans-papiers cessent enfin. Nous rappelons que nous déposons des préavis de grève (téléchargeables sur notre site) chaque jour pour protéger les personnels.
Touchez pas à nos élèves !
Valls, Boucault, socialos : fachos ! (Communiqué publié le 13 octobre 2013)
Le préfet de Paris, Boucault, suivant les directives du sinistre Valls, a décidé de s’acharner sur un élève « sans-papiers » du lycée Camille Jenatzy Paris 18è, en l’expulsant en Arménie samedi 12 octobre 2013. Jeune homme de 19 ans, Khatchik avait le tort d’être devenu récemment majeur et avait donc « vocation à retourner dans son pays ». La mobilisation de ses camarades et de ses profs avait conduit à l’échec de la première tentative d’expulsion jeudi 10 octobre. Mais cette fois, pour ne pas faire face à une nouvelle manifestation, les flics l’ont mis dans l’avion un samedi, sans qu’il puisse repasser au tribunal. Nous ne savons pas ce que Khatchik va devenir maintenant. N’ayant pas été recensé pour son service militaire, il risque l’incorporation directe ou la prison pour insoumission.
La fédération des travailleurs et travailleuses de l’éducation de la CNT s’insurge contre ces méthodes inqualifiables et appelle tou-te-s les personnels de l’éducation à se mettre en grève lundi 14 octobre afin de se rendre au lycée Camille Jenatzy à 7h45 au 6 rue Charles Hermite, porte d’Aubervilliers, 18è, pour organiser les actions de protestation.
Écrivez, faxez, envoyez des mels au Préfet de Police de Paris, pour vous indigner exiger la libération immédiate de Khatchik. Mel : prefpol.dpg-etrangers-secretariat interieur.gouv.fr fax : 01 53 71 67 23 et 01 53 71 67 32 Exemple de courrier : Je viens d’apprendre que Khatchik Khachatryan, lycéen à Paris est en rétention administrative. Je trouve cette situation intolérable. Nous ne comprenons pourquoi menacer ce jeune, qui a sa famille, sa scolarité et sa vie ici, d’expulsion. De plus cette expulsion signifierait très certainement pour lui la prison à son arrivée en Arménie. Est-ce l’application de la politique de priorité à la jeunesse qui vous fait agir ainsi ? En tant que citoyen, j’exige la libération de Khatchit et le réexamen de sa situation.
Dans l’Education Nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place
samedi, octobre 19th, 2013Dans l’Education Nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place
Le samedi 12 octobre, le Front national a lancé son « Collectif Racine » censé matérialiser le ralliement d’enseignant-es au parti d’extrême droite. En fait de ralliement, ils ne sont tout au plus que quelques dizaines… pour près d’un million de personnels enseignant-es et d’éducation.
Nous affirmons que les valeurs défendues par l’extrême droite sont contraires à celles au nom desquelles nous agissons au quotidien.
Syndicalistes, nous luttons pour l’égalité des droits et une société débarrassée de toute discrimination : l’extrême droite est notre pire ennemie. Pour nous une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous.
Enseignant-es et personnels d’éducation, nous accompagnons nos élèves dans la découverte et l’apprentissage des valeurs de tolérance, de respect, d’égalité et de solidarité, pour qu’ils deviennent des individus libres. Nous les mettons en garde contre les régimes dictatoriaux et autoritaires que nos sociétés ont pu connaître par le passé.
Aujourd’hui la « lepénisation des esprits » a fait des ravages et ce n’est pas en s’attaquant aux Roms comme le fait Valls qu’on y mettra un coup d’arrêt. À ce titre, nous luttons contre toutes les politiques de discrimination, d’où qu’elles viennent.
Nous rejetons viscéralement les « idées » du FN : racisme, homophobie, ultra-libéralisme, retour des femmes au foyer, anti-syndicalisme et politique sécuritaire… C’est en nous mobilisant contre toutes les régressions de nos droits sociaux et démocratiques et pour des alternatives sociales que nous mettrons un coup d’arrêt à la menace fasciste.
