Posts Tagged ‘Grève’

9 octobre appel à la grève générale

mercredi, octobre 3rd, 2018

Tou·te·s en grève le 9 octobre et après !

 

 

La CNT revendique :

– l’augmentation des salaires, des retraites, des minima sociaux, des APL ;
– la réduction massive du temps de travail pour le partager ;
– la baisse de l’âge de la retraite à taux plein ;
– le partage des richesses entre les travailleur·euses ;
– la titularisation de tou·te·s les précaires ;
– l’embauche massive de personnels dans les services publics (écoles,
hôpitaux,…), pour un accueil et des conditions de travail de qualité ;
– la gestion de la Sécu par les travailleur·euses et le paiement de toutes
leurs cotisations par les patrons pour combler le « trou de la Sécu » ;

 

Angers, 10h30 place Leclerc ;

Cholet, 10h30 place Travot ;

Saumur, 10h30 place Bilange ;

Segré, 10h30 place du port.

 

 

Éducation en lutte, communiqué unitaire

samedi, septembre 8th, 2018

26 mai organisons nous pour la grève générale

vendredi, mai 25th, 2018

La CNT 49 appel à participer à la manifestation du 26 mai à Angers, 10 h 30 place du Ralliement. Au-delà de « l’Union des Gauches ou de la Gauche », d’un nouveau « Front Populaire ou Social » pour d’autres, la CNT 49 appel à la construction du véritable stratégie offensive en vue de converger vers la grève générale, l’autogestion des luttes et la formation d’assemblée générale de grève souveraine.

 

Non à Macron et son monde…
Non au MEDEF et à leur monde…
Non à la « Gauche Pluriel » et a son monde…

Oui à l’autogestion et vive la grève générale !!!

Tous en grève le 22 mai pour la justice sociale !

lundi, mai 21st, 2018

« La Révolution En Marche » dégomme 1 20 000 postes de fonctionnaires, rétablit le jour de carence, annonce la fin du statut des cheminots d’ici à 2020, saigne l’Hôpital, veut augmenter les frais d’inscription et la sélection à l’entrée aux universités, a supprimé les Contrats aidés d’un revers de la main, veut en finir avec toute protection sociale.

Pour eux la meilleure façon de marcher c’est : la sélection sociale, le salaire au mérite, la précarité, la privatisation des services publics, le fichage généralisé, le profit maximum.

Mais ça résiste ! 10 000 manifestant.e.s à Notre-dame-des-Landes le dimanche 15 mars, des occupations de facs fleurissent comme à Dijon, Lyon 2, Montpellier 3, Toulouse-Le Mirail, Limoges, Bordeaux, Nantes, Sciences Po Rennes, Paris, Rouen, Amiens, Sciences Po Lille, Nancy, s’organisent contre la loi Vidal, dénoncent les violences policières comme à Nanterre et les exactions fascistes jusque dans les amphis avec la complicité de la Présidence comme à Montpellier, exigent que la lumière soit faite sur le blessé grave dont on est sans nouvelles depuis l’évacuation de Tolbiac.
Les personnels de Carrefour, de Géodis sont en grève contre la précarité.
Les cheminot.e.s continuent la grève entamée en avril, comme une invitation à les rejoindre…

Il ne tient qu’à nous d’organiser des AG et de décider pour nous mêmes de la meilleure façon d’imposer la justice sociale, le partage des richesses, en commençant par la solidarité avec les migrant.e.s. Ce sont là les vrais leviers pour faire reculer le fascisme qui désormais frappe ouvertement à nos portes.

Ils privatisent les services publics pour enrichir le patronat quand l’économie dans son ensemble devrait être tournée vers le partage pour tou. te.s !

Cinquante ans après, « Mai 68, ils commémorent, faisons Mai 2018 » !

http://www.cnt-f.org/urp/tracts/22-29-30-mai-prenons-le-train-des-luttes

Rendez-vous :

10H30 place Leclerc à Angers

10h30 place Travot à Cholet

10h30 place Bilange à Saumur

1er Mai : une journée chargée d’histoire ouvrière

vendredi, avril 27th, 2018

Nous ne pouvons éternellement vivre… comme des bêtes.
Et le temps viendra où notre silence sera plus fort
que les voix qu’ils étouffent aujourd’hui.

