Posts Tagged ‘soutiens’
Solidarité avec Vincenzo ! Stop à la répression !
lundi, janvier 13th, 2020Soirée de soutien aux grévistes angevin-es
lundi, janvier 13th, 2020Communiqué de la CNT : Solidarité avec le Rojava
lundi, octobre 14th, 2019 Ces derniers jours, l’armée turque, profitant du désengagement opportun
des Etats-Unis, mène une offensive importante dans le nord-est du
territoire syrien jusqu’alors contrôlé par les forces kurdes et arabes
de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie.
Cette attaque militaire a non seulement pour objectif d’asseoir
l’influence du président turc, Recep Tayip Erdogan, dans la région mais
aussi, et surtout, de mettre fin à l’alternative politique présente au
Rojava. Si les dirigeants des pays occidentaux ont mollement réagi,
cherchant à masquer leur implication directe, Erdogan n’hésite pas à
utiliser les centaines de milliers de réfugiés présents en Turquie en
menaçant l’Union européenne de leur ouvrir le passage vers l’ouest.
Les forces révolutionnaires kurdes et arabes ont été, et sont toujours,
en première ligne contre tous les fascismes, tous les régimes
autoritaires de la région : Etat islamique, gouvernements syriens ou
turcs…
En plus de mener ce combat pour la démocratisation de la région,
l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie a proposé et
mis en œuvre un système politique original, basé sur le respect de la
diversité culturelle et religieuse, la démocratie directe, le féminisme,
l’écologie. Ces valeurs et principes sont les nôtres.
Réuni les samedi 12 et 13 octobre 2019, le Secrétariat International de
la CNT exprime toute sa solidarité aux peuples du Rojava et à la
résistance. Nous appelons à participer à l’ensemble des mobilisations
appelées par les réseaux de solidarité avec le peuple kurde en France et
ailleurs.
BIJI KURDISTAN !
Avant le carburant et notre porte-monnaie pensons d’abord à l’éducation de nos enfants
dimanche, novembre 4th, 2018Suite à l’incident ayant eu lieu au lycée Edouard-Branly de Créteil et les réactions médiatiques qui ont suivi, Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner, respectivement ministres de la Justice, de l’Education nationale et de l’Intérieur, ont annoncé une série de mesures le vendredi 26 octobre.
Sans surprise, il n’était pas question de revenir sur les suppressions de poste, sur les dotations insuffisantes en personnel médico-social, sur la suppression des aides aux associations de quartier ou, pourquoi pas, sur les inégalités et les violences induites par le capitalisme.
Au lieu de cela, de la répression, de la répression et encore de la répression : ouverture de centres éducatifs fermés, des « centres d’accueil de jour » potentiellement encadrés par des militaires ou des policier·e·s, le renforcement des Equipes mobiles de sécurité (EMS), cow-boys des rectorats… Autant de mesures parfaitement inefficaces lorsqu’il s’agit de construire un climat serein permettant de travailler à l’émancipation individuelle et collective de nos élèves.
Cerise sur le gâteau, le gouvernement nous promet l’augmentation de la présence policière dans nos établissements. Cela n’est pas nouveau, depuis 1982, les conventions se multiplient entre l’Education nationale, l’armée et la police. La circulaire du 16 août 2006 instaurait des références « police / gendarmerie » pour chaque école. Depuis cette année, à Nice, ville du très droitier Christian Estrosi, une permanence policière peut être assurée dans les écoles primaires…
La CNT Education réaffirme son opposition à toute présence policière sur nos lieux de travail, que nous partageons avec une jeunesse déjà trop souvent confrontée aux abus des forces de police. Nous n’acceptons pas d’abandonner notre mission d’éducation pour satisfaire, à peu de frais, les besoins électoraux d’un gouvernement multipliant les coups aux classes populaires.
La réponse aux problèmes rencontrés dans nos établissements sera éducative, pas répressive.
C’est pourquoi la CNT Education appelle l’ensemble de nos collègues à :
signifier leur refus de la présence de policier·e·s et de militaires au sein de nos écoles ;
- à arrêter de travailler en cas de présence de policier·e·s et de militaires ;
- à favoriser les discussions entre collègues pour trouver, ensemble, des initiatives pédagogiques et éducatives afin de permettre à chacun·e de construire les conditions de son émancipation.
