Posts Tagged ‘internationalisme’

Projection-débat le 19 octobre 2018: A l’origine des luttes féministes en Orient

mercredi, octobre 17th, 2018

9 octobre appel à la grève générale

mercredi, octobre 3rd, 2018

Tou·te·s en grève le 9 octobre et après !

 

 

La CNT revendique :

– l’augmentation des salaires, des retraites, des minima sociaux, des APL ;
– la réduction massive du temps de travail pour le partager ;
– la baisse de l’âge de la retraite à taux plein ;
– le partage des richesses entre les travailleur·euses ;
– la titularisation de tou·te·s les précaires ;
– l’embauche massive de personnels dans les services publics (écoles,
hôpitaux,…), pour un accueil et des conditions de travail de qualité ;
– la gestion de la Sécu par les travailleur·euses et le paiement de toutes
leurs cotisations par les patrons pour combler le « trou de la Sécu » ;

 

Angers, 10h30 place Leclerc ;

Cholet, 10h30 place Travot ;

Saumur, 10h30 place Bilange ;

Segré, 10h30 place du port.

 

 

Manifestation le 22 septembre contre l’extrême droite et son monde

samedi, septembre 8th, 2018

Pour beaucoup, les mots « fascisme » et « fasciste » renvoient à une période historique passée et révolue – celle des années 30 – dont nous serions désormais à l’abri.

Pour nous, reléguer ces mots au passé ne fait qu’occulter et masquer une réalité les bases de cette idéologie nauséabonde se font de plus en plus présentes dans notre quotidien.

Si à chaque élection, la majorité crie victoire pour avoir empêchée le danger fasciste – à savoir le FN – d’accéder au pouvoir, peu semble prendre conscience que certaines de ses idées sont bien présentes – et ce depuis longtemps – dans les institutions. Depuis plusieurs décennies, on ne peut  que constater un durcissement des politiques, qui n’ont rien à envier à celles proposées par le FN et les groupes d’extrême-droite.

Comment peut-on qualifier autrement que de « politiques d’extrême-droite » les politiques menées depuis plusieurs années en matière d’accueil des exilé·e·s ?

Comment peut-on qualifier autrement que de « politiques d’extrême-droite » la répression subie par les militantes et militants des mouvements sociaux ?

D’ailleurs, les institutions et les milices d’extrême-droite savent très bien travailler ensemble – ou a minima les premières savent très bien fermer les yeux lors des actions de ces dernières. 

Les exemples sont nombreux mais nous pouvons citer cette expulsion à la Fac de Montpellier, fin mars dernier, lors du récent mouvement étudiant, par une milice d’extrême-droite soutenue par le doyen de la Fac de droit.

Nous pouvons également citer la très médiatique opération de Génération Identitaire, le 21 avril dernier, voulant stopper l’arrivée d’exilé·e·s au col de l’Échelle en toute impunité, malgré le caractère illégal de la chose,  pendant que des militant·e·s antifascistes, se retrouvent inculpé·e·s pour avoir aidé·e·s des migrant·e·s à poursuivre leur route en France.

Nous le savons, toutes ces politiques antisociales sont un terreau fertile pour la propagation des idées d’extrême-droite. Jouant sur la peur de l’exclusion et/ou des différences, certains discours visent à

diviser les individu·es. Ainsi, les salarié·e·s et chômeurs·euses se trouvent renvoyé·e·s dos à dos et le président n’hésite pas à faire de même entre les chemintot·e·s et les agriculteurs·trices, dans une perpétuelle chasse aux « privilégié·e·s ». 

Plutôt que de nous diviser, nous misons sur une réelle solidarité entre celles et ceux d’en bas, d’où qu’ils·elles viennent, et sur un antifascisme large incluant la lutte contre le racisme, pour l’égalité entre femmes et hommes et plus globalement contre toute forme de domination et d’oppression.

Afin de montrer que cet antifascisme est capable de mobiliser, nous vous invitons à Angers le 22 septembre 2018 pour une grande manifestation !

