Archive for the ‘Communiqués’ Category

LA LUTTE DES CLASSES EST INTERNATIONALE !

lundi, octobre 9th, 2017

Solidarité avec nos camarades catalans et catalanes

La CNT tient à exprimer sa solidarité de classe avec le peuple catalan qui s’est mobilisé pacifiquement et de manière massive pour défendre son droit à décider de son avenir.

Nous condamnons fermement la répression policière de l’État espagnol qui n’a pas hésité à utiliser la force pour tenter d’empêcher la tenue de ce référendum, afin de ne pas avoir à prendre en compte son résultat.

Plus de 844 militant.es ont été blessé.es par les forces policières lors des différents rassemblements en catalogne, depuis le 20 septembre dernier. Notre soutien n’est pas sur la question de fond qui touche la population catalane sur son indépendance ou non (cette question appartient aux travailleur.euses catalan.es), mais bien de condamner la répression policière et de l’État espagnol, et aussi de réaffirmer notre solidarité de classe, en revendiquant :

  • le droit démocratique du peuple de Catalogne à décider lui-même de son projet de société à venir ;
  • Un soutien incontestable de la grève interprofessionnelle organisée par plusieurs organisations syndicales, pour défendre les droits et revendications des travailleurs et travailleuses en Catalogne.
  • La condamnation des violences policières et des déclarations du gouvernement espagnol qui sont une véritable provocation et une déclaration de guerre au peuple catalan en rejetant de fait toute expression politique de la population. Pire, en organisant des contre manifestations, visant à diviser les travailleur.euses entre eux et elles.

Leurs agissements ne peuvent que renforcer la solidarité internationale que nous avons pu exprimer aux catalans et aux catalanes à travers plusieurs rassemblements. A Paris, Perpignan, Nîmes, Montpellier, tout comme dans d’autres pays, comme à Montréal.

SI NOTRE REGARD SE PORTE ACTUELLEMENT SUR LA SITUATION EN CATALOGNE, NOUS N’OUBLIONS PAS LES AUTRES VICTIMES DE LA RÉPRESSION DE L’ÉTAT ESPAGNOL !

  • On n’oublie pas la loi « mordaza » ou loi du « baillon » et les descentes de polices de l’« opération pandora » qui ont eu lieu il y a deux ans : Ces lois visent à faire taire toutes celles et ceux, militants et militantes du mouvement social, en opposition avec l’État espagnol qui les affiche comme des ennemie.s de l’intérieur. Le franquisme a encore et toujours de beaux jours devant lui.
  • Au pays basque (Euskal Herria), on n’oublie pas les plus de 400 prisonniers et prisonnières politiques qui croupissent en prison que ce soit au nord comme comme dans le sud, y compris ceux et celles qui ont « disparu » (en France comme en Espagne), l’interdiction de certaines organisations de jeunesses ou même l’interdiction de BATASUNA (parti de la gauche indépendantiste).

Il s’agit également de rester mobilisé.es ici en France, où nous ne pouvons oublier les répressions sauvages dont ont été victimes les manifestants et manifestantes contre la loi Macron l’an dernier, et en premier lieu les jeunes, objet d’une politique policière de la terreur qui s’inscrit dans la même volonté de bâillonner la contestation populaire.

De la même façon, L’utilisation abusive des mesures de l’État d’urgence pour perquisitionner chez des militants et militantes du mouvement social et les assigner à résidence, et d’une façon générale les lois antisociales qui ne cessent de s’accumuler, doivent nous maintenir dans la plus grande vigilance quant à la défense de nos droits fondamentaux.

CONTRE LA VIOLENCE D’ÉTAT,
POUR LES LIBERTÉS ET LA DÉMOCRATIE DIRECTE
POUR LE DROIT À L’AUTODÉTERMINATION DES PEUPLES

Un toit pour tous !

mardi, juillet 25th, 2017

La centaine d’habitant-e-s du Chêne-Vert et des Trois-Paroisses, deux endroits « réquisitionnés » ont été expulsés par la police.

La CNT 49 rappel qu’un toit est un droit pour tous, comme d’avoir accès à tous les services de bases. (eau, nourritures, soins, éducations, etc.)