- De la maternelle à l’université… en grève lundi 12 novembre
Évaluations délirantes, réformes à la hussarde, suppressions de postes,
surenchère sécuritaire… le ministre de l’éducation remodèle à grande
vitesse l’école publique. Son objectif : une école… privée, contre le peuple
au service des patrons. Stoppons-le ! Toutes et tous en grève le 12…
Le sécuritaire ne sera jamais la solution
Depuis quelques jours, l’émotion est vive dans la sphère médiatique suite à la diffusion d’une vidéo montrant un élève du lycée Edouard-Branly à Créteil (Val-de-Marne) pointer une arme factice sur sa professeure afin qu’elle le note « présent ». Suite à cela, de nombreux et légitimes messages de soutien à notre collègue ont été publiés ainsi que plusieurs témoignages d’autres situations de violence ayant eu lieu dans des établissements scolaires où insultes, bousculades, dégradations, incidents se multiplient, entre élèves mais aussi contre les adultes.
Pour la Fédération des Travailleuses et Travailleurs de l’Education de la Confédération Nationale du Travail, la réponse ne pourra jamais être sécuritaire. Ces actes sont à relier à la dégradation des conditions de vie de millions de travailleuses et travailleurs dont les enfants ont pour seul horizon le chômage ou de nouvelles formes d’exploitation comme l’auto-entreprenariat, les Uber et autres emplois mal rémunérés et avilissants.
Ces violences sont le produit d’un système violent, le capitalisme, dont l’Etat est l’un des instruments de mise en œuvre. Chaque jour, des personnes sont licenciées de leur travail ou contraintes à exercer plusieurs emplois précaires pour survivre ; chaque jour, des travailleuses et travailleurs subissent des conditions de travail dégradées entraînant blessures, dépressions et, parfois, la mort ; chaque jour, des personnes sont obligées de renoncer à des soins essentiels faute de couverture médicale suffisante ; chaque jour, des personnes sont l’objet de l’acharnement de la police, des services sociaux, désignées comme des délinquantes potentielles.
Surtout, chaque jour, des jeunes des quartiers populaires et des régions rurales délaissées, sont soumis·e·s à un système scolaire dont les classements internationaux et les évaluations permanentes qui en découlent sont l’unique boussole. Les appels à « rétablir l’autorité », à renforcer les sanctions sont une impasse. Nos élèves subissent déjà la présence de la police, des contrôleuses et contrôleurs et des militaires dans leurs quartiers pour ne pas avoir à les subir de nouveau dans leurs établissements scolaires, même lorsqu’elle est estampillée « Éducation Nationale » comme les EMS.
Dans ce contexte, l’école ne peut pas tout car l’école n’est pas tout. Certain·e·s agissent pour favoriser l’émancipation autant que possible. Pourtant, les moyens alloués sont dramatiquement insuffisants : classes surchargées, personnel de vie scolaire en sous-effectif et peu formé, manque d’assistants sociaux, d’assistantes sociales et de personnel médical, dispositifs inadaptés pour les nombreuses et nombreux élèves en difficulté, non-francophones, en situation de handicap…
Si nous réclamons plus d’adultes dans nos établissements, conscient·e·s que nos élèves ont besoin de présence humaine avant tout, nous voulons plus d’enseignant·e·s, d’assistant·e·s d’éducation, de CPE, d’infirmier·e·s, d’assistantes sociales et assistants sociaux.
Le ministre Jean-Michel Blanquer a annoncé un « plan d’actions ambitieux » pour que les violences ne se reproduisent pas, quelques semaines après l’annonce de la suppression de 2600 postes à la prochaine rentrée. La CNT-FTE a, elle aussi, des propositions claires pour faire des écoles des lieux où l’émancipation culturelle, sociale, intellectuelle a sa place, dans le respect de chacune et chacun, adulte comme élève :
- la diminution du nombre d’élèves par classe ;
- la mise en place de réels temps de concertation afin de mettre en place des dispositifs et projets permettant aux élèves de trouver un sens à leur scolarité mais aussi de temps « d’analyses des pratiques » pour se former entre pairs ;
- le recrutement massif d’assistant·e·s d’éducation formé·e·s et bénéficiant d’une réelle titularisation ;
- un plan de recrutement conséquent pour doter tous les établissements d’assistants sociaux et assistantes sociales, d’infirmier·e·s et d’assistant·e·s pour les élèves en situation de handicap.