L’Alvarium toujours ouvert, IL DOIT FERMER ! FACHOS HORS DE NOS VIES !

jeudi, juin 7th, 2018

26 mai organisons nous pour la grève générale

vendredi, mai 25th, 2018

La CNT 49 appel à participer à la manifestation du 26 mai à Angers, 10 h 30 place du Ralliement. Au-delà de « l’Union des Gauches ou de la Gauche », d’un nouveau « Front Populaire ou Social » pour d’autres, la CNT 49 appel à la construction du véritable stratégie offensive en vue de converger vers la grève générale, l’autogestion des luttes et la formation d’assemblée générale de grève souveraine.

 

Non à Macron et son monde…
Non au MEDEF et à leur monde…
Non à la « Gauche Pluriel » et a son monde…

Oui à l’autogestion et vive la grève générale !!!

23 mars, Educ’Pop, l’extrême droite en Europe, soirée débat

vendredi, mars 23rd, 2018

Marche pour l’eau et pour un accueil digne de tous les exilés

mercredi, mars 14th, 2018

 

 

 

 

 

 

 

En quoi ce projet est-il criminel ?

Parce qu’il faut être aveugle ou bien cynique pour croire que quelques règlements, quelques barbelés, quelques policiers de plus peuvent entamer la détermination de ces milliers d’exilés jetés sur les routes. Chaque jour qui passe nous apporte la preuve que ces damnés de notre civilisation capitaliste préfèrent périr noyés en Méditerranée, écrasés sous les roues de camions ou perdus dans la neige des cols alpins plutôt que de continuer à vivre sur les lieux de leur désespérance.

Restreindre leurs droits ne fera que les pousser dans la clandestinité et donc rendre leur survie plus périlleuse encore. Ce énième projet de loi n’a pour but que de criminaliser davantage tous ces « salauds de pauvres » à la dérive sur les routes de l’exil et les livrer à la vindicte nationaliste et xénophobe comme le pouvoir l’a toujours fait pour mieux nous diviser.

 

 

 

Samedi 17 mars, nous marcherons dans les rues d’Angers pour dénoncer les conditions indignes d’accueil mises en place par les pouvoirs publics des personnes qui ont dû se résigner au choix douloureux de l’exil et qui cherchent l’asile dans notre pays. Nous dénoncerons en particulier le recul des droits des étrangers et la maltraitance institutionnelle qui se met en place à leur encontre à travers le projet de loi asile et immigration du gouvernement.

Nous mettrons en lumière cette politique indigne par l’exemple concret à Angers du refus des pouvoirs publics de donner accès à l’eau aux migrants qui ont trouvé refuge sous les toits des auto-réquisitions de La Rose et de La Romanerie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des personnes en souffrance habitant Angers sont actuellement volontairement privées d’eau !

Nous n’acceptons pas cet état de fait.

Par conséquent, nous appelons tous les Angevins à venir manifester leur indignation le samedi 17 mars. Puisque la ville d’Angers refuse toujours d’offrir son eau aux personnes exilées réfugiées dans les auto-réquisitions, nous irons nous-mêmes ensemble à la recherche de cette eau qui leur est défendue !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La marche débutera Place du Ralliement à 15 heures (1). Nous nous rendrons, munis de baguettes de sourcier et d’accessoires de toilette, sur les lieux susceptibles d’abriter une source d’eau potable :

la préfecture (2), le conseil départemental (3), l’hôtel de ville (4) et le siège d’Angers Loire Métropole (5). Nous déposerons alors sur les façades de ces quatre bâtiments administratifs, des messages exprimant notre demande et notre colère.

De retour sur la place du Ralliement vers 16h30, nous organiserons la distribution pour tous les participants à cette « marche pour l’eau » d’un grand verre d’Apeldère, l’eau miraculeuse de la ville d’Angers puisque capable, d’après notre maire, d’attirer les migrants du monde entier…

Les fonds collectés par cette distribution iront aider les demandeurs d’asile actuellement en déshérence à Angers.
Le tout en chansons bien sûr !

Au-delà du fait d’exiger des autorités qu’elles donnent enfin accès à l’eau à ces quelques personnes étrangères exclues et maltraitées, nous attendons bien évidemment des pouvoirs publics la mise en place de véritables conditions d’accueil, dignes et fraternelles, pour tous dans notre ville !

