Archive for the ‘Grèves’ Category

Manifestations ? Négociations ? NON GRÉVE GÉNÉRALE !

jeudi, novembre 2nd, 2017

Syndicats CNT du Maine et Loire : Interpro 49 / PTT 49 / STE 49

Contre les lois antisociales, Riposte radicale !

Appel à la Grève générale et illimitée !

Les capitalistes ont passé la vitesse supérieure, eux !

Après toutes les lois Sarkozy et celles des autres avant lui. Après les lois Macron, qui ont pris les travailleurs le droit de choisir leur aide aux prud’hommes. Après la loi El Khomri (inspiré par Macron), et son cortège de destructions, notamment des prud’hommes. Après les ordonnances, qui finissent d’achever les CHSCT.

C’est maintenant la Sécu qu’ils veulent finir de nous enlever !

Comment vas tu payer ton traitement contre le cancer ? Contre le diabète ? Comment paieras-tu pour ta mère, ton père, ta fille ou ton fils ? Sais-tu seulement combien ça coûte ? Vendras-tu ta maison, payée à la sueur de front ? Comment feras-tu demain avec les miettes que Macron et ton patron te donneront ?

Ils diminuent les cotisations patronales depuis 40 ans, ils empêchent l’augmentation des salaires depuis tout ce temps et maintenant, quoi ?! Ils veulent diminuer les cotisations salariales en te promettant que cela augmentera ton salaire !

On te prend pour un con camarade, et tu le sais !

Dans le même temps, on produit tous collectivement 2 000 milliards d’€ de richesse par an. Les 500 familles les plus riches possèdent plus de 500 milliards d’€ de fortune. Macron leur en redonne en plus ! Alors que toi, tu es sensé de taire, baisser la tête et retourner au turbin !

Les centrales syndicales se chicanent entre elles pour savoir qui aura le plus dans la gamelle que leur donne le grand patronat depuis des années ; c’est que la soupe doit être bonne… Et pendant ce temps là, ces « partenaires sociaux » profitent de tes combats. Ils te somment de te mobiliser à la date de leur convenance et nous perdons tous. Leurs intérêts ne sont plus les nôtres !

Nous n’aurons que ce que nous prendrons.

Organisons-nous !

Il y a urgence camarade ! Sur le lieu de travail, en Assemblée Générale des travailleuses.eurs, décidons collectivement des moyens d’action dont nous avons besoin pour bloquer l’économie et forcer les capitalistes à rendre ce qu’ils nous ont volé. Prenons-nous en main et collectivement nous serons plus fort et le poing levé.

Seule la Grève Générale

et illimitée paie !

Dès le 16 novembre dans la rue, sur les lieux de travail, tous les jours !

Le 10 octobre convergence des luttes !

lundi, octobre 9th, 2017

Les syndicats C.N.T. 49 appellent les salariés du public, du privé, étudiants, lycéens, retraités, précaires, privés d’emplois, travailleurs de la terre à s’organiser pour aller vers la grève générale. Non à la politique de la finance, non à Macron.

Rendez-vous:

10H30 Place Leclerc à Angers

Contre Macron et son monde : en marche le 21 septembre

mardi, septembre 19th, 2017

Contre les ordonnances Macron, la casse du droit du travail, la baisse des APL, la destruction de la protection de l’enfance en Maine-et-Loire, contre la guerre, toutes et tous dans la rue le 21 septembre.

Angers 11H00 place Leclerc, 13H00 place du Ralliement (Protection de l’enfance), 18H00 Place de la Paix (contre la guerre)

Cholet 10H30 place Travot

Saumur 10H30 place Bilange

Segré 11H00 Rond point du Super U (barrage filtrant)

 

La machine de guerre antisociale est en marche

mercredi, juillet 19th, 2017

Emmanuel Macron nous l’a annoncé : il ne veut pas perdre de temps pour sa nouvelle réforme du droit du travail. L’orientation est déjà fixée : donner au patronat le pouvoir de faire le droit en s’affranchissant une bonne fois pour toutes du « principe de faveur » qui a été au cœur de la construction historique du droit du travail en France.