Il n’y a pas de recette miracle mais le sécuritaire ne sera jamais la solution. Nous, enseignant·e·s, animateurs et animatrices, personnels administratif, de vie scolaire, médico-social, technique continuerons de lutter, là où nous sommes présent·e·s pour construire, avec nos élèves et étudiant·e·s, un autre futur.
Manifestation le 22 septembre contre l’extrême droite et son monde
samedi, septembre 8th, 2018Éducation en lutte, communiqué unitaire
samedi, septembre 8th, 2018L’extrême-droite agresse physiquement des membres de l’Étincelle
mercredi, mai 9th, 2018Après les tags et la colle dans la serrure de la porte d’entrée, les membres de l’Alvarium agressent physiquement les membres de l’Étincelle dans la rue.
L’Étincelle, lieu associatif alternatif, militant et culturel proposant des activités ouvertes à tous et toutes (et pas seulement aux personnes « blanches »…) depuis plus de 20 ans à Angers a régulièrement été la cible des identitaires, fascistes et autres groupes d’extrême-droite angevins. À coups de croix gammées ou de messages signés par le GUD (une ancienne organisation étudiante française d’extrême droite réputée pour ses actions violentes), leur petit rituel de venir peinturlurer notre portail a pris de l’ampleur depuis le mouvement Manif pour Tous.
Les fachos ont ouvert au mois de janvier un bar plus ou moins clando à Angers (l’Alvarium) et cherchent à tout prix à se donner une image d’enfants de chœur « qui font du social », se photographiant en allant distribuer des sandwichs au porc aux SDF qu’ils considèrent comme suffisamment blancs, se targuant ainsi de venir en aide à leur Prochain (à condition qu’il soit « français de souche ») et prétendant être des jeunes « à cheval sur la loi ».
Ces charmants enfants de chœur ont visiblement trouvé une nouvelle façon d’aider leur Prochain la semaine dernière : en lui cassant la gueule en pleine rue.
En effet, outre le fait que nous ayons retrouvé un tag identitaire sur notre hall d’entrée, et la semaine dernière, de la colle dans les serrures, ils s’en sont pris physiquement à des personnes.
Lundi de la semaine dernière des membres de l’Étincelle se sont retrouvés encerclés par des individus se présentant comme des « membres de l’Alvarium ». Les membres de l’Étincelle se sont littéralement fait racketter puis agresser physiquement. Nez en sang, coup de poing, de pieds, etc. Nos camarades se sont fait agresser parce que « membres de l’Étincelle » et portaient des sweats « antifa » et des badges de musique… Parmi ces enfants de chœur, on aura facilement reconnu Paul Alexis Husak et Baudouin Le Nalio, qui commencent à cumuler les actions « pas très légales » type agressions, provocations, etc.
Outre le fait qu’ils véhiculent des idées de haine sur les réseaux sociaux, ils sont aussi violents dans la vraie vie, et ne se gênent pas pour cogner des personnes qu’ils soupçonnent être de près ou de loin « antifascistes/zadistes/communistes/membres de l’Étincelle ».
L’Étincelle apporte tout son soutien aux camarades victimes de ces violences et les soutiendra dans toutes les démarches qu’ils souhaiteront entreprendre contre les fascistes. De plus nous invitons toutes et tous ses membres du lieu, et tous et toutes ses sympathisant.e.s à se méfier lorsqu’ils et elles croisent ce type d’individus dans la rue, et les invite également à se montrer vigilant.e.s lors des rassemblements divers à ne pas tomber seul.e.s devant ces types-là. Elle invite aussi les personnes victimes d’agressions à ne pas rester seules et à signaler s’ils et elles reconnaissent ces individus.
