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Guadeloupe : Mai 1967, un massacre oublié…Projection + débat, 24 juin 2017 20h30

lundi, juin 12th, 2017

Dans le cadre d’une soirée d’Education Populaire, La CNT49 présente le samedi 24 juin 2017, 20h30, à L’Etincelle, 26 rue Maillé, Angers.

50 ans après… n’oublions pas un des épisodes sanglants de l’état colonialiste français contre tout mouvement syndical populaire en Guadeloupe… Rendons hommage aux victimes du combat social et anticolonialiste

« Guadeloupe : Mai 1967, un massacre oublié »

Projection du documentaire de Xavier-Marie Bonnet et François-Xavier Guillerm

suivi d’un Débat

et d’un Sound System « Rudy’s Back » Ska, Rocksteady, Soul and more…


« Le 30 mai 1967, il fallait un regard avisé pour remarquer, à la une du Monde, un encart de dernière minute, tout en bas à gauche : « Les violentes manifestations de Pointe-à-Pitre témoignent du malaise social à la Guadeloupe. » Le quotidien fait état de 6 morts puis 9… Plus tard on parlera de 22 jusqu’au chiffre « officiel » de 87… Rien n’est précis sur ce massacre. »

Que s’est passé  les 26 et 27 mai 1967 en Guadeloupe ? Comment expliquer la violence de la répression contre des manifestants?  Pourquoi cet évènement a-t-il  été effacé des mémoires?

Lire aussi : tract CNT Mai 1967-Mai2017 l’état opprime toujours en Guadeloupe

Avec Macron tout est bon pour les Patrons !

lundi, mai 29th, 2017

Le projet « d’assouplissement du Code du Travail » est une insulte aux travailleuses/eurs. Rarement l’attaque n’aura été aussi frontale et aussi massive. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenu sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement votre gouvernement.

Certaines organisations Syndicales dites représentatives apprécient cette « volonté de dialogue au sein des entreprises », mais nous ne sommes pas dupes le grand bénéficiaire de cette destruction de la protection des salarié.e.s sera le patronat qui pourra à sa guise utiliser, tel des « mouchoirs jetables », des êtres humains comme de vulgaires outils.

Nos Syndicats, dit « non-représentatif » refusent de rester les bras croisés pendant qu’une mascarade de dialogue débute entre votre gouvernement, les Organisations Patronales et « Syndicats ». Nous tenons à vous faire savoir, M le Président, que pour nous les lois Macron et El Khomri étaient la ligne rouge à ne pas franchir. C’était non à l’époque, ce sera encore une fois encore non.

Pourquoi non ? Eh bien, nous bénéficions d’un très bon exemple, le cas TATI, le groupe ERAM va brader au plus offrant ses magasins et les salarié.e.s qui vont avec. Pour les nombreux salarié.e.s qui resteront sur le carreau, ERAM n’aura aucune obligation légale de financer le PSE et donc la « reconversion » de ses ex-salarié.e.s jeté.e.s à la poubelle de la productivité et de la rentabilité.

Vous nous proposez donc d’aller encore plus loin, le MEDEF lui trépigne d’impatience (« le débat a assez duré » Thibault Lanxade, vice-président du Medef sur France Inter le 22 mai).

Laissez le Code du Travail comme il est, vous l’avez déjà bien assez massacré vous et vos prédécesseurs, ou alors proposez de véritables nouveaux droits en plus de ceux existants. D’autres solutions existent, promouvoir par exemple les Sociétés coopératives et participatives où tout le monde travail, décide et est rémunéré sur un pied d’égalité.

Nous refusons cette société basée sur le profit, résultat de l’exploitation des travailleuses/eurs. Nous refusons cette société qui met les gens les un(e)s contre les autres pour mieux les contrôler. Nous ne vous laisserons pas détruire sans réagir ce que vos prédécesseurs ont « laissé » des acquis sociaux, résultats des luttes de nos aînées: sécurité social, retraite, minimas sociaux, services publiques…

Pour une société égalitaire et émancipatrice.

La CNT 49

Mai 1967-mai 2017 : L’État opprime toujours en Guadeloupe

jeudi, mai 11th, 2017

Educ’ pop’ : Soirée Ciné – débat autour du film de Jean Renoir, le crime de Mr Lange (1935)

mardi, mai 9th, 2017

Educ’ pop’ : Soirée Ciné – débat autour du film de Jean Renoir, le crime de Mr Lange (1935) et des coopératives ouvrières. Sound System Rudy’s Back.

