Posts Tagged ‘Intersyndicale’
le 5 octobre crions notre raz le bol !
lundi, septembre 27th, 2021L’acharnement contre des syndicalistes continue
mardi, novembre 24th, 2020L’ensemble des syndicats CNT du Maine-et-Loire sont solidaires des camarades réprimés-es et s’associent au communiqué de la CNT STE 33. La CNT 49 est solidaire de toutes et tous les camarades réprimés-es dans tous les secteurs d’activités. Nous soutiendrons toutes les actions qui visent à renverser le capital.
Bordeaux, le 23 Novembre 2020, communiqué de la CNT STE 33,
Après les collègues de Melle, ce sont des collègues du Lycée Mauriac à Bordeaux qui sont mis·es en cause pour leur participation à des rassemblements contre la mise en place des E3C.
La rectrice de Bordeaux, sur ordre du ministre de l’Éducation Nationale n’a de cesse de multiplier les pressions ne supportant pas que l’on porte la contestation voire seulement la contradiction. elle n’est pas un cas isolé et démontre, si cela est nécessaire, que la volonté de politique répressive du ministère Blanquer ne désarme pas.
Que cela soit vis à vis des élèves, comme nous avons pu le constater lors des manifestations de l’année dernière, ou contre les collègues, les faits de grève sont criminalisés.
Nous rappelons que l’éducation c’est aussi la liberté d’expression comme le gouvernement aime à nous le répéter en ce moment !
L’expression syndicale et les désaccords qui remontent de la base sur des réformes que l’on tente de nous imposer font partie de notre liberté d’expression.
Nous n’accepterons pas que l’on tente de nous faire taire !
Nous nous élevons contre cette politique répressive qui touche plus largement bien d’autres secteurs que l’éducation.
Nous exigeons l’abandon des procédures disciplinaires et des décisions prises à l’encontre de nos camarades.
Notre solidarité ne faiblira pas !
Dans le Saumurois, Le conseil départemental continue ses tentatives de casse de l’éducation
lundi, novembre 19th, 2018Il y a quelques années, le conseil départemental a confié à un cabinet d’audit privé le soin d’analyser la situation des collèges du département du Maine et Loire afin de faire des économies. Le cabinet considère dans ses analyses que plusieurs collèges devaient être fermés. Le conseil départemental, l’un des plus endettés de France (435 millions d’€ en 2017), s’est donc empressé d’essayer d’appliquer cette saignée sans jamais prendre en compte l’intérêt des territoires et surtout des enfants.
Une première tentative a eu lieu d’abord à Angers en 2016-2017. Il fallait fermer le collège de Jean Vilar (REP+) et fusionner une école primaire de Monplaisir avec le collège Jean Lurçat (REP+). Cette tentative a échoué en partie grâce à la mobilisation de nombreux acteurs dont les personnels des différents établissements scolaires. La situation des collèges restent en l’état mais la mairie d’Angers a du sérieusement mettre la main au pot pour en arriver là, le conseil départemental a obtenu de copieuses compensations.
Deuxième tentative, toujours en 2017 mais cette fois ci à Cholet. Une fois de plus c’est un échec partiel. Et comme jamais deux sans trois, le conseil départemental recommence cette fois ci à Saumur où il envisage de faire fermer le collège Yolande d’Anjou et de fusionner le collège Pierre-Mendès France avec l’école Charles Perrault. Un collectif s’est mis en place, il regroupe des personnels, des parents, des associations et des syndicats. Les syndicats de la CNT 49 soutiennent ce collectif dans cette lutte pour l’accès à tous à l’éducation dans les conditions nécessaires à l’épanouissement et l’émancipation de chaque enfant quelques soit son milieu social.
La CNT 49 exige le retrait de ce projet par le conseil départemental et se tient auprès du collectif afin de les aider au mieux dans cette lutte.