Nous n’avons visiblement pas la même perception de ce que pourrait évoquer « aider son prochain », et encore moins la même notion de ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. En attendant, nous, membres de l’Étincelle, de quel collectif ou horizon soit-on, n’avons jamais cassé la gueule à qui que ce soit en pleine rue pour une inscription sur un sweat-shirt ou pour un badge, et c’est là toute la différence.
Quoi qu’il advienne l’Étincelle est et restera un lieu viscéralement antifasciste, tenez-le-vous pour dit.
L’extrême-droite agresse physiquement des membres de l’Étincelle
SOUTIEN INTERNATIONAL AUX KURDES D’AFRIN
vendredi, mars 23rd, 2018Depuis quelques jours, l’armée turque bombarde l’enclave kurde d’Afrin, en Syrie, ajoutant ainsi une agression de plus envers ce peuple que la Turquie persécute depuis des décennies : interdiction de parler la langue, répression culturelle, répression physique et exactions diverses, les gouvernements turcs successifs ont toujours nié l’existence des kurdes, avec la volonté d’effacer toute expression et toute résistance, de forcer une assimilation violente et illégitime.
Depuis le début du soulèvement populaire en Syrie, les kurdes ont peu à peu investi la région du Rojava, au Nord de la Syrie, dont Afrin est une extension isolée. La Turquie a évidemment depuis le début regardé avec inquiétude ce qui pourrait devenir à terme un Kurdistan autonome et révolutionnaire. Les puissances impérialistes ont une attitude cynique et ambiguë, dans le sens où elles ne peuvent que soutenir la courageuse et opiniâtre lutte des kurdes contre Daesh, mais elles craignent aussi les expérimentations sociétales révolutionnaires qui émergent au Rojava : fédéralisme, décisions prises par des assemblées, à la base, lutte féministe, égalité de la représentation homme/femme dans toutes les strates de la société, réflexion sur une éducation populaire et alternative pour une société plus juste et émancipatrice.
Personne ne peut savoir sur quelle société ces réflexions peuvent aboutir, mais il est certain que si la Turquie parvient à briser la résistance au Rojava, les grandes puissances internationales ne se plaindront pas de voir disparaître un courant sociétal anticapitaliste…à commencer par la Russie qui a donné son accord pour l’intervention militaire sur Afrin, qui est dans sa zone de contrôle. Le silence des grandes « démocraties » occidentales est assourdissant, alors que c’est ici une population civile qui est visée, pour des raisons politiques (et certainement économiques), en toute impunité.
La Turquie justifie son geste en accusant les kurdes de « terrorisme » (c’est aussi leur argument premier pour justifier la répression des kurdes en Turquie, le traditionnel ressort de « l’ennemi de l’intérieur » cher à tout régime autoritaire pour réprimer ses opposant.es).
Mais elle n’a par contre aucun scrupule à travailler avec des milices islamistes fondamentalistes pour les attaques au sol sur la région d’Afrin…Au même titre que certains groupes industriels occidentaux qui n’hésitent pas à fournir armes, infrastructures ou à passer des accords marchands avec d’autres groupes fondamentalistes, sous la complaisance de nos gouvernements. Le capitalisme n’a pas de frontière !
Il n’y a que la mobilisation des populations, des travailleuses et travailleurs, qui puisse permettre que cette attaque inique ne reste pas dans le silence !
Nos camarades kurdes ont besoin d’entendre qu’elles et ils ne sont pas seul.es dans leur lutte ! Pour le droit des peuples à l’autodétermination, pour la solidarité internationale.
TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS FRANÇAIS.ES, KURDES, TURC.QUES, SYRIEN.NES : Unité contre le capitalisme et l’impérialisme !
LA CNT
Marche pour l’eau et pour un accueil digne de tous les exilés
mercredi, mars 14th, 2018
En quoi ce projet est-il criminel ?
Parce qu’il faut être aveugle ou bien cynique pour croire que quelques règlements, quelques barbelés, quelques policiers de plus peuvent entamer la détermination de ces milliers d’exilés jetés sur les routes. Chaque jour qui passe nous apporte la preuve que ces damnés de notre civilisation capitaliste préfèrent périr noyés en Méditerranée, écrasés sous les roues de camions ou perdus dans la neige des cols alpins plutôt que de continuer à vivre sur les lieux de leur désespérance.