Entrée Prix libre en soutien aux victimes de la répression du mouvement social.

le vendredi 12 mai 2017 à 20:30,

à l’étincelle, 26 rue Maillé, 49000, Angers.

 

Soutien à la protection de l’enfance 49, on ne brade pas des enfants M le Président du CD49 !

mardi, mai 9th, 2017

Les Syndicats CNT 49 dénoncent le traitement ultra-libéral que fait subir le Conseil Départemental du Maine-et-Loire à la protection de l’enfance, au nom de la rentabilité financière.

 

Nous relayons la pétition de l’intersyndicale !

Soutien aux inculpés de Plouaret

mercredi, mai 3rd, 2017

Alors que les partisans de Le Pen et Macron font campagne pour  leurs héros millionnaires qui méprisent le monde du travail et les précaires, le parquet de Saint-Brieuc suite à une plainte de la SNCF a eu la brillante idée d’audiencer à Guingamp le 12 mai prochain un procès contre quatre opposants à la loi travail pour avoir prétendument bloqué des trains en gare de Plouaret au printemps dernier .

Trop heureux de pouvoir bénéficier de ce prétexte pour mobiliser de nouveau contre la loi El Khomri et son monde, les quatre compères et l’appel de Plouaret à l’origine de ces mobilisations en milieu rural donnent rendez-vous aux résistants à l’ordre capitaliste .

Ils encourent jusqu’à 45 000 EUROS D’AMENDE ET 3 ANS D’EMPRISONNEMENT POUR «ENTRAVE À LA MISE EN MARCHE OU À LA CIRCULATION D’UN TRAIN ». Plus précisément, pour «avoir occupé, dans le cadre d’une manifestation, la gare de Plouaret, et avoir occupé illégalement la voie ferrée en empêchant la libre circulation des trains, au préjudice de la SNCF». Ceci sur une période définie entre le 19 mai et le 24 juin 2016.
Il n’échappe à personne proche de ces camarades qu’il n’y aucun élément permettant de les impliquer dans l’ensemble des blocages survenus dans cette gare et qu’ils n’étaient pas plus identifiables que d’autres lors des rassemblements à Plouaret.

Il est évident qu’ils sont poursuivis parce qu’ils sont connus pour leur engagement anticapitaliste notamment contre les projets miniers et l’extraction de sable, en faveur de la langue bretonne, l’antifascisme et le droit à l’autodétermination du peuple breton. En effet, un des inculpés milite activement à Nuit Debout Lannion et les trois autres à la Gauche Indépendantiste. Ils s’exprimeront en breton devant la cour quoiqu’il arrive.

L’appel de Plouaret vous donne rendez-vous pour affirmer notre opposition à la Loi Travail et en solidarité avec les inculpés, contre les banquiers et les fascistes :

MANIFESTATION DE SOUTIEN:

LE SAMEDI 6 MAI À GUINGAMP, 11H À LA GARE.

Et

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU PROCÈS

LE VENDREDI 12 MAI A GUINGAMP,

8H30 DEVANT LE TRIBUNAL

Skoazell Vreizh / Le Secours Breton prend en charge les frais d’avocats. L’UL CGT Guingamp, la FSU locale et l’UL Solidaires Trégor, la CNT 22 , Nuit Debout Lannion, La Gauche Indépendantiste ( Bretagne en Luttes), le NPA et l’OCL  ont fait part de leur solidarité et volonté de s’impliquer dans les initiatives de soutien.

1er Mai tou(te)s dans la rue pour les Travailleur(euse)s et contre la récupération électorale

vendredi, avril 28th, 2017

Parce que personne ne vit à notre place,

Ne laissons personne décider à notre place !

Qui peut croire un seul instant que les résultats de ce dimanche aux élections présidentielles sont une surprise ?

Depuis 15 ans, que c’est-il passé? Tous les militants, associatifs, syndicaux, en collectif ou individuellement, sur le terrain et sur les lieux de travail, ont vu la banalisation des idées haineuses, revanchardes, stigmatisantes et réactionnaires. Ils ont vu que ces idées simplistes et caricaturales s’exprimaient de plus en plus facilement. Nous n’en sommes pas étonné.es.