La machine de guerre antisociale est en marche

mercredi, juillet 19th, 2017

Emmanuel Macron nous l’a annoncé : il ne veut pas perdre de temps pour sa nouvelle réforme du droit du travail. L’orientation est déjà fixée : donner au patronat le pouvoir de faire le droit en s’affranchissant une bonne fois pour toutes du « principe de faveur » qui a été au cœur de la construction historique du droit du travail en France.

Contre les travailleurs, une loi au service des patrons

La logique de cette loi, qui modifie le référendum d’entreprise, met fin au compte pénibilité et permet de licencier à moindre coût, est de poursuivre la dérégulation en renvoyant à la négociation d’entreprise le soin de fixer la norme en matière de droit du travail. Il s’agit ainsi d’achever l’inversion de la hiérarchie des normes : c’est-à-dire donner la primauté aux accords d’entreprise sur les conventions de branche et sur la loi. Autrement dit, faire prévaloir les accords là où les salariés sont le plus en position de faiblesse par rapport au patron.

Public – privé : nous sommes tous concernés

Ce projet de loi n’est qu’une première étape avant celle de la casse de la fonction publique.

La logique ? Attaquer le droit du travail privé pour ensuite s’en prendre aux fonctionnaires et leur appliquer les mêmes mesures en les présentant comme des privilégiés. Cette stratégie de division public/privé avait été mise en œuvre pour les retraites, par exemple.

Que nous promet Macron ? Le non-remplacement de 120 000 territoriaux, le rétablissement du jour de carence, le gel du point d’indice, l’éclatement de ce dernier selon les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière).

Diviser pour mieux régner : la politique de Macron est vieille comme le monde !

Que faire face à cette nouvelle régression sociale ?

Ce scénario n’est pas une fatalité, il ne tient qu’à nous de le faire échouer.

  • Puisque l’employeur nous met dans les cordes, qu’il a le rapport de force tant que nous sommes divisés, il faut retrouver l’unité des salariés.
  • Pour cela, le syndicat CNT est une arme. Pourquoi ? Parce que le syndicat CNT, c’est vous ! Pas de permanents pour vous dire quoi faire et comment le faire, mais d’autres travailleurs comme vous avec lesquels coopérer, mutualiser et se solidariser afin d’avancer nos revendications et faire reculer le patron. Contactez-nous !

La rue première force d’opposition à Macron et aux patrons ! Front Social !

vendredi, juin 16th, 2017

 

Avec Macron tout est bon pour les Patrons !

lundi, mai 29th, 2017

Le projet « d’assouplissement du Code du Travail » est une insulte aux travailleuses/eurs. Rarement l’attaque n’aura été aussi frontale et aussi massive. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenu sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement votre gouvernement.

Certaines organisations Syndicales dites représentatives apprécient cette « volonté de dialogue au sein des entreprises », mais nous ne sommes pas dupes le grand bénéficiaire de cette destruction de la protection des salarié.e.s sera le patronat qui pourra à sa guise utiliser, tel des « mouchoirs jetables », des êtres humains comme de vulgaires outils.

Nos Syndicats, dit « non-représentatif » refusent de rester les bras croisés pendant qu’une mascarade de dialogue débute entre votre gouvernement, les Organisations Patronales et « Syndicats ». Nous tenons à vous faire savoir, M le Président, que pour nous les lois Macron et El Khomri étaient la ligne rouge à ne pas franchir. C’était non à l’époque, ce sera encore une fois encore non.

Pourquoi non ? Eh bien, nous bénéficions d’un très bon exemple, le cas TATI, le groupe ERAM va brader au plus offrant ses magasins et les salarié.e.s qui vont avec. Pour les nombreux salarié.e.s qui resteront sur le carreau, ERAM n’aura aucune obligation légale de financer le PSE et donc la « reconversion » de ses ex-salarié.e.s jeté.e.s à la poubelle de la productivité et de la rentabilité.

Vous nous proposez donc d’aller encore plus loin, le MEDEF lui trépigne d’impatience (« le débat a assez duré » Thibault Lanxade, vice-président du Medef sur France Inter le 22 mai).