Contre les travailleurs, une loi au service des patrons

La logique de cette loi, qui modifie le référendum d’entreprise, met fin au compte pénibilité et permet de licencier à moindre coût, est de poursuivre la dérégulation en renvoyant à la négociation d’entreprise le soin de fixer la norme en matière de droit du travail. Il s’agit ainsi d’achever l’inversion de la hiérarchie des normes : c’est-à-dire donner la primauté aux accords d’entreprise sur les conventions de branche et sur la loi. Autrement dit, faire prévaloir les accords là où les salariés sont le plus en position de faiblesse par rapport au patron.

Public – privé : nous sommes tous concernés

Ce projet de loi n’est qu’une première étape avant celle de la casse de la fonction publique.

La logique ? Attaquer le droit du travail privé pour ensuite s’en prendre aux fonctionnaires et leur appliquer les mêmes mesures en les présentant comme des privilégiés. Cette stratégie de division public/privé avait été mise en œuvre pour les retraites, par exemple.

Que nous promet Macron ? Le non-remplacement de 120 000 territoriaux, le rétablissement du jour de carence, le gel du point d’indice, l’éclatement de ce dernier selon les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière).

Diviser pour mieux régner : la politique de Macron est vieille comme le monde !

Que faire face à cette nouvelle régression sociale ?

Ce scénario n’est pas une fatalité, il ne tient qu’à nous de le faire échouer.

  • Puisque l’employeur nous met dans les cordes, qu’il a le rapport de force tant que nous sommes divisés, il faut retrouver l’unité des salariés.
  • Pour cela, le syndicat CNT est une arme. Pourquoi ? Parce que le syndicat CNT, c’est vous ! Pas de permanents pour vous dire quoi faire et comment le faire, mais d’autres travailleurs comme vous avec lesquels coopérer, mutualiser et se solidariser afin d’avancer nos revendications et faire reculer le patron. Contactez-nous !

Soutien à la protection de l’enfance !

mardi, juillet 4th, 2017

Le Conseil Départemental du Maine-et-Loire continu, sa politique ultra-libérale dans la protection de l’enfance. Les enfants ne sont pas des marchandises !

Signer la pétition de l’intersyndicale !

La destruction du Code du Travail décortiqué

vendredi, juin 30th, 2017

Le projet « d’assouplissement du Code du Travail » est une insulte aux travailleuses/eurs. Rarement l’attaque n’aura été aussi frontale et aussi massive. Le Syndicat des avocats de France a réalisé une série de 14 vidéos qui expliquent en détail ce qui va changer, mais pas pour le meilleurs.

 

 

La rue première force d’opposition à Macron et aux patrons ! Front Social !

vendredi, juin 16th, 2017

 

Guadeloupe : Mai 1967, un massacre oublié…Projection + débat, 24 juin 2017 20h30

lundi, juin 12th, 2017

Dans le cadre d’une soirée d’Education Populaire, La CNT49 présente le samedi 24 juin 2017, 20h30, à L’Etincelle, 26 rue Maillé, Angers.

50 ans après… n’oublions pas un des épisodes sanglants de l’état colonialiste français contre tout mouvement syndical populaire en Guadeloupe… Rendons hommage aux victimes du combat social et anticolonialiste

« Guadeloupe : Mai 1967, un massacre oublié »

Projection du documentaire de Xavier-Marie Bonnet et François-Xavier Guillerm

suivi d’un Débat

et d’un Sound System « Rudy’s Back » Ska, Rocksteady, Soul and more…


« Le 30 mai 1967, il fallait un regard avisé pour remarquer, à la une du Monde, un encart de dernière minute, tout en bas à gauche : « Les violentes manifestations de Pointe-à-Pitre témoignent du malaise social à la Guadeloupe. » Le quotidien fait état de 6 morts puis 9… Plus tard on parlera de 22 jusqu’au chiffre « officiel » de 87… Rien n’est précis sur ce massacre. »

Que s’est passé  les 26 et 27 mai 1967 en Guadeloupe ? Comment expliquer la violence de la répression contre des manifestants?  Pourquoi cet évènement a-t-il  été effacé des mémoires?

Lire aussi : tract CNT Mai 1967-Mai2017 l’état opprime toujours en Guadeloupe

1er Mai tou(te)s dans la rue pour les Travailleur(euse)s et contre la récupération électorale

vendredi, avril 28th, 2017

Parce que personne ne vit à notre place,

Ne laissons personne décider à notre place !

Qui peut croire un seul instant que les résultats de ce dimanche aux élections présidentielles sont une surprise ?

