Archive for the ‘Tract unitaire’ Category
Éducation en lutte, communiqué unitaire
samedi, septembre 8th, 2018Marche pour l’eau et pour un accueil digne de tous les exilés
mercredi, mars 14th, 2018
En quoi ce projet est-il criminel ?
Parce qu’il faut être aveugle ou bien cynique pour croire que quelques règlements, quelques barbelés, quelques policiers de plus peuvent entamer la détermination de ces milliers d’exilés jetés sur les routes. Chaque jour qui passe nous apporte la preuve que ces damnés de notre civilisation capitaliste préfèrent périr noyés en Méditerranée, écrasés sous les roues de camions ou perdus dans la neige des cols alpins plutôt que de continuer à vivre sur les lieux de leur désespérance.
Restreindre leurs droits ne fera que les pousser dans la clandestinité et donc rendre leur survie plus périlleuse encore. Ce énième projet de loi n’a pour but que de criminaliser davantage tous ces « salauds de pauvres » à la dérive sur les routes de l’exil et les livrer à la vindicte nationaliste et xénophobe comme le pouvoir l’a toujours fait pour mieux nous diviser.
Samedi 17 mars, nous marcherons dans les rues d’Angers pour dénoncer les conditions indignes d’accueil mises en place par les pouvoirs publics des personnes qui ont dû se résigner au choix douloureux de l’exil et qui cherchent l’asile dans notre pays. Nous dénoncerons en particulier le recul des droits des étrangers et la maltraitance institutionnelle qui se met en place à leur encontre à travers le projet de loi asile et immigration du gouvernement.
Nous mettrons en lumière cette politique indigne par l’exemple concret à Angers du refus des pouvoirs publics de donner accès à l’eau aux migrants qui ont trouvé refuge sous les toits des auto-réquisitions de La Rose et de La Romanerie.
Des personnes en souffrance habitant Angers sont actuellement volontairement privées d’eau !
Nous n’acceptons pas cet état de fait.
Par conséquent, nous appelons tous les Angevins à venir manifester leur indignation le samedi 17 mars. Puisque la ville d’Angers refuse toujours d’offrir son eau aux personnes exilées réfugiées dans les auto-réquisitions, nous irons nous-mêmes ensemble à la recherche de cette eau qui leur est défendue !
La marche débutera Place du Ralliement à 15 heures (1). Nous nous rendrons, munis de baguettes de sourcier et d’accessoires de toilette, sur les lieux susceptibles d’abriter une source d’eau potable :
la préfecture (2), le conseil départemental (3), l’hôtel de ville (4) et le siège d’Angers Loire Métropole (5). Nous déposerons alors sur les façades de ces quatre bâtiments administratifs, des messages exprimant notre demande et notre colère.
De retour sur la place du Ralliement vers 16h30, nous organiserons la distribution pour tous les participants à cette « marche pour l’eau » d’un grand verre d’Apeldère, l’eau miraculeuse de la ville d’Angers puisque capable, d’après notre maire, d’attirer les migrants du monde entier…
Les fonds collectés par cette distribution iront aider les demandeurs d’asile actuellement en déshérence à Angers.
Le tout en chansons bien sûr !
Au-delà du fait d’exiger des autorités qu’elles donnent enfin accès à l’eau à ces quelques personnes étrangères exclues et maltraitées, nous attendons bien évidemment des pouvoirs publics la mise en place de véritables conditions d’accueil, dignes et fraternelles, pour tous dans notre ville !
La guerre économique, disait Gandhi, est une torture prolongée et ses ravages ne sont pas moins cruels que ceux que décrivent si bien les ouvrages sur la guerre. Nous nous préoccupons moins de la guerre économique parce que nous sommes habitués à ses effets mortels. Le mouvement contre la guerre est juste mais je crains pourtant qu’il ne soit voué à l’échec s’il ne s’en prend à la racine du mal : l’avidité humaine. »
Aujourd’hui, ses victimes viennent frapper à nos portes pour réveiller nos consciences. Demain, ses rangs grossiront encore davantage des victimes du changement climatique. L’irruption de ces milliers d’exclus dans nos vies « privilégiées » sonne notre dernière chance de vivre autre chose que la barbarie qui s’annonce, de faire enfin le choix d’une vraie civilisation, d’imaginer et de construire de nouveaux rapports sociaux basés sur le bien commun, l’entraide et le partage.
Eux, ont déjà tout perdu.
Nous, allons perdre le peu d’humanité qu’il nous reste, seule règnera l’indifférence sur cette terre dévastée.
Les mains tendues de nos frères sont là avant tout pour nous questionner et pour nous rassembler.
A samedi 17 mars !