La guerre économique, disait Gandhi, est une torture prolongée et ses ravages ne sont pas moins cruels que ceux que décrivent si bien les ouvrages sur la guerre. Nous nous préoccupons moins de la guerre économique parce que nous sommes habitués à ses effets mortels. Le mouvement contre la guerre est juste mais je crains pourtant qu’il ne soit voué à l’échec s’il ne s’en prend à la racine du mal : l’avidité humaine. »

Aujourd’hui, ses victimes viennent frapper à nos portes pour réveiller nos consciences. Demain, ses rangs grossiront encore davantage des victimes du changement climatique. L’irruption de ces milliers d’exclus dans nos vies « privilégiées » sonne notre dernière chance de vivre autre chose que la barbarie qui s’annonce, de faire enfin le choix d’une vraie civilisation, d’imaginer et de construire de nouveaux rapports sociaux basés sur le bien commun, l’entraide et le partage.

Eux, ont déjà tout perdu.

Nous, allons perdre le peu d’humanité qu’il nous reste, seule règnera l’indifférence sur cette terre dévastée.

Les mains tendues de nos frères sont là avant tout pour nous questionner et pour nous rassembler.

A samedi 17 mars !

Premiers signataires de l’appel : CSSP 49 – Le CERCLE – NPA 49 – AL 49 – LEA 49 – Collectif Segréen pour la Libre Circulation des Personnes – Syndicat de la Médecine générale – la revue pratiques – Médecins du Monde Angers – …

Contact : lecercle49.wordpress.com

Jérusalem, capitale de la Palestine !

vendredi, mars 9th, 2018

Omar est étudiant à l’Université Al Quds Jérusalem, militant au centre social Laylac, dans le camp de réfugiés de Deisheh, Béthléem. Il nous livre ici une réaction à chaud après la décision de Donald Trump, le 6 décembre dernier, d’appliquer la décision du congrès (votée en 1995 mais sans cesse repoussée, par peur d’un embrasement) de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.

« Face aux multiples prises de positions de la communauté internationale concernant les réactions des Palestiniens et la légitimité de leurs actions suite à l’annonce de Donald Trump, moi aussi, j’ai quelque chose à dire…

Jérusalem, capitale de la Palestine !

Bien que la Palestine soit sous l’occupation sioniste israélienne depuis 1948, les Palestiniens doivent encore et encore prouver qu’ils subissent réellement une occupation. La lutte des Palestiniens a pris des formes bien différentes au fil du temps : résistance armée, processus de paix et diplomatie, voire les deux en même temps… Mais toutes ont conduit à rester exposés à des régimes technocrates des plus déshumanisants et colonialistes. Pendant que la communauté internationale et les grandes puissances ferment les yeux sur la situation, apportant ainsi un grand soutien au gouvernement israélien, il est légitime pour les Palestiniens de lutter contre le système sioniste de quelque manière qu’ils jugent utile. […] Le monde entier doit savoir que lorsque l’oppression et la violation des droits deviennent des processus de légitimation de l’État d’Israël, la réaction, quelle qu’elle soit, doit être reconnue comme un processus de libération.