— August Spies, militant anarchiste exécuté pour délit d’opinion, un des sept de Chicago.

Le 1er mai 1886 débute à Chicago une grève de plusieurs jours organisée par les syndicats de salariés afin d’obtenir la réduction du temps de travail journalier de 12 à 8 heures. Le mouvement s’inscrit dans la longue lutte autour de la journée des huit heures, revendication du mouvement ouvrier dans tous les pays depuis ses origines.

Le patronat américain réagit face au mouvement de grève initial par des lock-outs (fermetures provisoires d’usines) massifs et le recours à la main-d’œuvre immigrée fraîchement arrivée aux États-Unis. Les syndicats répondent en développant la stratégie de la grève générale et des mouvements de solidarité tout en y incluant des tractages bilingues au sein de l’immigration.

Le 4 mai 1886 a lieu « le massacre de Haymarket », d’après une place de Chicago où eurent lieu des affrontements armés et mortels entre les forces de police et les manifestants ouvriers.

À la suite des événements dits de Haymarket, sept travailleurs, choisis dans les milieux militants de l’immigration allemande, sont condamnés à mort par pendaison, alors qu’aucun lien n’a jamais pu être établi avec une attaque terroriste par la justice bourgeoise, qui statua néanmoins que les sept de Chicago en étaient les auteurs intellectuels.

Le jugement et son exécution suscitèrent une vague de protestation à l’échelle mondiale.

Ce massacre et la répression qui s’en suivent sont à l’origine de la tradition des syndicats et du mouvement ouvrier en général d’appeler le 1er mai une « journée de lutte de la classe ouvrière ». C’est la naissance du 1er Mai comme journée de lutte et d’action internationaliste.

Tout comme les syndicalistes américains en 1886, la CNT se bat pour la pleine libération des travailleurs, soumis toujours à des intérêts économiques qui ne sont pas les leurs.

Aujourd’hui, la CNT se rappelle de la lutte qui est à l’origine du 1er Mai. Mais pour nous, il ne faut pas se limiter à la commémoration ou rester dans la nostalgie de ce jour-là.

Ce 1er Mai est une journée internationale qui doit fédérer tous les travailleurs quels qu’ils soient : avec ou sans emploi, retraités ou étudiants, agents des fonctions publiques comme salariés du privé. Ensemble nous poursuivons sans cesse le combat pour l’égalité sociale et l’autogestion, pour le développement du syndicalisme révolutionnaire et de l’anarcho-syndicalisme qui sont à l’origine de cette journée.

www.cnt-f.org/urp/histoire/1er-mai-une-journee-chargee-d-histoire-ouvriere

Mardi 1er Mai, rendez 10H30 à Angers pour construire la riposte sociale au capitalisme !

Le Macronisme : une politique de non droit pour les travailleuses et les travailleurs

jeudi, avril 19th, 2018

Alors que le gouvernement de Macron vise à discréditer les luttes en cours, ce dernier déclarant le 15 mars dernier « je ne sens pas de colère dans le pays ! » et n’a de cesse d’essayer de « jouer » la carte la division sociale, dont les médias raffolent actuellement, il y a une chose qui est sure : Les mouvements sociaux ne font que se multiplier, contre la violence sociale des réformes du gouvernement, mais plus largement, contre le libéralisme, comme le font nos camarades cheminot.es mais aussi ceux et celles qui participent activement à la lutte de la Zad de Notre Dame des Landes.

Casse de la protection sociale, casse du service public, répression à la Zad de NDDL : construisons la convergence des luttes

De la loi travail en 2016, en passant par les réformes « Macron », les politiques mises en place sont graves puisqu’elles remettent en cause l’ensemble de nos acquis sociaux, qui ont été arrachés par les luttes des travailleurs et des travailleuses.

Les déclarations récentes de Macron en disent long sur notre avenir et nos conditions de vies futures : annoncer vouloir « remettre le pays au travail », alors que près de 6 millions de chômeur.euses [1] essaient de retrouver un emploi est une véritable provocation ! Alors que la loi travail vise justement à faciliter les licenciements collectifs et à permettre ainsi au patronat de budgétiser sa délinquance.

Le gouvernement continue son arrogance, en stigmatisant principalement les cheminot.es et les retraité.es, en leur demandant de faire « des efforts » ! Mais comme d’habitude, le patronat et plus largement la classe dirigeante ne sont pas inquiétés, bien au contraire.