Premiers signataires de l’appel : CSSP 49 – Le CERCLE – NPA 49 – AL 49 – LEA 49 – Collectif Segréen pour la Libre Circulation des Personnes – Syndicat de la Médecine générale – la revue pratiques – Médecins du Monde Angers – …
Contact : lecercle49.wordpress.com
Pour la fermeture du bar identitaire l’Alvarium !
dimanche, février 11th, 2018Convergence des luttes pour gagner !
vendredi, octobre 13th, 2017Mai 1967-mai 2017 : L’État opprime toujours en Guadeloupe
jeudi, mai 11th, 2017Elections TPE du 28 novembre 2016 au 12 décembre 2016
lundi, novembre 7th, 2016L’Etat d’urgence pour faire oublier les tas d’urgences : Rassemblement samedi 19 décembre 15h Angers
dimanche, décembre 13th, 2015Rassemblement samedi 19 décembre
15h – Place Imbach devant la bourse du travail, Angers
Appel unitaire d’ individu-e-s, Alternative Libertaire 49, CNT 49, Collectif Émancipation, L’Étincelle, Le 21, NPA 49, Réseau Angevin Antifasciste, Union Syndicale Solidaires 49, Le Faux Chai, etc.
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Suite aux terribles attentats du 13 novembre dernier, la situation sécuritaire et répressive a pris une dimension particulière en France. Interdictions de manifestations, perquisitions administratives, gardes à vue : l’usage politique fait par le gouvernement de l’état d’urgence a conduit ces derniers jours à la multiplication des interventions dans les quartiers populaires et auprès de personnes musulmanes ainsi que dans des milieux militants – notamment écologistes ou de soutien aux migrant-e-s – et à de nombreuses assignations à résidence pour des motifs politiques.
Le 14 novembre 2015, l’état d’urgence a été instauré en France pour une durée de trois mois reconductible. A travers ce vote, les députés ont mis en route un engrenage sans fin qui comme pour le plan « Vigipirate », risque de n’être jamais interrompu.
Le 24 novembre, le gouvernement a informé le Conseil de l’Europe de « sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l’Homme », donnant de nouveaux pouvoirs à la police en matière de perquisitions, surveillance électronique, et ce, sans avoir à passer par un juge.
Cette situation est inquiétante. D’autant plus que les motifs pouvant être invoqués pour perquisitionner un domicile ou assigner une personne à résidence dépassent de beaucoup la lutte contre le terrorisme “djihadiste”, qui ne sert que de prétexte au déploiement de ces mesures. Les premières victimes de cette répression sont les personnes musulmanes ou considérées comme tel, qui sont devenu l’ennemi numéro 1, alimentant ainsi la poussée des idées et des partis réactionnaires en France.
Ces mesures permettent également, au gouvernement de s’en prendre aux mouvements contestant sa politique, notamment à l’approche de la COP 21, que ce soit des syndicats de salarié-e-s, des collectifs écologistes ou de soutien aux migrant-e-s, la mesure phare étant d’interdire toute manifestation pour éviter des troubles à l’ordre public !
Les milieux militants ont été ainsi régulièrement frappés au milieu des 2575 perquisitions, 311 interpellations, 273 gardes à vue, 453 procédures judiciaires et 354 assignations à résidence réalisées depuis le début de l’Etat d’urgence, selon les chiffres donnés à la presse par Manuel Valls le 11 décembre, combien pour actes de terrorisme?
Le gouvernement cherche à pratiquer la politique de la peur pour museler les opposant-es à sa politique antisociale, allant jusqu’à vouloir réduire le code du travail à sa plus simple expression, à l’image du travail du dimanche, si « précieux » à l’approche Noël . Afin d’asseoir sa politique internationale hyper agressive et guerrière, il s’efforce de faire taire toutes les voix discordantes à l’union nationale qu’il tente d’imposer, en interdisant toutes les manifestations initiées par le mouvement social.
Dans ce contexte les affrontements du dimanche 29 novembre à Paris, ne sont que la conséquence de l’interdiction de manifester formulée par les autorités, leur donnant ainsi prétexte à réprimer les manifestant-es ayant osé braver l’interdiction et se retrouvant interpellé-es par centaines, sans compter les innombrables contrôles d’identités.
Une fois de plus, ces politiques répressives et antisociales, qui visent à détruire les libertés et les droits fondamentaux, ne font que le lit des idées d’extrême droite qui continuent à voir leur audience grandir dramatiquement en France. Nous appelons l’ensemble de la population, à venir se mobiliser pour la défense des libertés publiques, celles d’aller et venir, de manifester, du droit de grève, etc. Cette liberté d’expression à laquelle le gouvernement dit être attaché quand il est sous le feu médiatique, et qu’il bafoue par-derrière.
Nous exigeons :
-L’arrêt immédiat de l’État d’urgence.
-Arrêt de toutes les procédures judiciaires (infractions aux interdictions de manifestations et de rassemblements ou refus de prise d’ADN, …) pour l’ensemble des militant-e-s inculpé-es depuis le début de l’État d’urgence.
Premiers signataires : Des individu-e-s, Alternative Libertaire 49, CNT 49, Collectif Émancipation, L’Étincelle, Le 21, NPA 49, Réseau Angevin Antifasciste, Union Syndicale Solidaires 49, Le Faux Chai, etc.