Posts Tagged ‘Manifestation’
Éducation en lutte, communiqué unitaire
samedi, septembre 8th, 2018Tout le monde déteste les fachos !
jeudi, juin 21st, 2018Le local de Quazar, centre LGBT d’Angers, a été une nouvelle fois tagué par les fachos. Il va être temps que les pouvoirs publics prennent une décision avant que la situation ne dérape.
Samedi 23 juin à 15h : Rassemblement pour dire NON à l’homophobie et la transphobie / OUI à la PMA pour tou.te.s, à l’appel de Quazar, place Lorraine à Angers (la préfecture a interdit que ce rassemblement ait lieu place du Ralliement…).
Rien d’étonnant, l’été est là, il faut montrer une ville d’Angers qui rayonne, cachons ces manifs qu’on ne veut pas voir. Il est temps de dégommer la fourmilière fasciste et de débuter la grève général !
26 mai organisons nous pour la grève générale
vendredi, mai 25th, 2018La CNT 49 appel à participer à la manifestation du 26 mai à Angers, 10 h 30 place du Ralliement. Au-delà de « l’Union des Gauches ou de la Gauche », d’un nouveau « Front Populaire ou Social » pour d’autres, la CNT 49 appel à la construction du véritable stratégie offensive en vue de converger vers la grève générale, l’autogestion des luttes et la formation d’assemblée générale de grève souveraine.
Non à Macron et son monde…
Non au MEDEF et à leur monde…
Non à la « Gauche Pluriel » et a son monde…
Oui à l’autogestion et vive la grève générale !!!
1er Mai : une journée chargée d’histoire ouvrière
vendredi, avril 27th, 2018Nous ne pouvons éternellement vivre… comme des bêtes.
Et le temps viendra où notre silence sera plus fort
que les voix qu’ils étouffent aujourd’hui.
— August Spies, militant anarchiste exécuté pour délit d’opinion, un des sept de Chicago.
Le 1er mai 1886 débute à Chicago une grève de plusieurs jours organisée par les syndicats de salariés afin d’obtenir la réduction du temps de travail journalier de 12 à 8 heures. Le mouvement s’inscrit dans la longue lutte autour de la journée des huit heures, revendication du mouvement ouvrier dans tous les pays depuis ses origines.
Le patronat américain réagit face au mouvement de grève initial par des lock-outs (fermetures provisoires d’usines) massifs et le recours à la main-d’œuvre immigrée fraîchement arrivée aux États-Unis. Les syndicats répondent en développant la stratégie de la grève générale et des mouvements de solidarité tout en y incluant des tractages bilingues au sein de l’immigration.
Le 4 mai 1886 a lieu « le massacre de Haymarket », d’après une place de Chicago où eurent lieu des affrontements armés et mortels entre les forces de police et les manifestants ouvriers.
À la suite des événements dits de Haymarket, sept travailleurs, choisis dans les milieux militants de l’immigration allemande, sont condamnés à mort par pendaison, alors qu’aucun lien n’a jamais pu être établi avec une attaque terroriste par la justice bourgeoise, qui statua néanmoins que les sept de Chicago en étaient les auteurs intellectuels.
Le jugement et son exécution suscitèrent une vague de protestation à l’échelle mondiale.
Ce massacre et la répression qui s’en suivent sont à l’origine de la tradition des syndicats et du mouvement ouvrier en général d’appeler le 1er mai une « journée de lutte de la classe ouvrière ». C’est la naissance du 1er Mai comme journée de lutte et d’action internationaliste.
Tout comme les syndicalistes américains en 1886, la CNT se bat pour la pleine libération des travailleurs, soumis toujours à des intérêts économiques qui ne sont pas les leurs.
Aujourd’hui, la CNT se rappelle de la lutte qui est à l’origine du 1er Mai. Mais pour nous, il ne faut pas se limiter à la commémoration ou rester dans la nostalgie de ce jour-là.
Ce 1er Mai est une journée internationale qui doit fédérer tous les travailleurs quels qu’ils soient : avec ou sans emploi, retraités ou étudiants, agents des fonctions publiques comme salariés du privé. Ensemble nous poursuivons sans cesse le combat pour l’égalité sociale et l’autogestion, pour le développement du syndicalisme révolutionnaire et de l’anarcho-syndicalisme qui sont à l’origine de cette journée.
www.cnt-f.org/urp/histoire/1er-mai-une-journee-chargee-d-histoire-ouvriere
Mardi 1er Mai, rendez 10H30 à Angers pour construire la riposte sociale au capitalisme !