Depuis 15 ans, que c’est-il passé? Tous les militants, associatifs, syndicaux, en collectif ou individuellement, sur le terrain et sur les lieux de travail, ont vu la banalisation des idées haineuses, revanchardes, stigmatisantes et réactionnaires. Ils ont vu que ces idées simplistes et caricaturales s’exprimaient de plus en plus facilement. Nous n’en sommes pas étonné.es.

Le capitalisme, comme idéologie, n’a cessé de se transformer depuis 15 ans pour arriver enfin à individualiser à outrance les personnes, tentant de détruire toutes les formes possibles de solidarités. Il a bien été aidé par les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse de précariser les salariés et leurs droits, de criminaliser les habitants des quartiers populaires, de réprimer toutes formes de contestations sociales et politiques et de mettre en concurrence les travailleurs du monde entier, validant ainsi la haine de l’étranger comme responsables de tous les problèmes. Au point qu’aujourd’hui, on vous intime l’ordre de choisir entre un capitalisme débridé, qui va poursuivre notre précarisation (les lois Macron et El Komri n’étaient qu’un début, ils vont continuer le combat), et un capitalisme réactionnaire, autoritaire, fascistoïde et xénophobe.

Et pourtant, un autre choix est possible.

L’échec de la démocratie représentative et de l’élection est flagrant. Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur la solidarité. Nous n’avons aujourd’hui d’autre choix que l’auto-organisation. Rassemblons nous en assemblée générale sur les places, dans les quartiers, dans les communes et débattons ensemble, décidons ensemble du monde dans lequel nous voulons vivre. Non, ce n’est certainement pas cette élection qui va améliorer nos vies, depuis le temps que l’élection se pratique ça se saurait!

Afin de forcer la main a tous les pouvoirs et toutes les structures qui nous dominent et nous exploitent pour le profit de quelques uns, il n’y a que la grève générale! Sur nos lieux de travail, organisons des assemblées générales de grève et bloquons ensemble les outils de production. Il n’y a que cette façon que nous pourrons radicalement changer la société et nos vies. Nous pouvons décider de devenir libres et responsables. Parce que personne ne vit, ni ne travaille, à notre place, ne laissons personne décider à notre place.

Vive la Grève Générale !

Vive les Assemblées Générales Populaires !

Vive la Commune !

Angers, 10H30 place Imbach, avec le cortège de l’Etincelle !

Non à la casse de l’éducation prioritaire

mercredi, janvier 11th, 2017

En 2015, le statut des Zones d’Éducation prioritaire a été supprimé au profit des politiques de la ville. Cette suppression a déjà entraîné une importante instabilité des équipes, par une hausse des départs, une diminution des titulaires, et des postes non pourvus. Si toute l’éducation est à notre sens prioritaire, force est de constater que l’idée de consacrer des moyens supplémentaires pour des établissements implantés dans des territoires “ghettoïsés” est nécessaire, pour assurer un semblant d’égalité des droits d’accès à l’éducation sur l’ensemble du territoire.

Nous opposons l’idée que l’école ne peut se prétendre meilleure que la société. Les écarts de richesses et d’accès à la culture se creusent ces dernières années en France, il est donc normal de constater un accroissement des difficultés scolaires de nos élèves dans des territoires touchés de plein fouet par cette dégradation de la situation sociale. Accuser les dispositifs d’aides aux territoires en difficultés d’être à l’origine de l’accroissement des inégalités, c’est penser l’École en vase clos sans l’inclure dans le contexte économique national. Au motif de l’égalité, le ministère a supprimé une mesure qui apportait, elle, de l’équité. Rendre l’éducation équitable en vue de réduire les inégalités sociales est pourtant une des missions du service public.

C’est pour ces raisons que depuis Septembre, de nombreux établissements anciennement ZEP, partout en France, manifestent et se mobilisent pour stopper la dégradation générale des conditions de travail qu’ils subissent depuis 2015 et la suppression du statut ZEP.

Pour que les moyens encore existants restent en place, qu’une carte complète des zones prioritaires soit fixée et qu’un statut unique soit établi pour les établissements, la mobilisation doit se maintenir et s’amplifier. Les personnels rassemblés en A.G le 08/12/16, ont voté la reconduite du mouvement de grève.

Toutes et tous en grève le 10 janvier 2017 pour exiger un véritable statut et des conditions de travail correctes (classes limitées à 30 élèves en lycée, maintien des aides spécifiques) dans le réseau de l’éducation prioritaire de la maternelle au lycée.

CNT-FTE