La lutte des cheminot.es est une véritable réponse politique et sociale à ce gouvernement libéral. Nos camarades ouvrent la voie vers l’organisation d’un réel rapport de force. Ils et elles montrent, à travers les journées de grèves massivement suivies, que le recul social ne se négocie pas, mais qu’il se combat ! S’inscrire dans cette lutte, c’est combattre les remises en cause des acquis sociaux, résister contre la précarité, contre la mise en concurrence des salarié.es et pour un véritable service public !

C’est avec mépris et violence, que le gouvernement répond à celles et ceux qui s’opposent à ces mesures !

Depuis le début de l’année, les agents hospitaliers comme celles et ceux des EHPAD se mobilisent contre la détérioration des conditions de travail et le sous-effectif.

Le gouvernement Macron répond vouloir « réformer et réorganiser » sans donner de garantie au niveau de la création de postes supplémentaires et encore moins sur les augmentations de salaires. Pire il prépare la casse des statuts de fonctionnaires (120 000 postes vont être supprimés).

Les étudiant.es et lycén.nes sont en luttes également, contre la sélection à l’université. Les administrations face aux manifestant.es, ferment les yeux devant les différentes descentes de militants d’extrême droite, venus casser des « bolchos », voire en sont complices. Comme ce fut le cas à la fac de droit de Montpellier, à Tolbiac (Paris) etc. Ces nervis seront toujours du côté du capital et de la bourgeoisie.

Les seules réponses du gouvernement face aux fortes mobilisations, sont le mépris vis à vis de l’ensemble de la population et les coups de matraques comme ça a été le cas lors de la manifestation de convergence des luttes sur Montpellier le 14 avril, et comme il l’a fait en envoyant plus 2500 gendarmes pour évacuer les militant.es présent.es à la Zad de NDDL [2].

Le 19 avril toutes et tous dans la rue pour une première journée de convergence des luttes !

La CNT

L’OFFENSIVE DU POUVOIR A COMMENCÉ SUR LA ZAD

lundi, avril 9th, 2018

À Angers rassemblement à 18h devant la préfecture (Place Michel Debré). Soldarité avec la ZAD ! Non aux expulsions !

Grève des cheminot.es : une lutte qui nous concerne toutes et tous !

jeudi, avril 5th, 2018

Caisse de solidarité aux cheminot-es

À l‘appel des organisations syndicales cheminotes, un large mouvement de grève est annoncé à la SNCF pour s’opposer à la casse du statut de cheminot mais plus largement à la casse du service public ferroviaire.
CETTE LUTTE CONCERNE L’ENSEMBLE DE LA POPULATION, CHEMINOT.ES COMME USAGER.ES

Après la forte mobilisation des agent.es de la fonction publique le 22 mars dernier contre la casse des services publics et du statut, la grève des cheminot.es des 3 et 4 avril s’annoncent tout autant suivie si ce n’est plus !

Cette lutte est celle de tout le monde :

Puisqu’il s’agit de lutter contre la destruction d’un service public fondamental qui est menacé depuis des années, sous la pression de la logique du profit (destruction du fret, priorité donnée aux TGV contre les lignes de proximité, augmentation des prix, multiplication des incidents techniques du fait de la suppression de postes, etc.).

Mais aussi, de lutter contre la dégradation des conditions de travail des cheminot-es eux-elles-mêmes car cette réforme vise à la suppression du statut pour les nouvelles et nouveaux embauché.es dans un premier temps, puis de privatiser quasi l’ensemble des services de la SNCF (comme cela a été fait à la poste).
UNE NÉCESSITÉ : LA CONVERGENCE DES LUTTES

Actuellement les réformes de casses sociales se succèdent : Casse du code du travail, simplifications des procédures de licenciements, baisse des APL, baisse de budget dans la fonction publique, augmentation des sanctions pour les chômeur.euses, casse de la protection sociale avec la hausse de la CSG etc. L’actuel gouvernement avec le patronat n’a pas de limite dans sa violence sociale ! A nous de lui en imposer !

Il est temps d’infliger une réponse collective et massive à cette offensive. Les cheminot.es ouvrent la voie pour l’ensemble des travaileur.euses : celle de la lutte et de la détermination. il y a un enjeu majeur à la réussite de ce mouvement social actuel, un intérêt de l’ensemble du monde du travail.