Pour une école émancipatrice et démocratique
Avant le carburant et notre porte-monnaie pensons d’abord à l’éducation de nos enfants
dimanche, novembre 4th, 2018Suite à l’incident ayant eu lieu au lycée Edouard-Branly de Créteil et les réactions médiatiques qui ont suivi, Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer et Christophe Castaner, respectivement ministres de la Justice, de l’Education nationale et de l’Intérieur, ont annoncé une série de mesures le vendredi 26 octobre.
Sans surprise, il n’était pas question de revenir sur les suppressions de poste, sur les dotations insuffisantes en personnel médico-social, sur la suppression des aides aux associations de quartier ou, pourquoi pas, sur les inégalités et les violences induites par le capitalisme.
Au lieu de cela, de la répression, de la répression et encore de la répression : ouverture de centres éducatifs fermés, des « centres d’accueil de jour » potentiellement encadrés par des militaires ou des policier·e·s, le renforcement des Equipes mobiles de sécurité (EMS), cow-boys des rectorats… Autant de mesures parfaitement inefficaces lorsqu’il s’agit de construire un climat serein permettant de travailler à l’émancipation individuelle et collective de nos élèves.
Cerise sur le gâteau, le gouvernement nous promet l’augmentation de la présence policière dans nos établissements. Cela n’est pas nouveau, depuis 1982, les conventions se multiplient entre l’Education nationale, l’armée et la police. La circulaire du 16 août 2006 instaurait des références « police / gendarmerie » pour chaque école. Depuis cette année, à Nice, ville du très droitier Christian Estrosi, une permanence policière peut être assurée dans les écoles primaires…
La CNT Education réaffirme son opposition à toute présence policière sur nos lieux de travail, que nous partageons avec une jeunesse déjà trop souvent confrontée aux abus des forces de police. Nous n’acceptons pas d’abandonner notre mission d’éducation pour satisfaire, à peu de frais, les besoins électoraux d’un gouvernement multipliant les coups aux classes populaires.
La réponse aux problèmes rencontrés dans nos établissements sera éducative, pas répressive.
C’est pourquoi la CNT Education appelle l’ensemble de nos collègues à :
signifier leur refus de la présence de policier·e·s et de militaires au sein de nos écoles ;
- à arrêter de travailler en cas de présence de policier·e·s et de militaires ;
- à favoriser les discussions entre collègues pour trouver, ensemble, des initiatives pédagogiques et éducatives afin de permettre à chacun·e de construire les conditions de son émancipation.
- De la maternelle à l’université… en grève lundi 12 novembre
Évaluations délirantes, réformes à la hussarde, suppressions de postes,
surenchère sécuritaire… le ministre de l’éducation remodèle à grande
vitesse l’école publique. Son objectif : une école… privée, contre le peuple
au service des patrons. Stoppons-le ! Toutes et tous en grève le 12…
Le sécuritaire ne sera jamais la solution
Depuis quelques jours, l’émotion est vive dans la sphère médiatique suite à la diffusion d’une vidéo montrant un élève du lycée Edouard-Branly à Créteil (Val-de-Marne) pointer une arme factice sur sa professeure afin qu’elle le note « présent ». Suite à cela, de nombreux et légitimes messages de soutien à notre collègue ont été publiés ainsi que plusieurs témoignages d’autres situations de violence ayant eu lieu dans des établissements scolaires où insultes, bousculades, dégradations, incidents se multiplient, entre élèves mais aussi contre les adultes.
Pour la Fédération des Travailleuses et Travailleurs de l’Education de la Confédération Nationale du Travail, la réponse ne pourra jamais être sécuritaire. Ces actes sont à relier à la dégradation des conditions de vie de millions de travailleuses et travailleurs dont les enfants ont pour seul horizon le chômage ou de nouvelles formes d’exploitation comme l’auto-entreprenariat, les Uber et autres emplois mal rémunérés et avilissants.