Après que Donald Trump, président des États-Unis, a mis sur la table la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, les Palestiniens ont la légitimité et le devoir de réagir. Le « processus de paix » de 1993, connu sous le nom d’accords d’Oslo, n’a abouti à rien d’autre que la possibilité pour Israël de devenir plus dominant et plus agressif. Alors que les dirigeants de l’autorité palestinienne s’en tiennent à cet accord, les Israéliens confisquent depuis cette date les terres en toute impunité, construisant davantage de colonies en Cisjordanie, ignorant le droit au retour de 5,6 millions de réfugiés et les résolutions internationales du Conseil de sécurité de l’ONU sur le droit des Palestiniens, qui n’aspirent qu’au respect de ces résolutions, ce que refusera toujours l’occupation israélienne qui les bafoue sans être inquiétée. La reconnaissance de Donald Trump apporte la preuve que, non seulement, Israël peut ignorer ces résolutions mais aussi que les Palestiniens sont laissés seuls face à ces mécanismes d’apartheid et de colonisation […].
100 ans après la déclaration Balfour[1], 70 ans depuis la résolution de l’assemblée générale des Nations-Unies appelant à la partition de la Palestine en deux États (avec la ville de Jérusalem en tant que corpus separatum) et 50 ans depuis la résolution 242, qui demande le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés pendant la guerre de 1967, Trump déclare donc Jérusalem comme capitale d’Israël… déclaration prise par un partisan de l’apartheid et du racisme, basée sur une idéologie absurde, qui renvoie le conflit à un aspect religieux et des arguments contestables, sans s’encombrer de rigueur historique et de considérations pour le peuple palestinien. Il tient le discours de l’occupant et le légitime, par son caractère soi-disant sacré, immuable.
Les Palestiniens sont perçus comme des radicaux et doivent toujours justifier de leurs comportements. Peu importe la réaction, elle sera considérée comme violente, « islamiste », dénigrée par ceux qui n’ont qu’une vision étroite de l’Histoire et de nos luttes – quand les dirigeants israéliens et américains n’ont, eux, jamais à justifier leurs actes.
Enfin, c’est également l’occasion de rappeler que les points de vue modérés ne sont plus les bienvenus et ne mènent nulle part. Quiconque ne soutient pas les Palestiniens aide l’oppression à aller plus loin.

Jérusalem est la capitale de la Palestine.

#Boycotter Israël. Le moins que l’on puisse faire…»

Omar Hmidat, militant au centre social Laylac, camp de réfugiés de Deisheh, Bethléem.
Traduction réalisée par le groupe de travail Palestine.
Photographie : Arrestation de Fawzi Muhamad El-Juneidi, âgé de 16 ans, centre ville d’Hébron, Cisjordanie, 7 décembre 2017.

[1] Déclaration signée par le ministre britannique des affaires étrangères, Arthur Balfour, en 1917, annonçant l’intention du gouvernement britannique de favoriser l’établissement d’un « foyer national pour le peuple juif » en Palestine.

Article publié dans le Combat Syndicaliste n°431 (Février 2018)

http://www.cnt-f.org/international/Jerusalem-capitale-de-la-Palestine.html

Angers : Non aux expulsions sans relogement !

samedi, octobre 28th, 2017

L’heure est grave car c’est au nom de la République française que la Justice à Angers a décidé d’une expulsion sans délai des familles du campement « des expulsés » rue du Maine.
à chaque fois, les occupants d’auto-réquisitions avaient en général 2 mois pour sortir. Dans notre cas, à la veille de l’hiver, c’est tout de suite !

La Mairie d’Angers, certainement fière de sa solidarité active, donnerait 7 jours, depuis la remise du commandement de quitter les lieux vendredi 20 octobre 2017, pour que tous les habitants du camp évacuent les lieux. Elle ne propose aucune alternative… La suite de l’article sur Indymedia Nantes

Pétition « Non aux expulsions sans relogement ! » : https://www.change.org/p/mairie-d-angers-non-aux-expulsions-sans-relogement/u/21769006

Manifestation Anticapitaliste et antifasciste le 14 octobre à Guingamp

lundi, octobre 9th, 2017

La lutte contre l’extrême droite est une urgence !

L’attentat de Charlottesville ; le bateau C-star chasseur de migrants ; l’obscurantisme fasciste de Daech partout ; la dictature d’Erdogan …

Partout dans le monde les fascistes gagnent du terrain, leurs militants et organisations multiplient les actions, démonstration de force et crimes.

A Lille, une série de meurtres homophobes et racistes, à Nantes, deux jeunes laissés pour morts… Les migrants trop souvent pris pour cible : des attaques de centres d’accueil, comme à Nantes.

Cette liste ne sera jamais exhaustive, car ces groupes sont de plus en plus présents partout : génération identitaire, GUD, Adsav, dissidence française, action française …

La politique ultralibérale -dans laquelle s’inscrit trop bien (…)