Le Macronisme : une politique de non droit pour les travailleuses et les travailleurs
jeudi, avril 19th, 2018Alors que le gouvernement de Macron vise à discréditer les luttes en cours, ce dernier déclarant le 15 mars dernier « je ne sens pas de colère dans le pays ! » et n’a de cesse d’essayer de « jouer » la carte la division sociale, dont les médias raffolent actuellement, il y a une chose qui est sure : Les mouvements sociaux ne font que se multiplier, contre la violence sociale des réformes du gouvernement, mais plus largement, contre le libéralisme, comme le font nos camarades cheminot.es mais aussi ceux et celles qui participent activement à la lutte de la Zad de Notre Dame des Landes.
Casse de la protection sociale, casse du service public, répression à la Zad de NDDL : construisons la convergence des luttes
De la loi travail en 2016, en passant par les réformes « Macron », les politiques mises en place sont graves puisqu’elles remettent en cause l’ensemble de nos acquis sociaux, qui ont été arrachés par les luttes des travailleurs et des travailleuses.
Les déclarations récentes de Macron en disent long sur notre avenir et nos conditions de vies futures : annoncer vouloir « remettre le pays au travail », alors que près de 6 millions de chômeur.euses [1] essaient de retrouver un emploi est une véritable provocation ! Alors que la loi travail vise justement à faciliter les licenciements collectifs et à permettre ainsi au patronat de budgétiser sa délinquance.
Le gouvernement continue son arrogance, en stigmatisant principalement les cheminot.es et les retraité.es, en leur demandant de faire « des efforts » ! Mais comme d’habitude, le patronat et plus largement la classe dirigeante ne sont pas inquiétés, bien au contraire.
La lutte des cheminot.es est une véritable réponse politique et sociale à ce gouvernement libéral. Nos camarades ouvrent la voie vers l’organisation d’un réel rapport de force. Ils et elles montrent, à travers les journées de grèves massivement suivies, que le recul social ne se négocie pas, mais qu’il se combat ! S’inscrire dans cette lutte, c’est combattre les remises en cause des acquis sociaux, résister contre la précarité, contre la mise en concurrence des salarié.es et pour un véritable service public !
C’est avec mépris et violence, que le gouvernement répond à celles et ceux qui s’opposent à ces mesures !
Depuis le début de l’année, les agents hospitaliers comme celles et ceux des EHPAD se mobilisent contre la détérioration des conditions de travail et le sous-effectif.
Le gouvernement Macron répond vouloir « réformer et réorganiser » sans donner de garantie au niveau de la création de postes supplémentaires et encore moins sur les augmentations de salaires. Pire il prépare la casse des statuts de fonctionnaires (120 000 postes vont être supprimés).
Les étudiant.es et lycén.nes sont en luttes également, contre la sélection à l’université. Les administrations face aux manifestant.es, ferment les yeux devant les différentes descentes de militants d’extrême droite, venus casser des « bolchos », voire en sont complices. Comme ce fut le cas à la fac de droit de Montpellier, à Tolbiac (Paris) etc. Ces nervis seront toujours du côté du capital et de la bourgeoisie.
Les seules réponses du gouvernement face aux fortes mobilisations, sont le mépris vis à vis de l’ensemble de la population et les coups de matraques comme ça a été le cas lors de la manifestation de convergence des luttes sur Montpellier le 14 avril, et comme il l’a fait en envoyant plus 2500 gendarmes pour évacuer les militant.es présent.es à la Zad de NDDL [2].
Le 19 avril toutes et tous dans la rue pour une première journée de convergence des luttes !
La CNT
L’OFFENSIVE DU POUVOIR A COMMENCÉ SUR LA ZAD
lundi, avril 9th, 2018AGRESSION DES ÉTUDIANT.ES DE MONTPELLIER PAR DES NERVIS FASCISTES
jeudi, avril 5th, 2018
Le jeudi 22 mars, des étudiant-e-s, suite à une décision d’AG, occupent un amphithéâtre de la faculté de droit et de sciences politiques de Montpellier, dans le cadre des mobilisations massives dans la France entière contre les nouvelles attaques sociales de Macron et de son gouvernement contre les services publics, notamment la réforme du lycée et de l’enseignement supérieur.
Le soir venu, un groupe de 10-15 personnes cagoulées et armées de barres de bois et de taser, pénètrent dans l’amphithéâtre. S’ensuit un déluge de violence contre les étudiant.es occupant l’amphi. De nombreux témoignages attestent que le doyen Philippe Pétel a ouvert la porte au commando, et applaudissait quand les coups pleuvaient.
Plusieurs étudiant-e-s seront évacué.es vers l’hôpital. Points de sutures, entorses, hématomes au crâne, tel est le tribut payé par ces étudiant-e-s qui luttent pour leurs droits et pour les nôtres.
Philippe Pétel, doyen de la faculté, refuse de condamner les attaques, se montrant même complaisant avec cette milice paramilitaire. La préfecture, la rectrice, l’administration, les ministères adoptent une position timorée, fidèles à leurs habitudes de traîtres, de lâches et de complices.