Ces violences sont le produit d’un système violent, le capitalisme, dont l’Etat est l’un des instruments de mise en œuvre. Chaque jour, des personnes sont licenciées de leur travail ou contraintes à exercer plusieurs emplois précaires pour survivre ; chaque jour, des travailleuses et travailleurs subissent des conditions de travail dégradées entraînant blessures, dépressions et, parfois, la mort ; chaque jour, des personnes sont obligées de renoncer à des soins essentiels faute de couverture médicale suffisante ; chaque jour, des personnes sont l’objet de l’acharnement de la police, des services sociaux, désignées comme des délinquantes potentielles.
Surtout, chaque jour, des jeunes des quartiers populaires et des régions rurales délaissées, sont soumis·e·s à un système scolaire dont les classements internationaux et les évaluations permanentes qui en découlent sont l’unique boussole. Les appels à « rétablir l’autorité », à renforcer les sanctions sont une impasse. Nos élèves subissent déjà la présence de la police, des contrôleuses et contrôleurs et des militaires dans leurs quartiers pour ne pas avoir à les subir de nouveau dans leurs établissements scolaires, même lorsqu’elle est estampillée « Éducation Nationale » comme les EMS.
Dans ce contexte, l’école ne peut pas tout car l’école n’est pas tout. Certain·e·s agissent pour favoriser l’émancipation autant que possible. Pourtant, les moyens alloués sont dramatiquement insuffisants : classes surchargées, personnel de vie scolaire en sous-effectif et peu formé, manque d’assistants sociaux, d’assistantes sociales et de personnel médical, dispositifs inadaptés pour les nombreuses et nombreux élèves en difficulté, non-francophones, en situation de handicap…
Si nous réclamons plus d’adultes dans nos établissements, conscient·e·s que nos élèves ont besoin de présence humaine avant tout, nous voulons plus d’enseignant·e·s, d’assistant·e·s d’éducation, de CPE, d’infirmier·e·s, d’assistantes sociales et assistants sociaux.
Le ministre Jean-Michel Blanquer a annoncé un « plan d’actions ambitieux » pour que les violences ne se reproduisent pas, quelques semaines après l’annonce de la suppression de 2600 postes à la prochaine rentrée. La CNT-FTE a, elle aussi, des propositions claires pour faire des écoles des lieux où l’émancipation culturelle, sociale, intellectuelle a sa place, dans le respect de chacune et chacun, adulte comme élève :
- la diminution du nombre d’élèves par classe ;
- la mise en place de réels temps de concertation afin de mettre en place des dispositifs et projets permettant aux élèves de trouver un sens à leur scolarité mais aussi de temps « d’analyses des pratiques » pour se former entre pairs ;
- le recrutement massif d’assistant·e·s d’éducation formé·e·s et bénéficiant d’une réelle titularisation ;
- un plan de recrutement conséquent pour doter tous les établissements d’assistants sociaux et assistantes sociales, d’infirmier·e·s et d’assistant·e·s pour les élèves en situation de handicap.
Il n’y a pas de recette miracle mais le sécuritaire ne sera jamais la solution. Nous, enseignant·e·s, animateurs et animatrices, personnels administratif, de vie scolaire, médico-social, technique continuerons de lutter, là où nous sommes présent·e·s pour construire, avec nos élèves et étudiant·e·s, un autre futur.
Éducation en lutte, communiqué unitaire
samedi, septembre 8th, 2018Soutien à la protection de l’enfance !
mardi, juillet 4th, 2017Le Conseil Départemental du Maine-et-Loire continu, sa politique ultra-libérale dans la protection de l’enfance. Les enfants ne sont pas des marchandises !
Soutien à la protection de l’enfance 49, on ne brade pas des enfants M le Président du CD49 !
mardi, mai 9th, 2017Les Syndicats CNT 49 dénoncent le traitement ultra-libéral que fait subir le Conseil Départemental du Maine-et-Loire à la protection de l’enfance, au nom de la rentabilité financière.
Nous relayons la pétition de l’intersyndicale !