En soutenant les différentes grèves des cheminot.es, collectivement nous pouvons imposer un réel rapport de force.

La CNT

Après le code du travail, ils veulent la peau des fonctionnaires, du rail, des aéroports, des services public…

dimanche, mars 18th, 2018

Les Syndicats du Maine-et-Loire de la Confédération National du Travail, appel les salarié-es du privé, du public, les précaires et privé-es d’emploi, à cesser le travail et à œuvrer pour la construction d’une grève générale reconductible à partir du 22 mars !

Les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes

jeudi, mars 8th, 2018

Le 8 mars prend cette année une dimension particulière suite à l’affaire Weinstein. De toute part, le sexisme est de plus en plus mis au jour par des femmes courageuses, qui osent révéler les agressions quotidiennes, verbales, physiques et sexuelles qu’elles subissent.  Si cette parole est indispensable, elle n’est souvent audible qu’à concurrence de l’espace qui lui est
laissé par les hommes.

On a encore récemment vu, suite aux milliers de dénonciations opérées par les femmes à travers le monde, des hommes condamner ces déclarations, en recourant à un ensemble d’arguments antiféministes usés jusqu’à la corde. Il est bien évident que les femmes sont les mieux placées pour dénoncer les violences qu’elles endurent, pour lutter contre les inégalités qui les frappent. Cependant, si les femmes demeurent les seules à lutter pour leurs droits, l’abolition complète du patriarcat continuera de rencontrer les plus grandes résistances. Ces obstacles seront d’autant plus fermes que les hommes sont structurellement en situation de pouvoir institutionnel, dans le couple, dans l’entreprise, à l’école, dans la rue, au Parlement. Ils tiennent la position de «dominant
» face aux femmes qui sont les «dominées» dans nos sociétés structurées par le patriarcat. Les femmes ne peuvent donc pas compter sur une bonté spontanée des hommes afin que ceux-ci abandonnent leurs privilèges.

Or, les hommes peuvent renoncer à leurs privilèges, ils en sont libres à chaque instant. Ils peuvent participer à la lutte des femmes contre leur servitude en renonçant aux bénéfices qu’ils
possèdent, avantages qui sont toujours acquis et conservés contre les femmes. Conserver ses privilèges, c’est donner son accord à l’exploitation et à la domination des femmes.
Cette participation des hommes à la lutte féministe ne doit pas se faire au détriment des femmes, ce qui serait alors purement contre-productif. Elle ne doit pas non plus être une posture qui
est destinée à produire une image flatteuse de soi-même. L’action des hommes doit s’inscrire dans les espaces qui leur sont propres et réservés. Les hommes sont dotés, par la structure
fondamentalement inégalitaire qu’est le patriarcat, d’un pouvoir exorbitant. Il est temps pour eux de suivre leurs rares prédécesseurs masculins et de mettre leur pouvoir au service de l’égalité de genre.

L’urgence est telle, pour les femmes, que les mots ne suffisent pas. On ne peut pas se contenter des déclarations de principe. Il faut agir. Et, si les femmes sont quotidiennement aux
prises avec le sexisme et le patriarcat, les hommes sont pour l’instant confortablement préservés, et bénéficient même de la situation, qu’ils le souhaitent ou non. Il leur faut alors s’engager, par des
actes honnêtes, réfléchis et constants, dans la lutte pour la cause des femmes.

Cela commence évidemment par une profonde remise en question de soi, et de ce qui constitue la masculinité. Cette position de lutte doit s’ancrer politiquement, en opposition aux comportements patriarcaux (insultes sexistes, récit de conquêtes sexuelles, commentaires infamants, etc).

Il s’agit de refuser les paroles et les actes sexistes, de condamner ces violences, d’apporter son soutien aux femmes lorsque celles-ci en ont besoin. Il ne doit pas s’agir de parler ou d’agir à la
place des femmes, mais à côté d’elles, en se tenant prêts à les aider. Les hommes ont un rôle à jouer
dans cette lutte pour l’égalité.

A la CNT, nous affirmons que c’est ensemble, chacune et chacun pouvant agir à sa manière, que nous pourrons espérer faire disparaître autant rapidement que possible le patriarcat et le sexisme, et accéder enfin à l’égalité de genre.

CNT 73