La police, présente à l’extérieur, n’est pas intervenue durant l’agression. D’où tenait-elle ses directives ? Depuis, sur des sites fascistes, certains ont désigné des membres du GUD (Groupe Union Défense), groupe d’extrême-droite particulièrement violent et officiellement dissous) comme faisant partie des agresseurs…
La semaine dernière déjà, le vendredi 16 mars, le lycée autogéré de Paris a été attaqué en plein jour par une dizaine d’individus se réclamant également du GUD. En opposition aux pratiques pédagogiques libertaires et émancipatrices du lycée, les individus effectuent des saluts nazis, insultent, jettent des projectiles contre le bâtiment et agressent deux élèves qui seront blessé-e-s.
À présent, les fascistes ne craignent plus de se montrer en plein jour et en pleine nuit dans les lieux publics, les rues, les universités, dans leurs locaux qui fleurissent un peu partout (Aix-en-Provence, Chambéry, Lyon, Strasbourg…), avec la complaisance des autorités.
Quoi de plus normal : l’extrême droite tente parfois de se recouvrir d’un vernis « anti-système », mais le fond de son idéologie est profondément opposé aux intérêts de la classe ouvrière, elle n’est que le bras armé du Capital et des classes dirigeantes, comme on l’a vu à Montpellier.
La répression contre toute forme de contestation du pouvoir et de ses réformes antisociale enfle et se déchaîne contre les militant-e-s, les précaires, les opprimé-e-s, instituant un peu plus chaque jour un État policier de plus en plus décomplexé, qui aboutit à ce qu’un doyen de fac se sente le droit de faire appel à des milices fascistes s’il estime que les flics n’agissent pas assez vite pour mettre fin à une occupation…
Lors de manifestations contre les lois Macron, les forces répressives de l’État avaient également visiblement pour directives de frapper fort et de faire des exemples, avec des charges d’une rare violence.
Il s’agit d’une politique de terreur visant à décourager la mobilisation. Les travailleuses et les travailleurs ne doivent pas céder à l’intimidation. Plus que jamais, nos droits sociaux, nos acquis historiques, nos libertés fondamentales, sont menacés.
Quand la bourgeoisie se sent assez forte pour attaquer nos droits, assez forte pour avoir recourt à des moyens aussi indignes, il est primordial que les travailleuses et les travailleurs fassent preuve de la plus grande vigilance et s’organisent pour riposter collectivement.
A Angers, l’AG de la fac de droit St Serge a été perturbée par 15 fachos du RED (Rassemblement d’étudiant de droite), qui ont menacé les participant de leur faire subir le même sort qu’à Montpellier.
Face à la bourgeoisie, face aux fascistes, nous ne reculerons pas. Ils ne passeront pas.
LA CNT
Grève des cheminot.es : une lutte qui nous concerne toutes et tous !
jeudi, avril 5th, 2018Caisse de solidarité aux cheminot-es
À l‘appel des organisations syndicales cheminotes, un large mouvement de grève est annoncé à la SNCF pour s’opposer à la casse du statut de cheminot mais plus largement à la casse du service public ferroviaire.
CETTE LUTTE CONCERNE L’ENSEMBLE DE LA POPULATION, CHEMINOT.ES COMME USAGER.ES
Après la forte mobilisation des agent.es de la fonction publique le 22 mars dernier contre la casse des services publics et du statut, la grève des cheminot.es des 3 et 4 avril s’annoncent tout autant suivie si ce n’est plus !
Cette lutte est celle de tout le monde :
Puisqu’il s’agit de lutter contre la destruction d’un service public fondamental qui est menacé depuis des années, sous la pression de la logique du profit (destruction du fret, priorité donnée aux TGV contre les lignes de proximité, augmentation des prix, multiplication des incidents techniques du fait de la suppression de postes, etc.).
Mais aussi, de lutter contre la dégradation des conditions de travail des cheminot-es eux-elles-mêmes car cette réforme vise à la suppression du statut pour les nouvelles et nouveaux embauché.es dans un premier temps, puis de privatiser quasi l’ensemble des services de la SNCF (comme cela a été fait à la poste).
UNE NÉCESSITÉ : LA CONVERGENCE DES LUTTES
Actuellement les réformes de casses sociales se succèdent : Casse du code du travail, simplifications des procédures de licenciements, baisse des APL, baisse de budget dans la fonction publique, augmentation des sanctions pour les chômeur.euses, casse de la protection sociale avec la hausse de la CSG etc. L’actuel gouvernement avec le patronat n’a pas de limite dans sa violence sociale ! A nous de lui en imposer !
Il est temps d’infliger une réponse collective et massive à cette offensive. Les cheminot.es ouvrent la voie pour l’ensemble des travaileur.euses : celle de la lutte et de la détermination. il y a un enjeu majeur à la réussite de ce mouvement social actuel, un intérêt de l’ensemble du monde du travail.
En soutenant les différentes grèves des cheminot.es, collectivement nous pouvons imposer un réel rapport de force.
La CNT