Laissez le Code du Travail comme il est, vous l’avez déjà bien assez massacré vous et vos prédécesseurs, ou alors proposez de véritables nouveaux droits en plus de ceux existants. D’autres solutions existent, promouvoir par exemple les Sociétés coopératives et participatives où tout le monde travail, décide et est rémunéré sur un pied d’égalité.

Nous refusons cette société basée sur le profit, résultat de l’exploitation des travailleuses/eurs. Nous refusons cette société qui met les gens les un(e)s contre les autres pour mieux les contrôler. Nous ne vous laisserons pas détruire sans réagir ce que vos prédécesseurs ont « laissé » des acquis sociaux, résultats des luttes de nos aînées: sécurité social, retraite, minimas sociaux, services publiques…

Pour une société égalitaire et émancipatrice.

La CNT 49

Soutien aux inculpés de Plouaret

mercredi, mai 3rd, 2017

Alors que les partisans de Le Pen et Macron font campagne pour  leurs héros millionnaires qui méprisent le monde du travail et les précaires, le parquet de Saint-Brieuc suite à une plainte de la SNCF a eu la brillante idée d’audiencer à Guingamp le 12 mai prochain un procès contre quatre opposants à la loi travail pour avoir prétendument bloqué des trains en gare de Plouaret au printemps dernier .

Trop heureux de pouvoir bénéficier de ce prétexte pour mobiliser de nouveau contre la loi El Khomri et son monde, les quatre compères et l’appel de Plouaret à l’origine de ces mobilisations en milieu rural donnent rendez-vous aux résistants à l’ordre capitaliste .

Ils encourent jusqu’à 45 000 EUROS D’AMENDE ET 3 ANS D’EMPRISONNEMENT POUR «ENTRAVE À LA MISE EN MARCHE OU À LA CIRCULATION D’UN TRAIN ». Plus précisément, pour «avoir occupé, dans le cadre d’une manifestation, la gare de Plouaret, et avoir occupé illégalement la voie ferrée en empêchant la libre circulation des trains, au préjudice de la SNCF». Ceci sur une période définie entre le 19 mai et le 24 juin 2016.
Il n’échappe à personne proche de ces camarades qu’il n’y aucun élément permettant de les impliquer dans l’ensemble des blocages survenus dans cette gare et qu’ils n’étaient pas plus identifiables que d’autres lors des rassemblements à Plouaret.

Il est évident qu’ils sont poursuivis parce qu’ils sont connus pour leur engagement anticapitaliste notamment contre les projets miniers et l’extraction de sable, en faveur de la langue bretonne, l’antifascisme et le droit à l’autodétermination du peuple breton. En effet, un des inculpés milite activement à Nuit Debout Lannion et les trois autres à la Gauche Indépendantiste. Ils s’exprimeront en breton devant la cour quoiqu’il arrive.

L’appel de Plouaret vous donne rendez-vous pour affirmer notre opposition à la Loi Travail et en solidarité avec les inculpés, contre les banquiers et les fascistes :

MANIFESTATION DE SOUTIEN:

LE SAMEDI 6 MAI À GUINGAMP, 11H À LA GARE.

Et

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU PROCÈS

LE VENDREDI 12 MAI A GUINGAMP,

8H30 DEVANT LE TRIBUNAL

Skoazell Vreizh / Le Secours Breton prend en charge les frais d’avocats. L’UL CGT Guingamp, la FSU locale et l’UL Solidaires Trégor, la CNT 22 , Nuit Debout Lannion, La Gauche Indépendantiste ( Bretagne en Luttes), le NPA et l’OCL  ont fait part de leur solidarité et volonté de s’impliquer dans les initiatives de soutien.

1er Mai tou(te)s dans la rue pour les Travailleur(euse)s et contre la récupération électorale

vendredi, avril 28th, 2017

Parce que personne ne vit à notre place,

Ne laissons personne décider à notre place !

Qui peut croire un seul instant que les résultats de ce dimanche aux élections présidentielles sont une surprise ?

Depuis 15 ans, que c’est-il passé? Tous les militants, associatifs, syndicaux, en collectif ou individuellement, sur le terrain et sur les lieux de travail, ont vu la banalisation des idées haineuses, revanchardes, stigmatisantes et réactionnaires. Ils ont vu que ces idées simplistes et caricaturales s’exprimaient de plus en plus facilement. Nous n’en sommes pas étonné.es.