Le capitalisme, comme idéologie, n’a cessé de se transformer depuis 15 ans pour arriver enfin à individualiser à outrance les personnes, tentant de détruire toutes les formes possibles de solidarités. Il a bien été aidé par les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse de précariser les salariés et leurs droits, de criminaliser les habitants des quartiers populaires, de réprimer toutes formes de contestations sociales et politiques et de mettre en concurrence les travailleurs du monde entier, validant ainsi la haine de l’étranger comme responsables de tous les problèmes. Au point qu’aujourd’hui, on vous intime l’ordre de choisir entre un capitalisme débridé, qui va poursuivre notre précarisation (les lois Macron et El Komri n’étaient qu’un début, ils vont continuer le combat), et un capitalisme réactionnaire, autoritaire, fascistoïde et xénophobe.

Et pourtant, un autre choix est possible.

L’échec de la démocratie représentative et de l’élection est flagrant. Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur la solidarité. Nous n’avons aujourd’hui d’autre choix que l’auto-organisation. Rassemblons nous en assemblée générale sur les places, dans les quartiers, dans les communes et débattons ensemble, décidons ensemble du monde dans lequel nous voulons vivre. Non, ce n’est certainement pas cette élection qui va améliorer nos vies, depuis le temps que l’élection se pratique ça se saurait!

Afin de forcer la main a tous les pouvoirs et toutes les structures qui nous dominent et nous exploitent pour le profit de quelques uns, il n’y a que la grève générale! Sur nos lieux de travail, organisons des assemblées générales de grève et bloquons ensemble les outils de production. Il n’y a que cette façon que nous pourrons radicalement changer la société et nos vies. Nous pouvons décider de devenir libres et responsables. Parce que personne ne vit, ni ne travaille, à notre place, ne laissons personne décider à notre place.

Vive la Grève Générale !

Vive les Assemblées Générales Populaires !

Vive la Commune !

Angers, 10H30 place Imbach, avec le cortège de l’Etincelle !

La Guyane en lutte, c’est toute la France qui lutte !

mercredi, mars 29th, 2017

Pour l’égalité salariale maintenant !!!

lundi, mars 6th, 2017

LE 7 MARS 2017, TOUS ET TOUTES EN GREVES POUR DEFENDRE UNE QUALITE DE PRISE EN CHARGE DES PUBLICS ACCUEILLIS ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL

lundi, mars 6th, 2017

LE 7 MARS 2017, TOUS ET TOUTES EN GREVES POUR DEFENDRE UNE QUALITE DE PRISE EN CHARGE DES PUBLICS ACCUEILLIS ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL

Malgré de nombreuses manifestations l’année dernière, la loi El Komhri a été votée en force et les décrets d’applications tombent ! Avec toujours plus de possibilités pour l’employeur de précariser les salariés et de fait, les personnes que nous accompagnons quotidiennement !

Cette journée d’action nationale pour l’ensemble du secteur médical et social et du service public s’inscrit sous une Plateforme de revendications communes :
– Défense et amélioration des conventions collectives et du statut
– Abrogation de la Loi dite « travail » et de la loi santé
– Abandon des poursuites des syndicalistes et défense de leur droit liés à l’exercice syndical
– Octroi de moyens budgétaires permettant aux établissements sanitaires et médico-sociaux d’assurer leur mission de service public, d’investir, d’embaucher et de titulariser nos collègues contractuels
– La reconnaissance de la pénibilité de nos métiers
– STOP à la casse de nos métiers (l’abandon du projet de réingénierie de l’ensemble des métiers du social)
– La préservation et le développement d’un service public de santé, de proximité sur l’ensemble des territoires, garant d’une réelle égalité dans l’accès aux soins
– Des politiques sanitaires et sociales à la hauteur des besoins de la population, quelque soient leurs lieux d’habitations

STOP A LA CASSE DU SERVICE PUBLIC !

Les secteurs de la santé, du social et de la fonction public en général n’échappent plus à cette logique financière depuis plusieurs années ! Mais n’est-il pas l’heure de dire STOP ? De mettre le frein à main et de ramener l’humain au centre des préoccupations, plutôt que le pognon !