Posts Tagged ‘Antifascisme’

LA LUTTE DES CLASSES EST INTERNATIONALE !

lundi, octobre 9th, 2017

Solidarité avec nos camarades catalans et catalanes

La CNT tient à exprimer sa solidarité de classe avec le peuple catalan qui s’est mobilisé pacifiquement et de manière massive pour défendre son droit à décider de son avenir.

Nous condamnons fermement la répression policière de l’État espagnol qui n’a pas hésité à utiliser la force pour tenter d’empêcher la tenue de ce référendum, afin de ne pas avoir à prendre en compte son résultat.

Plus de 844 militant.es ont été blessé.es par les forces policières lors des différents rassemblements en catalogne, depuis le 20 septembre dernier. Notre soutien n’est pas sur la question de fond qui touche la population catalane sur son indépendance ou non (cette question appartient aux travailleur.euses catalan.es), mais bien de condamner la répression policière et de l’État espagnol, et aussi de réaffirmer notre solidarité de classe, en revendiquant :

  • le droit démocratique du peuple de Catalogne à décider lui-même de son projet de société à venir ;
  • Un soutien incontestable de la grève interprofessionnelle organisée par plusieurs organisations syndicales, pour défendre les droits et revendications des travailleurs et travailleuses en Catalogne.
  • La condamnation des violences policières et des déclarations du gouvernement espagnol qui sont une véritable provocation et une déclaration de guerre au peuple catalan en rejetant de fait toute expression politique de la population. Pire, en organisant des contre manifestations, visant à diviser les travailleur.euses entre eux et elles.

Leurs agissements ne peuvent que renforcer la solidarité internationale que nous avons pu exprimer aux catalans et aux catalanes à travers plusieurs rassemblements. A Paris, Perpignan, Nîmes, Montpellier, tout comme dans d’autres pays, comme à Montréal.

SI NOTRE REGARD SE PORTE ACTUELLEMENT SUR LA SITUATION EN CATALOGNE, NOUS N’OUBLIONS PAS LES AUTRES VICTIMES DE LA RÉPRESSION DE L’ÉTAT ESPAGNOL !

  • On n’oublie pas la loi « mordaza » ou loi du « baillon » et les descentes de polices de l’« opération pandora » qui ont eu lieu il y a deux ans : Ces lois visent à faire taire toutes celles et ceux, militants et militantes du mouvement social, en opposition avec l’État espagnol qui les affiche comme des ennemie.s de l’intérieur. Le franquisme a encore et toujours de beaux jours devant lui.
  • Au pays basque (Euskal Herria), on n’oublie pas les plus de 400 prisonniers et prisonnières politiques qui croupissent en prison que ce soit au nord comme comme dans le sud, y compris ceux et celles qui ont « disparu » (en France comme en Espagne), l’interdiction de certaines organisations de jeunesses ou même l’interdiction de BATASUNA (parti de la gauche indépendantiste).

Il s’agit également de rester mobilisé.es ici en France, où nous ne pouvons oublier les répressions sauvages dont ont été victimes les manifestants et manifestantes contre la loi Macron l’an dernier, et en premier lieu les jeunes, objet d’une politique policière de la terreur qui s’inscrit dans la même volonté de bâillonner la contestation populaire.

De la même façon, L’utilisation abusive des mesures de l’État d’urgence pour perquisitionner chez des militants et militantes du mouvement social et les assigner à résidence, et d’une façon générale les lois antisociales qui ne cessent de s’accumuler, doivent nous maintenir dans la plus grande vigilance quant à la défense de nos droits fondamentaux.

CONTRE LA VIOLENCE D’ÉTAT,
POUR LES LIBERTÉS ET LA DÉMOCRATIE DIRECTE
POUR LE DROIT À L’AUTODÉTERMINATION DES PEUPLES

LA VIOLENCE SEXISTE CONTRE DES MILITANTES A ENCORE FRAPPÉ

lundi, septembre 25th, 2017

Même avec retard, il nous semble important de condamner fermement l’agression physique de féministes par le service d’ordre de la CGT à Paris le 12 septembre, jusqu’au très violent cassage de gueule à coup de casques de moto. Parmi les cinq victimes d’hématomes et contusions, l’une d’entre elle a été admise aux urgences. Nous affirmons notre soutien à ces militantes anticapitalistes et antipatriarcat. Il nous semble inimaginable de banaliser ce passage à tabac en un simple incident entre groupes portant des points de vue divergents lors d’une manifestation. Ces brutalités d’hommes solidaires relève bien d’un parti pris masculiniste offensif. D’autant que lors de la manif du 21 septembre, le service d’ordre de la CGT à Marseille a été en droite ligne avec son homologue parisien, utilisant gazeuse et coups notamment contre des militantes féministes du cortège.

Ces violences insoutenables prouvent une fois de plus les pratiques virilistes, maintes fois dénoncées, d’éléments de service d’ordre, mais interrogent aussi l’apathie des réactions, au moins de la sphère militante. Le gouvernement, les institutions auraient donc des déclarations récurrentes contre les violences faites aux femmes alors qu’un milieu qui se dit imprégné de vigilance et de lutte contre le patriarcat, garderait un silence radio gêné. Il ne nous paraît pas possible de passer sous silence ces violences, au sein même d’une manifestation, et de ne pas les condamner avec fermeté. Aussi pour que la participation à des cortèges s’envisage dans des conditions de sécurité pour tout•es, ce qui devrait pourtant être une donnée indiscutable, un bien commun précieux de l’action politique et sociale dans la rue. Cette agression ravive le besoin de vigilance dans nos rangs pour que nos positions soient crédibles dans les faits. La société de justice sociale pour laquelle nous luttons ne peut faire l’impasse sur de telles dominations de genre.

Les violences faites aux femmes représentent le paroxysme d’oppressions diverses d’un univers machiste et masculin. Il nous faut les dénoncer, d’où qu’elles viennent. Quant aux slogans misogynes, sexistes, homophobes, ils sont encore trop courants, rarement mis en cause. Il convient d’êtres toutes et tous très vigilant•es pour les dénoncer, en expliquant en quoi ils puisent dans un registre d’oppressions, propageant plus ou moins consciemment les dominations.

Avant d’envisager des mesures de préventions de ces violences, il faut que des voix les plus nombreuses s’élèvent pour les condamner avec fermeté et sans ambiguïté.

SINR 44, Nantes

Contre Macron et son monde : en marche le 21 septembre

mardi, septembre 19th, 2017

Contre les ordonnances Macron, la casse du droit du travail, la baisse des APL, la destruction de la protection de l’enfance en Maine-et-Loire, contre la guerre, toutes et tous dans la rue le 21 septembre.

Angers 11H00 place Leclerc, 13H00 place du Ralliement (Protection de l’enfance), 18H00 Place de la Paix (contre la guerre)

Cholet 10H30 place Travot

Saumur 10H30 place Bilange

Segré 11H00 Rond point du Super U (barrage filtrant)

 

La machine de guerre antisociale est en marche

mercredi, juillet 19th, 2017

Emmanuel Macron nous l’a annoncé : il ne veut pas perdre de temps pour sa nouvelle réforme du droit du travail. L’orientation est déjà fixée : donner au patronat le pouvoir de faire le droit en s’affranchissant une bonne fois pour toutes du « principe de faveur » qui a été au cœur de la construction historique du droit du travail en France.

Contre les travailleurs, une loi au service des patrons

La logique de cette loi, qui modifie le référendum d’entreprise, met fin au compte pénibilité et permet de licencier à moindre coût, est de poursuivre la dérégulation en renvoyant à la négociation d’entreprise le soin de fixer la norme en matière de droit du travail. Il s’agit ainsi d’achever l’inversion de la hiérarchie des normes : c’est-à-dire donner la primauté aux accords d’entreprise sur les conventions de branche et sur la loi. Autrement dit, faire prévaloir les accords là où les salariés sont le plus en position de faiblesse par rapport au patron.

Public – privé : nous sommes tous concernés

Ce projet de loi n’est qu’une première étape avant celle de la casse de la fonction publique.

La logique ? Attaquer le droit du travail privé pour ensuite s’en prendre aux fonctionnaires et leur appliquer les mêmes mesures en les présentant comme des privilégiés. Cette stratégie de division public/privé avait été mise en œuvre pour les retraites, par exemple.

Que nous promet Macron ? Le non-remplacement de 120 000 territoriaux, le rétablissement du jour de carence, le gel du point d’indice, l’éclatement de ce dernier selon les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière).

Diviser pour mieux régner : la politique de Macron est vieille comme le monde !

Que faire face à cette nouvelle régression sociale ?

Ce scénario n’est pas une fatalité, il ne tient qu’à nous de le faire échouer.

  • Puisque l’employeur nous met dans les cordes, qu’il a le rapport de force tant que nous sommes divisés, il faut retrouver l’unité des salariés.
  • Pour cela, le syndicat CNT est une arme. Pourquoi ? Parce que le syndicat CNT, c’est vous ! Pas de permanents pour vous dire quoi faire et comment le faire, mais d’autres travailleurs comme vous avec lesquels coopérer, mutualiser et se solidariser afin d’avancer nos revendications et faire reculer le patron. Contactez-nous !

Front Social Angers

mercredi, juillet 19th, 2017

La rue première force d’opposition à Macron et aux patrons ! Front Social !

vendredi, juin 16th, 2017

 

Mai 1967-mai 2017 : L’État opprime toujours en Guadeloupe

jeudi, mai 11th, 2017

Educ’ pop’ : Soirée Ciné – débat autour du film de Jean Renoir, le crime de Mr Lange (1935)

mardi, mai 9th, 2017

Educ’ pop’ : Soirée Ciné – débat autour du film de Jean Renoir, le crime de Mr Lange (1935) et des coopératives ouvrières. Sound System Rudy’s Back.

Entrée Prix libre en soutien aux victimes de la répression du mouvement social.

le vendredi 12 mai 2017 à 20:30,

à l’étincelle, 26 rue Maillé, 49000, Angers.

 

Soutien à la protection de l’enfance 49, on ne brade pas des enfants M le Président du CD49 !

mardi, mai 9th, 2017

Les Syndicats CNT 49 dénoncent le traitement ultra-libéral que fait subir le Conseil Départemental du Maine-et-Loire à la protection de l’enfance, au nom de la rentabilité financière.

 

Nous relayons la pétition de l’intersyndicale !

Soutien aux inculpés de Plouaret

mercredi, mai 3rd, 2017

Alors que les partisans de Le Pen et Macron font campagne pour  leurs héros millionnaires qui méprisent le monde du travail et les précaires, le parquet de Saint-Brieuc suite à une plainte de la SNCF a eu la brillante idée d’audiencer à Guingamp le 12 mai prochain un procès contre quatre opposants à la loi travail pour avoir prétendument bloqué des trains en gare de Plouaret au printemps dernier .

Trop heureux de pouvoir bénéficier de ce prétexte pour mobiliser de nouveau contre la loi El Khomri et son monde, les quatre compères et l’appel de Plouaret à l’origine de ces mobilisations en milieu rural donnent rendez-vous aux résistants à l’ordre capitaliste .

Ils encourent jusqu’à 45 000 EUROS D’AMENDE ET 3 ANS D’EMPRISONNEMENT POUR «ENTRAVE À LA MISE EN MARCHE OU À LA CIRCULATION D’UN TRAIN ». Plus précisément, pour «avoir occupé, dans le cadre d’une manifestation, la gare de Plouaret, et avoir occupé illégalement la voie ferrée en empêchant la libre circulation des trains, au préjudice de la SNCF». Ceci sur une période définie entre le 19 mai et le 24 juin 2016.
Il n’échappe à personne proche de ces camarades qu’il n’y aucun élément permettant de les impliquer dans l’ensemble des blocages survenus dans cette gare et qu’ils n’étaient pas plus identifiables que d’autres lors des rassemblements à Plouaret.

Il est évident qu’ils sont poursuivis parce qu’ils sont connus pour leur engagement anticapitaliste notamment contre les projets miniers et l’extraction de sable, en faveur de la langue bretonne, l’antifascisme et le droit à l’autodétermination du peuple breton. En effet, un des inculpés milite activement à Nuit Debout Lannion et les trois autres à la Gauche Indépendantiste. Ils s’exprimeront en breton devant la cour quoiqu’il arrive.

L’appel de Plouaret vous donne rendez-vous pour affirmer notre opposition à la Loi Travail et en solidarité avec les inculpés, contre les banquiers et les fascistes :

MANIFESTATION DE SOUTIEN:

LE SAMEDI 6 MAI À GUINGAMP, 11H À LA GARE.

Et

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU PROCÈS

LE VENDREDI 12 MAI A GUINGAMP,

8H30 DEVANT LE TRIBUNAL

Skoazell Vreizh / Le Secours Breton prend en charge les frais d’avocats. L’UL CGT Guingamp, la FSU locale et l’UL Solidaires Trégor, la CNT 22 , Nuit Debout Lannion, La Gauche Indépendantiste ( Bretagne en Luttes), le NPA et l’OCL  ont fait part de leur solidarité et volonté de s’impliquer dans les initiatives de soutien.