Le capitalisme, comme idéologie, n’a cessé de se transformer depuis 15 ans pour arriver enfin à individualiser à outrance les personnes, tentant de détruire toutes les formes possibles de solidarités. Il a bien été aidé par les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse de précariser les salariés et leurs droits, de criminaliser les habitants des quartiers populaires, de réprimer toutes formes de contestations sociales et politiques et de mettre en concurrence les travailleurs du monde entier, validant ainsi la haine de l’étranger comme responsables de tous les problèmes. Au point qu’aujourd’hui, on vous intime l’ordre de choisir entre un capitalisme débridé, qui va poursuivre notre précarisation (les lois Macron et El Komri n’étaient qu’un début, ils vont continuer le combat), et un capitalisme réactionnaire, autoritaire, fascistoïde et xénophobe.

Et pourtant, un autre choix est possible.

L’échec de la démocratie représentative et de l’élection est flagrant. Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur la solidarité. Nous n’avons aujourd’hui d’autre choix que l’auto-organisation. Rassemblons nous en assemblée générale sur les places, dans les quartiers, dans les communes et débattons ensemble, décidons ensemble du monde dans lequel nous voulons vivre. Non, ce n’est certainement pas cette élection qui va améliorer nos vies, depuis le temps que l’élection se pratique ça se saurait!

Afin de forcer la main a tous les pouvoirs et toutes les structures qui nous dominent et nous exploitent pour le profit de quelques uns, il n’y a que la grève générale! Sur nos lieux de travail, organisons des assemblées générales de grève et bloquons ensemble les outils de production. Il n’y a que cette façon que nous pourrons radicalement changer la société et nos vies. Nous pouvons décider de devenir libres et responsables. Parce que personne ne vit, ni ne travaille, à notre place, ne laissons personne décider à notre place.

Vive la Grève Générale !

Vive les Assemblées Générales Populaires !

Vive la Commune !

Angers, 10H30 place Imbach, avec le cortège de l’Etincelle !

Contre la mascarade électorale, les fachos et les réacs !

lundi, avril 10th, 2017

Le soir du 7 Mai 2017 un nouveau président sera élu en France. Le résultat des élections, quel qu’il soit, donnera vainqueur le seul véritable candidat de cette mascarade : le capitalisme.

33 ans après son émergence dans le paysage politique français, le Front national semble prêt à rentrer par la grande porte. La victoire de l’extrême-droite pour imposer les termes du débat a banalisé partout ses idées, sa violence, sa pseudo-légitimité.

Pendant ce temps, les grands partis se sont alternés au pouvoir pour mener des politiques toujours plus offensives contre le peuple et recycler le logiciel de pensée du FN : état d’urgence, libéralisme, grands projets inutiles, casse du droit des travailleur.euse.s et des services publics, aménagement du territoire, contrôle social, discriminations raciales, violences policières,…

Nous appelons tout le monde à prendre conscience de cette situation et à agir pour construire la solidarité dont nous avons toutes et tous besoin. Organisons-nous partout pour opposer des résistances et proposer des alternatives à ce système !

RÉSISTANCES !

Adama, terroristes, burkini, migrants,… Le discours raciste et antisocial imprègne la vie politique, les institutions, les élites et les médias de ce pays et conditionne les partis politiques et leurs programmes. Tous se font les acteurs d’un système injuste et inégalitaire où la loi du plus fort est la règle. La police pour réprimer, le gouvernement pour régner, les médias pour mentir, le CAC 40 pour voler. Et les élections pour se légitimer.

La violence et l’insécurité sont des outils pour ceux qui gouvernent ou qui y prétendent : pour répandre la peur et contrôler la population. La stratégie de la tension de l’extrême-droite est simple : diviser le peuple entre les bons français d’un côté, les sauvages et autres ingouvernables de l’autre. Les riches et les puissants, ceux qui ont gagné d’avance les élections, ont trouvé leur nouveau bouc-émissaire : l’étranger, le musulman. Et c’est tout le peuple qui est perdant dans cette arnaque !