Restreindre leurs droits ne fera que les pousser dans la clandestinité et donc rendre leur survie plus périlleuse encore. Ce énième projet de loi n’a pour but que de criminaliser davantage tous ces « salauds de pauvres » à la dérive sur les routes de l’exil et les livrer à la vindicte nationaliste et xénophobe comme le pouvoir l’a toujours fait pour mieux nous diviser.
Samedi 17 mars, nous marcherons dans les rues d’Angers pour dénoncer les conditions indignes d’accueil mises en place par les pouvoirs publics des personnes qui ont dû se résigner au choix douloureux de l’exil et qui cherchent l’asile dans notre pays. Nous dénoncerons en particulier le recul des droits des étrangers et la maltraitance institutionnelle qui se met en place à leur encontre à travers le projet de loi asile et immigration du gouvernement.
Nous mettrons en lumière cette politique indigne par l’exemple concret à Angers du refus des pouvoirs publics de donner accès à l’eau aux migrants qui ont trouvé refuge sous les toits des auto-réquisitions de La Rose et de La Romanerie.
Des personnes en souffrance habitant Angers sont actuellement volontairement privées d’eau !
Nous n’acceptons pas cet état de fait.
Par conséquent, nous appelons tous les Angevins à venir manifester leur indignation le samedi 17 mars. Puisque la ville d’Angers refuse toujours d’offrir son eau aux personnes exilées réfugiées dans les auto-réquisitions, nous irons nous-mêmes ensemble à la recherche de cette eau qui leur est défendue !
La marche débutera Place du Ralliement à 15 heures (1). Nous nous rendrons, munis de baguettes de sourcier et d’accessoires de toilette, sur les lieux susceptibles d’abriter une source d’eau potable :
la préfecture (2), le conseil départemental (3), l’hôtel de ville (4) et le siège d’Angers Loire Métropole (5). Nous déposerons alors sur les façades de ces quatre bâtiments administratifs, des messages exprimant notre demande et notre colère.
De retour sur la place du Ralliement vers 16h30, nous organiserons la distribution pour tous les participants à cette « marche pour l’eau » d’un grand verre d’Apeldère, l’eau miraculeuse de la ville d’Angers puisque capable, d’après notre maire, d’attirer les migrants du monde entier…
Les fonds collectés par cette distribution iront aider les demandeurs d’asile actuellement en déshérence à Angers.
Le tout en chansons bien sûr !
Au-delà du fait d’exiger des autorités qu’elles donnent enfin accès à l’eau à ces quelques personnes étrangères exclues et maltraitées, nous attendons bien évidemment des pouvoirs publics la mise en place de véritables conditions d’accueil, dignes et fraternelles, pour tous dans notre ville !
La guerre économique, disait Gandhi, est une torture prolongée et ses ravages ne sont pas moins cruels que ceux que décrivent si bien les ouvrages sur la guerre. Nous nous préoccupons moins de la guerre économique parce que nous sommes habitués à ses effets mortels. Le mouvement contre la guerre est juste mais je crains pourtant qu’il ne soit voué à l’échec s’il ne s’en prend à la racine du mal : l’avidité humaine. »
Aujourd’hui, ses victimes viennent frapper à nos portes pour réveiller nos consciences. Demain, ses rangs grossiront encore davantage des victimes du changement climatique. L’irruption de ces milliers d’exclus dans nos vies « privilégiées » sonne notre dernière chance de vivre autre chose que la barbarie qui s’annonce, de faire enfin le choix d’une vraie civilisation, d’imaginer et de construire de nouveaux rapports sociaux basés sur le bien commun, l’entraide et le partage.
Eux, ont déjà tout perdu.
Nous, allons perdre le peu d’humanité qu’il nous reste, seule règnera l’indifférence sur cette terre dévastée.
Les mains tendues de nos frères sont là avant tout pour nous questionner et pour nous rassembler.
A samedi 17 mars !
Premiers signataires de l’appel : CSSP 49 – Le CERCLE – NPA 49 – AL 49 – LEA 49 – Collectif Segréen pour la Libre Circulation des Personnes – Syndicat de la Médecine générale – la revue pratiques – Médecins du Monde Angers – …
Contact : lecercle49.wordpress.com