Nous appelons les personnels de l’éducation à la plus grande vigilance antifasciste et antiraciste, à rejeter et dénoncer toute action ou initiative du « Collectif Racine » et à se mobiliser contre les idées d’extrême droite et les structures et partis qui lui sont liés.
Fédération SUD éducation, Fédération des Travailleurs de l’Education CNT, CNT-SO, le vendredi 11 octobre 2013
Ni charter de droite, ni charter de gauche! Marchons toutes et tous ensemble pour les droits des migrant-e-s!
mercredi, juin 6th, 2012Il est temps de nous faire entendre par une manifestation massive dans les rues d’Angers, de faire avancer nos revendications concernant les étrangers/ères, et de réclamer un réexamen de tous les cas que nous défendons actuellement! Sur Angers, nombreux/ses sont ceux/celles qui sont encore sous la menace d’une OQTF, parce qu’ils/elles n’ont pas l’argent réclamé par la préfecture, ou parce qu’ils/elles ont fait une erreur de parcours ou ont eu le malheur de redoubler; ce qui arrive à n’importe quel étudiant-e, français comme étranger! Le combat pour la régularisation de Boris et de toute sa famille sera également au coeur de notre manifestation! Jeune majeur inscrit au lycée Henri Dunant, Boris risque d’être expulsé à partir des vacances d’été, tandis que ses parents ne disposent que de titres de séjours précaires! Nous réclamons la régularisation immédiate de Boris, afin qu’il puisse finir sereinement son cursus scolaire et vivre auprès de sa famille en France!
Cette manifestation, sonore et festive, sera suivie d’un pique-nique solidaire et militant à partir de 18h30 devant la préfecture !
- Une carte d’étudiant-e = une carte de séjour
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Régularisation de tous les sans-papiers
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Contre toutes les expulsions (moratoire immédiat)
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Fermeture des centres de rétention
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Suppression du CESEDA et de toutes les lois racistes
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Abrogation du décret sur les ressources, contre toutes les taxes et autres rackets ministériels concernant l’entrée et le séjour des étrangers/ères
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Liberté de circulation et d’installation
Des papiers pour tous et toutes, ou plus de papiers du tout !
mardi, avril 10th, 2012Communiqué du RUSF Angers :
Pour Boris et sa famille, le combat continue!
Le RUSF avait appelé à un rassemblement le mercredi 4 avril devant la préfecture, pour la régularisation de Boris et de sa famille. Boris est un lycéen au lycée Henri Dunant, dont l’OQTF a été repoussée au mois de Juillet suite à la mobilisation du RUSF. Ses frères et sœurs sont également scolarisés dans des établissements angevins (à l’école Voltaire et au collège Jean Lurçat). La mère de Boris possède un titre de séjour très précaire, tandis que le père s’est vu retirer son titre et donc son accès au travail, et par là même la possibilité de subvenir aux besoins de sa famille;
Reçu en audience, le RUSF s’est vu opposer un refus catégorique de la part de la préfecture, qui refuse l ‘ensemble des arguments avancés. La préfecture n’a même pas voulu évoquer la situation des parents, au nom du sacro-saint « cas par cas ». Pour la préfecture, Boris n’a pas de dossier « exceptionnel », ses parents ne serait là qu’à titre « provisoire », et il n’y aurait donc aucun obstacle à ce que Boris retourne en Arménie.
Pour le RUSF, hors de question que Boris soit expulsé! L’ensemble de sa famille est ici, il réussit son parcours scolaire malgré tous les obstacles, mais surtout, il a commencé à construire sa vie en France. Il vit ici, il reste ici!
Les prochaines semaines seront cruciales pour obtenir la régularisation de Boris! Le RUSF appelle notamment les personnels de l’Éducation Nationale et les parents d’élèves des établissements concernés à se mobiliser dès la rentrée pour que la contestation soit la plus large possible.
Nous ne lâcherons rien ! Le RUSF assure son entière solidarité à Boris, sa famille et à l’ensemble des migrant-e-s, en situation régulière ou non! A l’immigration choisie du gouvernement, le RUSF oppose la liberté de circulation et d’installation!