CONTRE LE FRONT NATIONAL

Le FN n’est pas un parti comme les autres : son histoire, ses idées, ses méthodes et ses relations en font le pilier principal de l’extrême-droite et du nationalisme français.

Le FN n’est pas un parti anti-système : la famille Lepen, millionnaires, possède un grand capital. Les scandales sont à l’image de la proximité entre le FN et le système financier, politique et médiatique : ils ont besoin l’un de l’autre et c’est ce qui permet au capitalisme de régner en maître.

Le FN est dangereux, pas diabolique : il divise socialement et réprime les populations qui subissent le racisme, le sexisme, l’homophobie, la précarité, le colonialisme …

Le FN est autoritaire et électoraliste : les élections le renforcent et le rapprochent du pouvoir.

Le FN est profondément raciste, patriarcal, capitaliste, homophobe.

Le FN n’est pas le parti du peuple, la préférence nationale sert à nous diviser.

 

CONTRE LA MASCARADE ÉLECTORALE

Les élections passent et les problèmes restent : notre société ne permet pas le changement social et l’émancipation. Les institutions et les pouvoirs publics orchestrent ce spectacle permanent où les plus riches décident de la vie du plus grand nombre, de leur quotidien et de leurs rêves.

Aucun des prétendants au trône ne rompt avec le système de pseudo-démocratie : tous font de la politique élitiste et bourgeoise. Leurs idéologies républicaine, social-démocrate, libérale, conservatrice ou fascisante sont celles des gouvernants. Notre opposition au système a pour but de changer radicalement la politique !

La mascarade électorale aménage les conditions du capitalisme : il continue de prospérer sur la misère et l’exploitation, pendant que rien ne change. L’enjeu fort se situe dans notre capacité à s’organiser et à agir collectivement.

La mascarade électorale a besoin du sentiment d’être citoyen de la république.

Nous avons besoin d’entraide, de solidarité et d’autonomie !

CONTRE L’EXPLOITATION ET LES DOMINATIONS

Le FN et la mascarade électorale sont des éléments d’un système plus global, qui structure les sociétés, construit par des rapports d’exploitation et de domination. Les dominations sont systémiques, institutionnelles et sociales : on les ressent partout mais on ne les voit pas directement.

Pourtant tout le monde est concerné par ces problèmes : racisme, précarité, sexisme, répression, colonialisme, salariat, pollution, homophobie,… Le capitalisme repose sur l’exploitation et en voulant faire de tout une marchandise, il articule et agite ces dominations. Et les élections n’y changeront pas grand-chose !

ALTERNATIVES
POUR LA SOLIDARITÉ ET L’AUTO-ORGANISATION

A la communauté nationale de l’extrême-droite et à la vision patriote du peuple, nous opposons la solidarité. Nous ripostons sur tous les plans où nous sommes dépossédé.e.s de nos vies : matériel, économique, politique, social…

Ce n’est pas en déléguant nos vies, nos colères et nos révoltes qu’on obtiendra satisfaction. C’est pour cela que nous proposons une autre forme politique, accessible par toutes et tous. Une politique directe, collective, par des assemblées, autour d’un projet social qui vise à l’émancipation. Pour que l’on soit capable de gérer nous-mêmes les questions de base : logement, nourriture, santé, éducation,… Ne laissons plus l’État et le capitalisme gérer nos besoins !

Nous avons toutes et tous des armes pour changer les choses : la lutte, la solidarité, l’auto-organisation ! Nous proposons des espaces politiques où les gens peuvent agir directement et collectivement, quant les élections confisquent ce pouvoir. Pour faire face aux violences racistes, sexistes et policières et à la répression, nous appelons à l’autodéfense populaire.

FAIRE LA RÉVOLUTION ET PRENDRE NOS AUTONOMIES

On peut renverser le Front national et la mascarade électorale ! En construisant nos alternatives. En visibilisant et en mettant en lien les nombreuses initiatives, luttes et idées déjà existantes. En faisant mouvement. Notre finalité, c’est la révolution sociale, la transformation radicale de nos modes et organisations de vie !

https://contrefnelec.noblogs.org/

https://unionantifascistetoulousaine.wordpress.com/

La CNT 49

La Guyane en lutte, c’est toute la France qui lutte !

mercredi, mars 29th, 2017

Le 19 mars 2017, une Marche pour la Justice et la Dignité

dimanche, mars 12th, 2017

Un par mois. C’est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de la brutalité des forces de l’ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes : des techniques de pliage qui conduisent à l’asphyxie des victimes aux coups de poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s’avèrent mortels.

Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par l’État Français, aux mains de ceux que l’on appelle ironiquement les « gardiens de la paix ». Régulièrement depuis plus de 40 ans, c’est l’impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent aux mobilisations de celles et ceux qui réclament vérité et justice pour leurs morts. L’acharnement policier, judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c’est la même histoire.

La répression qui nous vise, nous familles de victimes, s’est accentuée sous le régime de l’état d’urgence. Tous les abus sont devenus possibles, avec leurs lots de conséquences tragiques. Ce n’est plus la police qui s’adapte à la loi, c’est la loi qui s’adapte à la police… Et nous sommes loin d’être les seuls à avoir été visés par le renforcement des dispositifs sécuritaires et des violences d’État. En 2015, le gouvernement a déclaré une véritable guerre intérieure : il a traqué les migrants et ceux qui les défendent, poursuivi la traditionnelle répression des « Noirs », des « Arabes », des « Rroms » et plus généralement des quartiers populaires, ciblé les « Musulmans » notamment via des perquisitions, des assignations à résidence et des fermetures de mosquées totalement arbitraires…À cela s’ajoute la querre sociale qu’ont menée Valls et consors, notamment dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail. Face aux résistances des quartiers populaires et du mouvement social, on a vu les violences se déchainer en touchant des catégories jusqu’ici protégées.

Les attentats terribles que nous avons connus en 2015 et en 2016 sont venus renforcer l’arsenal sécuritaire alors qu’ils sont la conséquence directe de la politique guerrière que la France et ses alliés mènent à l’étranger. L’État Français, qui pèse toujours de tout son poids sur les peuples qu’il domine comme en Afrique, prolonge cette politique au Proche-Orient tout comme il entérine l’occupation de la Palestine. Sa « lutte contre le terrorisme » ressemble surtout à une agression permanente contre des peuples innocents. C’est, entre autres, ce qui nourrit la crise humanitaire des réfugiés, traités cyniquement comme une menace potentiellement « terroriste ». C’est le serpent qui se mord la queue : le climat de guerre intérieure permet de justifier le contrôle toujours plus brutal de la population et délivre un permis de violence aux forces de l’ordre qui répriment toutes les gueules qui ne lui reviennent pas et tous ceux qui, des familles de victimes aux manifestants contre la loi travail en passant par les militants des quartiers populaires à la ZAD, osent s’organiser contre l’État, réclamer justice et affirmer leur Dignité.

Nous sommes tous concernés !

La campagne présidentielle ne va rien arranger. Au contraire. Presque chaque nouvelle déclaration est une insulte faite à nos combats, à nos préoccupations et à nos urgences.

  • Parce que nous ne nous soumettrons pas à l’arbitraire du pouvoir,
  • Parce que les mots « justice » et « dignité » ont encore un sens pour nous,
  • Parce que nous pensons qu’il est primordial de nous organiser, ensemble, pour lutter contre la guerre faite aux pauvres, aux migrants, aux descendants de colonisés,

Nous appelons tout-e-s celles et ceux qui se sentent concernés par ces sujets à nous rejoindre dans toutes les initiatives à venir (voir calendrier au bas de la page) et à participer très largement à la Marche pour la Justice et la Dignité qui aura lieu le dimanche 19 mars 2017 à Paris.Contre la hogra, contre l’humiliation, contre le racisme et les violences policières, contre les guerres lâches faites en notre nom contre des peuples qui ne nous ont rien fait.

Retrouvons espoir, force et unité pour faire bloc ensemble au nom de la Justice et de la Dignité.

 

Vous pouvez aussi signer l’appel à titre individuel : https://www.change.org/p/france-fin-de-l-impunit%C3%A9-et-des-violences-d-%C3%A9tat?recruiter=655421927&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink