Posts Tagged ‘droits du travail’

Grève des cheminot.es : une lutte qui nous concerne toutes et tous !

jeudi, avril 5th, 2018

Caisse de solidarité aux cheminot-es

À l‘appel des organisations syndicales cheminotes, un large mouvement de grève est annoncé à la SNCF pour s’opposer à la casse du statut de cheminot mais plus largement à la casse du service public ferroviaire.
CETTE LUTTE CONCERNE L’ENSEMBLE DE LA POPULATION, CHEMINOT.ES COMME USAGER.ES

Après la forte mobilisation des agent.es de la fonction publique le 22 mars dernier contre la casse des services publics et du statut, la grève des cheminot.es des 3 et 4 avril s’annoncent tout autant suivie si ce n’est plus !

Cette lutte est celle de tout le monde :

Puisqu’il s’agit de lutter contre la destruction d’un service public fondamental qui est menacé depuis des années, sous la pression de la logique du profit (destruction du fret, priorité donnée aux TGV contre les lignes de proximité, augmentation des prix, multiplication des incidents techniques du fait de la suppression de postes, etc.).

Mais aussi, de lutter contre la dégradation des conditions de travail des cheminot-es eux-elles-mêmes car cette réforme vise à la suppression du statut pour les nouvelles et nouveaux embauché.es dans un premier temps, puis de privatiser quasi l’ensemble des services de la SNCF (comme cela a été fait à la poste).
UNE NÉCESSITÉ : LA CONVERGENCE DES LUTTES

Actuellement les réformes de casses sociales se succèdent : Casse du code du travail, simplifications des procédures de licenciements, baisse des APL, baisse de budget dans la fonction publique, augmentation des sanctions pour les chômeur.euses, casse de la protection sociale avec la hausse de la CSG etc. L’actuel gouvernement avec le patronat n’a pas de limite dans sa violence sociale ! A nous de lui en imposer !

Il est temps d’infliger une réponse collective et massive à cette offensive. Les cheminot.es ouvrent la voie pour l’ensemble des travaileur.euses : celle de la lutte et de la détermination. il y a un enjeu majeur à la réussite de ce mouvement social actuel, un intérêt de l’ensemble du monde du travail.

En soutenant les différentes grèves des cheminot.es, collectivement nous pouvons imposer un réel rapport de force.

La CNT

Manifestation Anticapitaliste et antifasciste le 14 octobre à Guingamp

lundi, octobre 9th, 2017

La lutte contre l’extrême droite est une urgence !

L’attentat de Charlottesville ; le bateau C-star chasseur de migrants ; l’obscurantisme fasciste de Daech partout ; la dictature d’Erdogan …

Partout dans le monde les fascistes gagnent du terrain, leurs militants et organisations multiplient les actions, démonstration de force et crimes.

A Lille, une série de meurtres homophobes et racistes, à Nantes, deux jeunes laissés pour morts… Les migrants trop souvent pris pour cible : des attaques de centres d’accueil, comme à Nantes.

Cette liste ne sera jamais exhaustive, car ces groupes sont de plus en plus présents partout : génération identitaire, GUD, Adsav, dissidence française, action française …

La politique ultralibérale -dans laquelle s’inscrit trop bien (…)

Contre Macron et son monde : en marche le 21 septembre

mardi, septembre 19th, 2017

Contre les ordonnances Macron, la casse du droit du travail, la baisse des APL, la destruction de la protection de l’enfance en Maine-et-Loire, contre la guerre, toutes et tous dans la rue le 21 septembre.

Angers 11H00 place Leclerc, 13H00 place du Ralliement (Protection de l’enfance), 18H00 Place de la Paix (contre la guerre)

Cholet 10H30 place Travot

Saumur 10H30 place Bilange

Segré 11H00 Rond point du Super U (barrage filtrant)

 

La machine de guerre antisociale est en marche

mercredi, juillet 19th, 2017

Emmanuel Macron nous l’a annoncé : il ne veut pas perdre de temps pour sa nouvelle réforme du droit du travail. L’orientation est déjà fixée : donner au patronat le pouvoir de faire le droit en s’affranchissant une bonne fois pour toutes du « principe de faveur » qui a été au cœur de la construction historique du droit du travail en France.

Contre les travailleurs, une loi au service des patrons

La logique de cette loi, qui modifie le référendum d’entreprise, met fin au compte pénibilité et permet de licencier à moindre coût, est de poursuivre la dérégulation en renvoyant à la négociation d’entreprise le soin de fixer la norme en matière de droit du travail. Il s’agit ainsi d’achever l’inversion de la hiérarchie des normes : c’est-à-dire donner la primauté aux accords d’entreprise sur les conventions de branche et sur la loi. Autrement dit, faire prévaloir les accords là où les salariés sont le plus en position de faiblesse par rapport au patron.

Public – privé : nous sommes tous concernés

Ce projet de loi n’est qu’une première étape avant celle de la casse de la fonction publique.

La logique ? Attaquer le droit du travail privé pour ensuite s’en prendre aux fonctionnaires et leur appliquer les mêmes mesures en les présentant comme des privilégiés. Cette stratégie de division public/privé avait été mise en œuvre pour les retraites, par exemple.

Que nous promet Macron ? Le non-remplacement de 120 000 territoriaux, le rétablissement du jour de carence, le gel du point d’indice, l’éclatement de ce dernier selon les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière).

Diviser pour mieux régner : la politique de Macron est vieille comme le monde !

Que faire face à cette nouvelle régression sociale ?

Ce scénario n’est pas une fatalité, il ne tient qu’à nous de le faire échouer.

  • Puisque l’employeur nous met dans les cordes, qu’il a le rapport de force tant que nous sommes divisés, il faut retrouver l’unité des salariés.
  • Pour cela, le syndicat CNT est une arme. Pourquoi ? Parce que le syndicat CNT, c’est vous ! Pas de permanents pour vous dire quoi faire et comment le faire, mais d’autres travailleurs comme vous avec lesquels coopérer, mutualiser et se solidariser afin d’avancer nos revendications et faire reculer le patron. Contactez-nous !

Front Social Angers

mercredi, juillet 19th, 2017

Soutien à la protection de l’enfance !

mardi, juillet 4th, 2017

Le Conseil Départemental du Maine-et-Loire continu, sa politique ultra-libérale dans la protection de l’enfance. Les enfants ne sont pas des marchandises !

Signer la pétition de l’intersyndicale !

La destruction du Code du Travail décortiqué

vendredi, juin 30th, 2017

Le projet « d’assouplissement du Code du Travail » est une insulte aux travailleuses/eurs. Rarement l’attaque n’aura été aussi frontale et aussi massive. Le Syndicat des avocats de France a réalisé une série de 14 vidéos qui expliquent en détail ce qui va changer, mais pas pour le meilleurs.

 

 

La rue première force d’opposition à Macron et aux patrons ! Front Social !

vendredi, juin 16th, 2017

 

Guadeloupe : Mai 1967, un massacre oublié…Projection + débat, 24 juin 2017 20h30

lundi, juin 12th, 2017

Dans le cadre d’une soirée d’Education Populaire, La CNT49 présente le samedi 24 juin 2017, 20h30, à L’Etincelle, 26 rue Maillé, Angers.

50 ans après… n’oublions pas un des épisodes sanglants de l’état colonialiste français contre tout mouvement syndical populaire en Guadeloupe… Rendons hommage aux victimes du combat social et anticolonialiste

« Guadeloupe : Mai 1967, un massacre oublié »

Projection du documentaire de Xavier-Marie Bonnet et François-Xavier Guillerm

suivi d’un Débat

et d’un Sound System « Rudy’s Back » Ska, Rocksteady, Soul and more…


« Le 30 mai 1967, il fallait un regard avisé pour remarquer, à la une du Monde, un encart de dernière minute, tout en bas à gauche : « Les violentes manifestations de Pointe-à-Pitre témoignent du malaise social à la Guadeloupe. » Le quotidien fait état de 6 morts puis 9… Plus tard on parlera de 22 jusqu’au chiffre « officiel » de 87… Rien n’est précis sur ce massacre. »

Que s’est passé  les 26 et 27 mai 1967 en Guadeloupe ? Comment expliquer la violence de la répression contre des manifestants?  Pourquoi cet évènement a-t-il  été effacé des mémoires?

Lire aussi : tract CNT Mai 1967-Mai2017 l’état opprime toujours en Guadeloupe

Avec Macron tout est bon pour les Patrons !

lundi, mai 29th, 2017

Le projet « d’assouplissement du Code du Travail » est une insulte aux travailleuses/eurs. Rarement l’attaque n’aura été aussi frontale et aussi massive. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenu sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement votre gouvernement.

Certaines organisations Syndicales dites représentatives apprécient cette « volonté de dialogue au sein des entreprises », mais nous ne sommes pas dupes le grand bénéficiaire de cette destruction de la protection des salarié.e.s sera le patronat qui pourra à sa guise utiliser, tel des « mouchoirs jetables », des êtres humains comme de vulgaires outils.

Nos Syndicats, dit « non-représentatif » refusent de rester les bras croisés pendant qu’une mascarade de dialogue débute entre votre gouvernement, les Organisations Patronales et « Syndicats ». Nous tenons à vous faire savoir, M le Président, que pour nous les lois Macron et El Khomri étaient la ligne rouge à ne pas franchir. C’était non à l’époque, ce sera encore une fois encore non.

Pourquoi non ? Eh bien, nous bénéficions d’un très bon exemple, le cas TATI, le groupe ERAM va brader au plus offrant ses magasins et les salarié.e.s qui vont avec. Pour les nombreux salarié.e.s qui resteront sur le carreau, ERAM n’aura aucune obligation légale de financer le PSE et donc la « reconversion » de ses ex-salarié.e.s jeté.e.s à la poubelle de la productivité et de la rentabilité.

Vous nous proposez donc d’aller encore plus loin, le MEDEF lui trépigne d’impatience (« le débat a assez duré » Thibault Lanxade, vice-président du Medef sur France Inter le 22 mai).

Laissez le Code du Travail comme il est, vous l’avez déjà bien assez massacré vous et vos prédécesseurs, ou alors proposez de véritables nouveaux droits en plus de ceux existants. D’autres solutions existent, promouvoir par exemple les Sociétés coopératives et participatives où tout le monde travail, décide et est rémunéré sur un pied d’égalité.

Nous refusons cette société basée sur le profit, résultat de l’exploitation des travailleuses/eurs. Nous refusons cette société qui met les gens les un(e)s contre les autres pour mieux les contrôler. Nous ne vous laisserons pas détruire sans réagir ce que vos prédécesseurs ont « laissé » des acquis sociaux, résultats des luttes de nos aînées: sécurité social, retraite, minimas sociaux, services publiques…

Pour une société égalitaire et émancipatrice.

La CNT 49